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Second aéroport de Ouagadougou : L’Agence Française de Développement (AFD) chez le Premier Ministre pour parler financement

Publié le mercredi 16 mars 2011 à 01h15min

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Le chef du gouvernement burkinabè a reçu en audience ce mardi une délégation de l’agence française de développement (AFD). Au menu des échanges : le financement du second aéroport de Ouagadougou et la construction d’une centrale solaire pour pallier les problèmes énergétiques que connait notre pays.

Entre le premier ministre Tertius Zongo et le directeur général de l’agence française de développement, Dov Zera, il était question des détails du second aéroport de Ouagadougou, les conditions de financement et de participation de l’Etat burkinabè au partenariat public-privé. « Nous avons marqué notre disponibilité à participer au financement, à prendre même le leadership d’un pool de financement », précise Dov Zera à sa sortie d’audience. Le premier ministre a marqué son accord pour que l’AFD occupe ce rôle afin de trouver les financements nécessaires pour cette opération.

Le Burkina Faso entend également construire une centrale solaire pour pallier les problèmes énergétiques et plus précisément les coupures intempestives d’électricité. Ce fut le second sujet de discussion entre l’AFD et le chef de l’exécutif burkinabè. Là encore, le partenariat public-privé sera la règle d’or. Sa législation en matière de partenariat public-privé place le Burkina dans une situation exceptionnelle en Afrique subsaharienne. Notre pays est donc un exemple. « Il faut, aussi rapidement que possible, faire en sorte qu’il y ait des réalisations concrètes », insiste le directeur général de l’AFD. « Nous serons très contents d’accompagner cette exemplarité burkinabè », ajoute-t-il.

Les problèmes d’électricité que le pays traverse est, en partie, le résultat de la crise ivoirienne. Il est donc temps de penser à des alternatives visant à rendre le pays moins dépendant de l’extérieur. La centrale solaire semble donc la solution. Mais cette solution relève du moyen terme. Sa construction et sa mise en fonction prendra assez de temps. En attendant, ce sont des solutions palliatives qui sont de mise pour répondre aux besoins du court terme.

Moussa Diallo

Lefaso.net

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