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Déclaration de deux OSC sur la situation dans la ville Koudougou

Publié le vendredi 25 février 2011 à 01h09min

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La ville de Koudougou est secouée par une crise sociale consécutive à la mort dans des conditions contestées de l’élève Justin Zongo, le 20 février 2011 à l’hôpital de l’amitié de Koudougou.
De violents affrontements s’en sont suivi les 22 et 23 février 2011 opposant les élèves aux forces de l’ordre et ont occasionnés des pertes en vies humaines et d’importantes destructions de biens publics et privés.

Une telle situation consacre, en effet, des atteintes aux droits de l’homme et met à mal la paix sociale.

Pour ce faire, la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (RADDHO-BURKINA) et le Point Focal du Burkina du Réseau Ouest Africain Des Défenseurs des droits de l’Homme (ROADDH) ont commanditée une enquête sur place pour documenter et procéder à l’établissement des faits afin d’informer l’opinion publique nationale et internationale.
A cet effet, les défenseurs des droits de l’homme :

-  présentent leurs condoléances aux familles des disparus ;
-  expriment leur soutien moral à toutes les victimes des violences ;
-  Demandent la suspension immédiate des arrestations de manifestants ;
-  Exigent l’arrestation le ou les policier(s) identifié(s) dans cette affaire en attendant des investigations plus poussées ;
-  Recommandent aux autorités nationales et locales de prendre toutes les dispositions idoines pour ramener le calme partout où besoin sera.

Ouagadougou le 24 février 2011
Ont signés :

SAWADOGO Lookmann : Point Focal du ROADDH/Burkina
Mathias TANKOANO : (RADDHO-Burkina)

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Vos commentaires

  • Le 25 février 2011 à 03:59 En réponse à : Déclaration de deux OSC sur la situation dans la ville Koudougou

    C’est bien dit et c’est ce qu’il faut faire pour calmer la situation. Mais nos autorités n’ayant jamais appris à reculer dans ce genre de situation, c’est wait and see. Pourtant il va falloir commencer à emprunter ces chemins avec les citoyens car dorénavant rien ne sera comme avant au Burkina Faso, notre chère patrie

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