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LETTRE AU MENA ET AU MFPRA : "Vous êtes notre dernier recours"

Publié le vendredi 11 février 2011 à 01h08min

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Des enseignants du primaire de la promotion 2003-2004, à travers cette lettre ouverte, espèrent leur reclassement effectif.

Madame et Monsieur les Ministres, une nouvelle année commence avec son cortège de défis à relever à travers les missions qui vous sont assignées dans vos différents départements ministériels. Voudriez-vous bien recevoir nos vœux les meilleurs empreints de santé, de succès, de paix et de prospérité sur les nombreux chantiers de 2011. Toutes nos félicitations de cette confiance renouvelée à votre endroit par les plus hautes autorités de notre pays.

Nul doute que c’est au regard de votre dynamisme et votre sens managérial dans le souci d’impulser le développement à travers une administration efficiente qui vous ont valu ces nominations respectives. Car ne dit-on pas qu’on ne change pas une équipe qui gagne ? Il n’y aura rien à dire si nos actes de tous les jours étaient empreints de perfection. Nous sommes des agents publics de l’Etat engagés dans le noble corps de l’enseignement primaire, promotion 2003-2004. Nous accomplissons notre mission avec dévouement aux fins de faire reculer les frontières de l’ignorance dans notre chère patrie, le Burkina Faso.

Présentement, une situation nous inquiète énormément et nous usons de ce droit pour nous adresser à vous par voie de presse à travers une lettre ouverte. Croyez en à notre bonne foi, toutes les voies de recours ont été épuisées pour tenter de comprendre la situation que nous vivons. Nos inquiétudes s’amplifient de plus en plus car nos interrogations restent sans suite. En effet, depuis notre admission au Certificat d’aptitude pédagogique (CAP) de la session de 2009, nous devrions être reclassés en catégorie B1 à partir de janvier 2010 conformément à notre nouveau statut et à la législation qui régit notre corps.

Au-delà du diplôme et de la décision d’admission que nous avons pus obtenir, jusqu’à la date de fin janvier 2011, notre situation est restée en l’état. Nous ne savons que faire. Cela est non sans conséquences au triple plan psychologique, moral et financier sur nous et nos familles respectives. Nous osons même rappeler que cet équilibre est nécessaire pour accomplir avec efficacité notre mission. Messieurs les Ministres, notre cri du cœur concerne des milliers d’instituteurs certifiés qui sont désespérés par cette situation on ne plus inconfortable.

Vous êtes notre dernier recours pour espérer voir diligenter ce dossier afin de trouver une solution urgente à notre préoccupation. Nous ne doutons pas un seul instant de la promptitude de votre réaction pour toute mesure tendant à améliorer le rendement de vos agents sur le chantier de l’éducation, le pilier du développement de notre pays. Dans l’espoir d’une suite favorable à notre requête, veuillez agréer, Madame et Monsieur les Ministres, l’expression de notre profonde considération.

Des enseignants de la promotion 2003-2004 inquiets de la situation de leur carrière

Le Pays

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