LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

Publié le lundi 14 mars 2011 à 00h40min

PARTAGER :                          

La question que l’on me pose le plus souvent concernant Laurent Gbagbo est celle de sa motivation. En substance, me dit-on, que peut-il espérer s’il finissait par lasser Alassane Ouattara, la « communauté africaine », la « communauté internationale » ? Pense-t-il un seul instant que la Côte d’Ivoire puisse, sous son autorité, redevenir ce qu’elle était ? Comment imagine-t-il son devenir politique et économique, espère-t-il se refaire une virginité ? Bonnes questions (qui valent, aussi, pour Kadhafi en Libye).

Sauf que mes interlocuteurs les posent en prenant en compte un contexte qui n’est pas celui dans lequel évolue Gbagbo. Ils analysent l’homme en tant que président de la République « sortant », chef d’Etat « sortant ». Jamais comme un « dictateur ». Dans l’édition de ce matin (jeudi 10 mars 2011) du quotidien Le Figaro, un long papier signé Anne Cheyvialle était consacré à « l’argent des dictateurs déchus ». 7 milliards, ce serait l’estimation en dollars de la fortune familiale de Laurent Gbagbo. 7 milliards pour Gbagbo contre 5 milliards pour Ben Ali, 15 milliards pour Moubarak et entre 20 et 60 milliards pour Kadhafi. Le « socialiste » Gbagbo serait ainsi devenu un formidable capitaliste ; enfin, plus exactement un « roi de la pègre », un « chef mafieux ». Selon l’auteur de l’article ce serait une estimation du journal suisse Le Matin : 3,35 milliards pour Laurent et 2,49 milliards pour Simone. L’article ajoute : « Mais l’essentiel de la fortune de Gbagbo […] aurait quitté la Suisse pour des pays moins exposés, notamment l’Inde, l’Iran, le Liban et l’Afrique du Sud ».

Belle performance pour le petit prof. qui a fondé sa notoriété politique, voici vingt et un ans, sur la dénonciation des « milliardaires malhonnêtes et honnêtes » du PDCI (dont quelques uns, parmi les « malhonnêtes », sont devenus des proches de Gbagbo, à commencer par Laurent Dona Fologo). Gbagbo est au pouvoir pour s’enrichir ; outrageusement. Enrichir ses femmes et son entourage plus outrageusement encore. C’est dire que tout le reste, les élections, le développement économique et social, la promotion de la femme, la scolarisation des enfants, la croissance économique du pays, etc., tout le reste, il n’en a absolument rien à foutre. Rien de rien.

Alors, bien sûr, 7 milliards de dollars valent bien la mort de quelques femmes et de quelques jeunes filles pour qui 1.000 francs CFA (environ 1,50 euro) c’est déjà de quoi vivre ! 7 milliards de dollars cela vaut bien quelques arrangements avec les idéologies (politiques) et la morale (religieuse). Et si les « socialistes » devront un jour faire le ménage chez eux, il faudra que les « évangéliques » aussi donnent un sérieux coup de balai s’ils veulent que leur « enseignement » ait une quelconque crédibilité (sauf, bien sûr, celle de s’enrichir).

En un temps où la dénonciation des « dictatures » et la glorification des « révolutions » sont devenues des activités médiatiques quotidiennes, il est temps de dire, en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, les choses telles qu’elles sont : « Gbagbo dictateur ». Mais pas seulement ; ceux qui veulent nous faire croire que c’est une évolution dramatique, l’aboutissement d’une crise politique majeure (eh, les « socialos », c’est de vous que je parle) qui a conduit Gbagbo à devenir ce qu’il est dans une perspective « souverainiste » et « anti-impérialiste », nous prennent pour des « cons ». L’objectif de Gbagbo et de son clan, c’est de piquer un maximum de pognon dans un minimum de temps. 7 milliards en dix ans, c’est quand même pas mal !

Si « l’Afrique des présidents » (autrement dit l’Union africaine) tolérait la persistance de Gbagbo au pouvoir à Abidjan, ce serait le retour à « l’Afrique des chefs » et des « peuples esclaves ». Non pas que les peuples africains soit « déchaînés », loin de là, mais il y a un mouvement général qui va dans le sens de plus de liberté et plus de démocratie (même si celle-ci est, pour une part, illusoire) et qui s’oppose à un mouvement où l’enrichissement de quelques uns résulte de l’appauvrissement de tous les autres et des connexions entre les « politiques » et les « mafieux ».

La tendance, aujourd’hui, en Afrique est à la montée en puissance des « Etats mafieux » ou « quasi mafieux ». La liste s’allonge. Et c’est dans ce cadre-là qu’il faut faire entrer la Côte d’Ivoire de Gbagbo. C’est pourquoi tout ce que la « communauté africaine » ou la « communauté internationale » pourront dire (dès lors que, par ailleurs, elles ne font rien) sera sans impact sur le comportement de Gbagbo. « Rien à foutre ». Il l’a dit tout comme il avait dit, à la veille de la présidentielle, « j’y suis, j’y reste » : « Y’a rien à négocier ».

Tant que l’on considérera Gbagbo comme un président de la République « sortant », un chef d’Etat « sortant », et non pas comme un « chef mafieux », il ne faudra pas s’étonner qu’il ne se passe rien d’autre que des assassinats, des trafics en tous genres, des dénégations de ce chacun constate sur le terrain. Gbagbo ne fonctionne pas dans le même système que Alassane Ouattara, les chefs d’Etat du « panel », les responsables de l’UA. C’est justement de ce système qu’il entend se défaire car il entrave sa liberté d’action, autrement sa liberté de corruption. Avec lui, ce n’est pas « un autre monde est possible », c’est « Apocalypse now » !

En d’autres temps, le comportement de Gbagbo aurait été jugé inacceptable. Immédiatement et globalement. Aujourd’hui, chacun tergiverse. Les morts s’ajoutent aux morts et, malheureusement, ce n’est pas cela le pire ; le pire, ce sont les dérives d’un système « anti-institutionnel » auquel les Etats africains et les Etats « occidentaux », mais tout autant les multinationales que les groupes industriels, ont largement prêté la main. « Laurent Gbagbo doit partir ! », affirme, aujourd’hui, dans Le Monde (daté du 11 mars 2011), un « collectif » de personnalités africaines et « africanistes ».

Il s’agissait, surtout, de ne pas lui permettre d’accéder au pouvoir et, une fois au pouvoir, de venir lui « cirer les pompes » et d’accepter, chaque fois, l’inacceptable (Venance Konan, premier signataire de l’appel : « Laurent Gbagbo doit partir », est quand même l’auteur du quatre pages de « publi-information » paru dans Le Parisien le jeudi 17 avril 2003, qui, sous le titre « On a assassiné la démocratie » présente Gbagbo comme le « gentil » et Ouattara comme le « méchant »). Il ne suffit pas de sauter à pieds joints toute la journée en criant que Gbagbo doit partir, il faut avoir conscience, dire et écrire, qu’il n’a pas l’intention de quitter le pouvoir quels que soient les moyens de pression mis en œuvre. Ce qui pourrait perturber un « chef d’Etat » ne peut pas perturber un « chef mafieux » qui n’a d’autres préoccupations que de faire « tourner sa boutique ».

Gbagbo l’a fait dire par son « ministre des Affaires étrangères », Alcide Djédjé : il dispose de « sept alliés africains » : Afrique du Sud, Angola, Ouganda, RDC, Gambie, Guinée équatoriale, Ghana. Djédjé a ajouté : « Il y en a qui ne se manifestent pas ouvertement, mais qui ne nous soutiennent pas moins », faisant ainsi allusion, ont jugé les commentateurs, au Zimbabwe. Je note au passage qu’aucun des responsables de ces Etats n’est venu confirmer cette assertion ; et je laisse aux lecteurs le soin de juger qui, parmi ces chefs d’Etat, ils aimeraient avoir à la tête de leur propre pays : Zuma ? Dos Santos ? Museveni ? Kabila ? Jammeh ? Nguema ? Mills ? Mugabe ?

Quand on joue avec un tricheur, il ne faut pas penser qu’on va l’amener à respecter la règle du jeu ; ou qu’en jouant à un autre jeu, il va en accepter cette fois la règle. Il faut purement et simplement l’exclure du jeu. Bien sûr, c’est plus difficile quand les arbitres sont, eux aussi, des tricheurs ! Mais on n’est pas obligé de confier l’arbitrage à des hommes « sans foi ni loi ». Enfin, à condition d’en avoir d’autres sous la main ! C’est là tout le problème.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 12 mars 2011 à 19:22, par Tapsoba En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    intéressante analyse,comme d habitude d ailleurs !

  • Le 12 mars 2011 à 23:05, par KINTEKOUNTA En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    Quel article ! Quelle analyse ! Quelle objectivité !Du professionnalisme ? C’en est un en effet !

  • Le 12 mars 2011 à 23:48, par le penseur fou En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    Décidément la crise en Côte d’Voire vous préoccupe autant et nous nous demandons s’il n’y a plus d’actualité dans votre pays...A moins que l’émergence du Burkina se résume au départ de GBAGBO du pouvoir en Côte d’ivoire...
    Enfin, enfin vous pouvez toujours continuer à gloser et gloser et cela ne changera en la donne éburnéenne.
    Bien à vous et nous proposerons de vous donner des sujets à éructer.
    Bon week-end !!!

    • Le 14 mars 2011 à 17:22 En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

      “merci” tres cher. meme avec 20 ans de guerre en cote d ivoire , vous ne nous arriverez jamais a la cheville.
      suis jeune patriote et fiere de l etre.
      pour rappelle , les jeunes patriotes sont pas des jeunes desoeuvrés com vou le pensez. suis une intelo ( BAC +6), pour dire ke je sais de koi je parle.
      gbagbo ou rien.
      venez nous debarrassez de votre cousin germain, com vou l aimez tant , k il aille gouverner le Burkina.
      nous ivoiriens, on veu plus de ce monstre froid.
      On ne demande k a vivre

      • Le 14 mars 2011 à 18:11, par Seka En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

        BAC+6 de LMP = cervelle vide. Parcequ’on ne peut pas être un vrai BAC+6 et soutenir Laurent GBAGBO. A moins d’avoir mis son cerveau en congé. Reprenez vos esprits, parce que la Côte dd’Ivoire qui arrive appartient aux vrais BAC et plus et non aux "wouy wouya". Je sais moi aussi de quoi je parle.

      • Le 14 mars 2011 à 20:07, par Hamane En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

        tu sais de quoi tu parles ? tu dis être une intello (Bac +6). alors dis nous ce qu’est uen intello ? Au Burkina Faso,même avec Bac+20 on peut en pas être intello mais on est lettré. et avec -20Bac (illettré) on peut être intello. Chez nous au Faso, un intello n’est pas forcement un lettré. c’est simplement quelqu’un qui utilise son intelligence pour sauver son peuple. Par ailleurs on s’autoproclame pas intello on n’est pas non plus voté intello. c’est un attribut qui fait l’unanimité sans que le bénéficiaire ne le réclame. Dis moi cher letrée (Bac +6) sais tu vraiment Non naturellement sinon tu n’allais pas t’autoproclamé intello. de quoi tu parles ? Ah peut être que je me trompe, l’intello d’un pays (La RCI par exemple) peut être le candide d’un autre pays (BF).Aussi l’intello d’un parti (LMP) peut être Idiot d’un autre. Alors tu es intello mais seulement au sein de ton parti. Même âs un intello de la RCI qui a en des vrais.

  • Le 13 mars 2011 à 13:58, par Sprit En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    Très très bonne analyse,
    Le dictateur Gbagba n’est pas dans la même logique que vous et moi. le problème se trouve à ce niveau. Il suffit de suivre les débat de l’assemblé ivoirien sur l’option de créer une monnaie ivoirienne. J’ai beaucoup rigoler !!!!!C’est l’expression d’ignorance totale,Personne ne saurait sans doute donner une bonne définition de ce que c’est que la monnaie, sinon ils n’auraient même fait un cauchemar sur ce sujet. un vrai massacre intellectuel. Si la Côte avait sa propre monnaie, Gbagbo serait déjà partie....

  • Le 13 mars 2011 à 15:49 En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    venez monsieur le degager .. c est pas aussi facile que vs le croyez..

  • Le 13 mars 2011 à 16:13, par G.R. En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    En somme, la Côte d’Ivoire est mal barrée ! Pauvre pays pourtant jadis promis à la prospérité.

  • Le 13 mars 2011 à 17:18, par MarieMaiame En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    Hé !oui celui qui se disait démocrate ses révélé le pire dictateur et sanguinaire d’Afrique de L’ouest.Celui qui a dit devant le monde entier que il a un seul compte a Abidjan il a des milliard planqué en Suisse. Gbagbo n’est pas Digne de la Fonction qu’il usurpe. Donc on dois le DÉGAGEZ de Présidence par la force légitime.

  • Le 13 mars 2011 à 19:03, par kouadio En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    DIEU merci,gbagbo laurent partira et avec lui sa bande de prédacteurs du peuple ivoirien. Gbagbo laurent partira et ses milliards ne lui servirons à rien.

  • Le 13 mars 2011 à 20:31, par Merline En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    BRAVO ET MERCI M. BEJOT. Vous avez parlé de "peuples esclaves". Tous ces panafricanistes spécieux font partie de cette mafia de Nègres qui serrent plus fort les liens de l’esclavage comprimant le pauvre peuple noir afin de mieux le spolier. C’est quoi ces monstres, qui ont profité de l’excellent environnement scolaire et sanitaire d’un pays, qui prennent le pouvoir et qui détruisent tout, la jeunesse, les femmes, les vieillards, les hommes...pour engranger des milliards, MAIS COMMENT VONT-ILS POUVOIR BOUFFER TOUT CE FRIC DANS LA PUANTEUR DU PAYS EN PUTREFACTION PAR LEUR FAUTE ?
    Tout ce fric dévalisé aux "pauvres masses laborieuses", est perdu et pour le pauvre peuple et pour ces mafieux, car ce ne sont pas les pays cités qui vont rendre cet argent...Même si ces croquemitaines s’y réfugiaient, il s’y trouvera d’autres mafias pour leur extorquer cet argent..PAUVRES, PAUVRES PEUPLES NOIRS...Sortis d’un esclavage pour entrer dans un asservissement, une servitude, une soumission et une oppression plus tyranniques encore...Les poussant à retraverser volontairement les mers, les déserts, monts et vaux au risque de tout ce qui leur reste : leurs misérables vies.

  • Le 14 mars 2011 à 08:42, par lablang En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    vous ne voyez qu’à gbagbo, vus oubliez celui qui a commencé toute cette merde, excusez moi du terme . parmi tous ceux qui tournent à l’UA et à la CEDEAO qui est mieux loti que le president Gbagbo ? Vous pensez que ça n’arrive qu’aux autres, alors wate end see...

  • Le 14 mars 2011 à 11:42 En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    tot ou tard, gbagbo va partir, donc je comprend pourquoi certains militaires attendent qu’ils tombent, et pour ce faire ne sont pas chaud à aller se faire tuer pour une regime illegitime qui va bientot s’effondrer. c’est l’ assassinat des 7 femmes, et la malediction qui en resulte qui fera partir gbagbo et sa clique.

  • Le 14 mars 2011 à 15:29 En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    Merci pour la clarté de l’analyse et le sérieux du style.Tu sais cher confrère en Afrique il n’y a que les opposants qui sont immaculés. Une fois qu’ils s’installent au pouvoir ,ils prennent le peuple pour un mouton à tondre. Un professeur d’histoire qui cumule 7 milliards de dollars comme fortune c’est incroyable. Ce qui est pire chez GBAGBO c’est que tout ça est teinté de cynisme. Quel homme politique et démocrate sérieux peut avoir comme slogan "On gagne et on gagne !" Toute la laideur de l’homme se dégage par là

    • Le 24 mars 2011 à 12:26, par GBAGBO VA ME DJA En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

      Cher ami ,
      GBAGBO ne bougera pas , parcequ’il a gagné les elections
      si ADO votre frère qui je ne sais pkoi refuse votre nationalité avait vraiment gagné les electiosn , il aurait accepté le decompte de voix via les pv .
      Mais sachant qu’en CI et meme au BF 1+1 font deux et non 10 il refuse et sa votre president blaise qi ne respecte meme pas ces ressortissants qui vivent ici le sait , mais il a decidé de meetre leur vie en peril .
      Sachez quer nous ivoiriens preferons mourir que de voir ADO president ,car chez nous on ne donne pas notre mere en mariage a celu iqi a tué notre pere .
      Vous pouvez rèver mai aucune armé ne pourra tenir face à un peuple determiné
      Oui DIEU est avec nous et nous savons que nous sortirons victorieux .
      OUi nous l’avons en 2004 dans l’une de nos chansons
      On a construit leur pays , ils nous appelé indigène
      ON a fait leur palabre , ils nous appelé tirailleur
      Mais pour onus remercier , c’est sur les enfants des tirailleurs vous tirés
      HE HE HE l’ennemi hooo petit a petit c’est devoilé
      Communauté internationale , c’est pour vous
      ONU c’est pour vous
      L’UA c’est pour vous
      Mais la cote d’ivoire cè pour nous
      EMBARGO ET PUIS APRES
      c4EST ARME SEULT ON NA PAS
      MAIS EN COTe D’ivoire il ya otut chez nous
      TUEZ NOUS MAIS ON FINIRA PAS ON EST BEAUCOUP ET ON SE MULTIPLIE
      GARE ET MALHEUR A CELUI QUI TOUCHERA MON PAYS
      Actuelt votre commando invisible , composé de ressortissant burkinabe , zsenegalais et nigerian , prend une dose chez nous
      donc si opvus etes interessés venez , vous aurez votre et vous saurez que la cote d’ivoire n’est pas la libye ni le burkina

  • Le 14 mars 2011 à 23:21, par tonton En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    Il faudrait être aveugle ou endoctriné pour ne pas se rendre compte que la situation en Côte d’Ivoire n’avait rien a voir avec mr Gbagbo ou mr Ado.Les Ivoiriens ont un choix a faire : "avoir une maison et détenir la clé" ou "avoir une maison sans en être véritablement le propriétaire". Il faut juste y réfléchir. bien a vous.

  • Le 15 mars 2011 à 00:21 En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    general mangou est mort

  • Le 28 mars 2011 à 11:17, par SAM En réponse à : Côte d’Ivoire. Dégagez, y’a rien à négocier ! (2/2)

    QUE C’EST TRISTE ! QUELLE AFRIQUE ?MON AFRIQUE.IL N’YA PAS MIEUX TOUS PAREIL.IL YA BIEN LONGTEMPS GBABO AVAIT QUITTE LE POUVOIR SI LES NEGOCIATEURS DE SON DEPART ETAIENT DES EXEMPLES.MAIS TRISTE IRONIE DU SORT,TOUS ASSOIFES DE POUVOIR D’ARGENT,DE FEMMES ET QUI SAIS JE ENCORS...
    PUISQU’ON EST HABITUE NOTRE CHERE FRANCE APRES LA LYBIE viendra s’occuper de....

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Tidjane Thiam en successeur de Henri Konan Bédié. Jusqu’où ?
Côte d’Ivoire : Robert Beugré Mambé nommé Premier ministre
Côte d’Ivoire : L’étrange destin de Marcel Amon Tanoh