LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

Publié le vendredi 4 février 2011 à 03h24min

PARTAGER :                          

En Afrique il n’y a pas que la Tunisie et l’Egypte qui préoccupent l’administration Obama en ces temps de vagues révolutionnaires tous azimuts au Maghreb. C’est le message qu’a voulu livrer le sous-secrétaire d’Etat adjoint américain, William Fitzgerald, qui animé, hier 3 février 2011, depuis son bureau au Département d’Etat à Washington, une conférence téléphonique sur la crise poste-électorale en Côte d’Ivoire, avec notamment la mise en place par l’Union africaine du panel des chefs d’Etat devant désormais résoudre la préoccupante situation ivoirienne.

Une heure d’horloge. C’est le temps qu’a pris le sous secrétaire d’Etat adjoint au sein du Bureau des Affaires africaines, William Fitzgerald, pour répondre par téléphone aux questions des journalistes de l’Afrique francophone sur la crise poste-électorale en Côte d’Ivoire.
A l’étape actuelle de la crise ivoirienne, l’on peut retenir de l’intervention de monsieur Fitzgerald que les Etats-Unis s’alignent derrière la mesure de l’Union africaine mettant en place un panel de chefs d’Etat pour résoudre en un mois la situation politique en Eburnie.

En clair, l’option militaire n’est plus primordiale, même s’elle n’est pas à exclure totalement ; l’essentiel étant de faire en sorte que le problème se résolve pacifiquement, dans la sécurité, sans guerre civile. « Il faut essayer, même si c’est mille fois de résoudre le problème ivoirien ».

Et si le panel échoue comme les précédentes initiatives ?

Cette éventualité, à en entendre le « Monsieur Afrique de l’administration Obama, n’est pas envisageable. Car, « C’est la dernière chance qui est offerte à Gbagbo pour quitter dans la dignité sa fonction de chefs d’Etat ». Et d’expliquer que le président sortant ivoirien « doit savoir qu’il ne doit pas jouer tout le temps avec la communauté internationale, ses voisins de la CEDEAO ». Pour Fitzgerald, Si Gbagbo s’hasarde encore à se foutre du panel de l’UA, il sera complètement isolé sur la scène internationale.

Sur le rôle même du panel dans la sortie de crise en Côte d’Ivoire, le sous-secrétaire d’Etat adjoint pense que sa mission, ce n’est pas de recompter les voix, mais, peut-être de vérifier les procès verbaux, vu la clareté de la victoire d’ADO. Pour ce qui est des exactions commises sur les populations, William a indiqué que des investigations allaient, une fois la crise résorbée, être menées pour situer toutes les responsabilités. « Les auteurs de ces exactions seront identifiés et jugés », a-t-il martelé, invoquant l’ONU et le Conseil des droits de l’homme de Genève qui sont déjà saisis de la question.

Philippe Dacoury Tabley vers une interdiction de voyages aux USA

William Fitzgerald

L’ex-gouverneur de la BCEAO Philippe-Henri Dacoury Tabley va-t-il figurer sur la liste des personnalités sanctionnées pour leur soutien au régime Gbagbo, comme c’est le cas à l’heure actuelle avec l’Union européenne ?

Du côté américain, pas pour l’instant, parce qu’il faut d’abord établir les preuves matérielles du soutien, ce qui n’est pas facile à faire. Toutefois, il pourrait être interdit de voyage aux Etats-Unis.
Autre chose important de la conférence de William Fitzgerald : l’importance que les Etats-Unis accordent aux sanctions financières en vue d’amener, sans casse, le régime Gbagbo à tomber de lui-même, comme « un fruit mûr », selon l’expression du président Ouattara. C’est pour cette raison, explique le sous-secrétaire d’Etat, les sanctions américaines ne visent que l’entourage du président sortant.
Mais, comment les USA comptent-ils s’y prendre pour éviter à l’Afrique, qui abrite cette année une quinzaines de scrutins, le syndrome ivoirien ?

Là-dessus, l’avis de William Fitzgerald est que tous les Etats concernés doivent savoir s’inspirer des bons exemples comme en Guinée ou au Niger, où la communauté internationale a joué sa partition à travers le déploiement d’équipes d’observation. « Chaque pays doit avoir des mécanismes propres de gestion pour donner des gages d’élections transparentes et justes », a-t-il conclu.

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 4 février 2011 à 10:07, par AN En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    ya trop de dernière chance à ce monsieur.il finira par avoir comme toute dernière chance de terminer ce mandat usurpé.fo stopper tout ça.ya en mare

  • Le 4 février 2011 à 10:18, par aztech En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    Tant la communauté internationale en général que l’union africaine, nous concocte une sauce pimentée qu’il nous sera difficile de digérer. Je ne me doute pas que les bla bla bla dit ça et là vont finir par profiter à Gbagbo. Même les idiots savent à l’avance l’issue de la mission du panel de chef d’Etat en Côte d’Ivoire. Les différents protagonistes ont déjà clairement affiché leurs positions respectives.
    Alors, je crois qu’il est temps de refléchir sur une solution rapide et définitive que d’occuper l’esprit des gens avec des propositions sordides et vouées à l’échec.
    Interrogez vous sur la situation en Egypte. Qui fait bouger les choses ? C’est la population elle même. Pourquoi vouloir forcement libérer un peuple qui ne sent pas opprimé au point de prendre son destin en main en menant une lutte noble.
    Les ivoiriens veulent -ils vraiment le départ de Gbabgo ? Si oui pourquoi une telle morosité de leur part. En 2 000, ce sont les ivoiriens qui ont fait installé Gbagbo au pouvoir lorsque Guéi voulait faire un coup de force. Pourquoi aujourd’hui, ils n’installent pas ADO au pouvoir, puisque c’est à peu près le même scénario. Répondez à ces différentes questions et vous aurez résolu le problème de la CI.
    Bien à Vous !!!!

    • Le 4 février 2011 à 13:11, par Moussa En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

      Vous avez très bien dit. Je ne comprend pas pourquoi il n’y a pas de nos jours de marches pacifiques pro-Alassane ne serait-ce que dans le Nord protégé par les forces nouvelles alors que chaque jour que Dieu fait, les marches pacifiques pro-Gbagbo se multiplient.? Quelque chose ne va pas !

    • Le 4 février 2011 à 13:35 En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

      Les ivoiriens ont peur. lorqu’ils sortent pour marcher pacifiquement on tire sur eux à bal réel. Les oposants sont enlevés nuitamment chez eux et executés.Rend toi là bas et tu comprendras.On ne peut pas comparer la cote d’ivoire à l’egypte ,les militaires egyptiens ne tirent pas sur la population desarmée et Moubarak n’a pas fait appel à des mercenaires pour defendre son regime. C’est parce que les ivoiriens ne veulent pas de Gbagbo qu’ils ont majoritairement votés par Ouattara.

    • Le 4 février 2011 à 14:31, par matyp & K’Emp En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

      aztech >> Le problème actuel de la Côte d’Ivoire est lié à l’implication de l’ONU et de ses alliés dans le processus de paix engagé en RCI depuis 2002. La situation de la RCI n’est pas comparable à ce qui se passe en Egypte ou en Tunisie puisque là-bas, ils n’ont pas vécu de guerre civile ni de division de leurs pays en deux.

      Comparons donc ce qui est comparable ! Je comprends la position des Occidentaux et la CEDEAO dans cette affaire, parce qu’avec tout l’argent qu’ils ont dépensé pour régler ce problème, il leur est insupportable d’accepter qu’un seul homme vienne tout gâcher sous des prétextes fallacieux. Je doute fort d’ailleurs que vous-mêmes, aztech, vous soyez d’accord si quelqu’un vous fait pareil : par exemple, vous payez les frais d’hospitalisation d’un malade et vous vous rendez après compte qu’il n’est pas malade, du tout, et qu’en plus, il refuse de quitter sa chambre d’hôpital sous prétexte que les médecins se trompent, et tout ça à vos frais.

      En outre, votre comparaison ne tient pas compte de la position de l’armée dans ces pays. Actuellement en Afrique du Nord, les militaires ne tirent pas sur la population, alors qu’en RCI, les FANCI n’attendent même pas que les gens manifestent avant de se mettre à tirer.
      Le peuple ivoirien a déjà beaucoup souffert pendant la crise et est allé voter pour changer la donne... Et avec ça, le Gbagbo monopolise, et de façon gauche, le pouvoir !

      En résumé, comparons ce qui peut être comparé et retenons une chose : on ne profite pas impunément de l’argent des contribuables (surtout de pays étrangers) sinon on est qualifié de voleur et traité tel quel.

    • Le 4 février 2011 à 14:36, par keystone En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

      it is nothing else to add on this comment if the people from ivoiry coast want him to go they will done it

    • Le 5 février 2011 à 13:35, par L’Homme Fort En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

      Salut AZTECH ! Le contexte ivoirien est tout autre. Le boulanger ivoirien est un Sphynx en politique. As-tu appris son slogan de campagne ?"on gagne où on gagne". Cela signifiait que GBAGBO voyait sa défaite à l’horizon et il a pris ses adversaires de cour en mettant en place cette stratégie machiavélique qui était de museler et les militaires républicains et la population civile pro ouattara ou pro RHDP afin de ne pas leur concéder le moindre temps, ni le moindre moyen de défense. Contexte différent de ceux de la Tunisie et de l’Egypte.Avec la répression on ne peut pas qu’elle qu’en soit la cause qu’on défend mener le combat à son terme.Si les FDS se comportent comme les militaires tunisiens ou égyptiens, on assistera à un renversement rapide de la situation.

      • Le 5 février 2011 à 17:20, par le visionnaire En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

        comme j’aime le dire, on est dans une partie de jeun de dame. D’un camp Gbagbo et de l’autre toute la Communauté Internationnale. Gbagbo, c’est le spécialiste, le stratège, et l’autre partie malgré l’impression qu’elle donne d’être experte, est en réalité d’un amateurisme incroyable ; alors, dès que la partie adverse avance le doigt pour avancer un pion, Gbagbo anticipe déjà où elle va le placer, et comment lui retirer en même temps plusieurs pions. et voilà encore que les forces sont divisées : Tunisie, Egypte, peut être que André Mba Obame parviendra à son tour à attirer les attentions, l’Algérie qui promet, le Yémen quelque part là-bas et j’en passe, alors que le modèle Nigérien est en passe de passer sous silence. comme quoi, le Bien, le Bon attire peu. Vivement que l’on s’inspire de l’exemple Nigérien.
        Je poursuis la réflexion. Le cas Nigerien, je pense bien a réussi parce que la Junte qui s’était accaparé du pouvoir n’a pas eu la même pression qu’en Côte d’Ivoire. Sinon, elle aurait pu durcir sa position et voiloir s’accapaper de la chose pour de bon. quelque part, il y a trop d’ingérence en Côte d’Ivoire aussi.

      • Le 5 mars 2011 à 08:51, par myskip11 En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

        L homme fort je voydrais attirer ton attention sur le slogan ’’on gagne ou on gagne’’.ce slogan est souvent utiliser pour supporter les elephants joueurs mais est ce a dire que lorsqu ils perdent on change le score en leur faveur comme le dit le slogan ?

  • Le 4 février 2011 à 12:07, par lepeul En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    ça fait 6 ans que je lis les commentaires sur faso.net
    c’est la première fois que je vois un commentaire intelligent et plein de sagesse.............
    bravo monsieur

  • Le 4 février 2011 à 13:29, par Gochoco En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    Aztech a tout dit !!! le reste c’est du verbiage creux, nous l’avons mis là, nous ne voulons pas qu’il parte, alors qu’ils continuent à ergoter pour se donner l’importance qu’ils n’ont pas à nos yeux !!!!

  • Le 4 février 2011 à 13:35, par yadega En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    En effet, moi aussi je lis souvent les commentaires sur ce site et j’avoue que le commentaire d’Astech est plein de bon sens : Il est clair, net et précis.
    Pourtant, dieu seul sait à quel point je souhaite le départ du boulanger !

    Alors là, Je m’incline !

    Yadega

  • Le 4 février 2011 à 16:27, par donia En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    les ivoiriens sont un peuple plein d’humour pacifique et civilisé, malheureusement ils ont affaire a un président grossier, et qui tue tous les jours pour asseoir son pouvoir. que peut donc faire un peuple sans défenses face à une cohorte de loups enragés ?
    que ce soit en TUNISIE en EGYPTE ou autre on a compris que c’est l’armée qui peut faire basculer un régime. soit qu’elle soutien le peuple dans ce cas elle ne tire pas sur le peuple soit elle protège le pouvoir alors c’est le massacre. en cote d’ivoire les généraux ont choisi de massacrer le peuple et ils l’ont dit.

  • Le 4 février 2011 à 17:30, par Malo ma mon En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    Moi je n partage pas ce PDV de Aztech
    pour la simple raison qu’il ne faut pas comparer des situations qui ne peuvent pas l’être
    1. Les Ivoriens que nous sommes sommes sorti en Dec , LG n’a pas douté un seul instant pour tirer sur des manifestants aux mains nues qui partaient à la RTI, les tueries ont eu lieu dans les quartiers (Abobo, koumassi, treich) souvent à des dizaines de kms de la RTI, ceci a refroidi les gens car depuis des années, les tueries continuaient
    2. en Egypte & en Tunisie, l’armée a decidé clairement de ne pas se ranger du coté du dictateur, l’armée embrassait les civils aux mains nues, le # de la rCI ou l’armée est ligotée par qq generaux qui ont fait allegance à LG et toutes les poudrières sont vides, il est parti stocker les armes ailleurs et il n’y a qq qq militaires qui ont accès
    3. le peuple Ivorien contrairement à ce que vous pouvez n’est pas resté statique, il n’y a qu’à voir les evenements d’Abobo pour s’en rendre compte
    c’est trop facile en restant à des milliers de kms de critiquer le silence apparent des gens
    face à un dictateur qui a tout fermé, muselé les militaires qui ne lui sont pas fideles car sans arme, voulez vous qu’il y ait un autre carnage de longue portée car il n’hesitera pas encore une seconde à ouvrir le feu sur les honnetes citoyens
    en 2000, le General Guéi n’a pas voulu faire le bain de sang, survolant la ville, il a constaté l’emeute et clairement il s’est retiré, je vous signale qu’en 2000 Doué Mathias (l’ex CMA) avait fait allegance à LG et appelé sur RFI à reconnaitre sa victoire, evidement,les armes sont la clé dans cette histoire
    si mm les civils pouvaient avoir des armes pour se proteger vous auriez vu clairement le changement de camp
    et en plus avec un president ADo qui n’a pas privilegié cette situation pour l’instant
    mais nous ne desesperons pas et comme on le dit au niveau du peuple, Malo ma mon ban (le riz n’est pas encore pret) pour une revolte sevère populaire qui pourra tourner à la chienlit
    et finalement n’oubliez pas une donnée sociale de la real politik
    Abidjan est un fief de LG , il a gagné ici et c’est normal donc que les contestations Abidjanaises soient etoufées rapidement alors que tout part d’ici, le reste du pays regarde b’abord Abidjan
    et j’espère que vous n’allez pas resté là bas et dire Et Dieu, tu as vu comment il a masacré les gens !!
    Que Dieu nous aide

  • Le 4 février 2011 à 20:12, par laura En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    chapeau à aztech : le dernier intervenant parle de marche pacifique, avec les dozos armés, un frère arrête , on est au pays et on voit et entend. à l’intérieur, les rebelles attaquent et tuent (duékoué,divo,lakota). Abidjan on a vu le dos du nageur et on a pris les dispositions ; 1er gaou n’est pas gaou... Si vraiment les gens ne voulaient pas de LG, je pense sincèrement qu’il serait parti depuis. Tu sais bcp com moi n’ont pas digéré les tueries de 2002 et défendent la république. Qd vous allez comprendre cela va changer votre manière de voir. Je ne donnerai jamais ma maison à un rebelle. jamais !!!

  • Le 4 février 2011 à 21:33, par akiliba En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    Ecoutez ! j’ai l’impression que certains continuent à penser que la négociation fera partir Gbagbo du pouvoir usurpé ! Mais ils font semblant ! Gbagbo lui-même a dit clairement en Décembre qu’il ne partira pas du pouvoir.
    Par conséquent, si ce n’est pas par la force, je ne vois pas comment une négociation le fera partir après qu’il s’est longuement moqué de la communauté internationale.
    L’UA ne fait que perdre le temps à tout le monde. C’est dommage que ça soit encore en Afrique que nous gaspillons le temps dans tout ce que nous entreprenons pendant que les autres avancent. Euh ! pitié ! pauvre Afrique ! quand est-ce que les Africains apprendront à prendre les bonnes décisions à temps !

  • Le 5 février 2011 à 00:24, par Marcellin En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    En Tunisie, pour un mois de manifestation où les gens sortaient dans la rue TOUS LES JOURS, on a dénombré moins de 200 morts et le pouvoir est tombé. En Côte d’Ivoire, pour UNE JOURNÉE de manifestation, on a dénombré plus de 200 morts.

    Si vous ne compatissez pas pour ce peuple meurtri, ne méprisez pas au moins sa souffrance par des constructions intellectuelles, aussi habiles et brillantes soient-elles du genre "Il revient au peuple de se soulever".

    Prenez le cas des élections de 2000, c’est encore plus édifiant : C’est en UNE SEULE JOURNÉE de manifestation que le régime de GUÉI est tombé sans avoir fait le dixième des morts que GBAGBO a fait par la suite lors La manifestation du RDR dont l’objectif n’était pas de demander le départ de GBAGBO du pouvoir mais juste une reprise des élections ; C’était a première fois que l’on entendait parler de charniers en Côte d’Ivoire ! Et malheureusement ce ne sera pas la dernière fois vu ce que nous entendons aujourd’hui.

    Qu’attendez-vous de ce peuple ? Un Rwanda bis ? C’est exactement le chemin du RWANDA qui est en train d’être retracé : Un pouvoir chancelant préoccupé à sauvegarder les privilèges des dignitaires d’un régime corrompu ; un pouvoir qui a recours a des milices et des mercenaires ; qui utilise les médias publics pour instrumentaliser une partie de la jeunesse du parti d’autant plus prête à tous les actes extrêmes qu’elle est en proie au doute. Ne sachant pas la vérité pour la majeure partie, du fait de l’action des médias, cette jeunesse veut s’accrocher à l’espoir qu’elle est toujours majoritaire mais voit bien que dans les faits, dans la vie quotidienne tout comme dans les résultats des élections, cela ne semble pas être le cas. Elle a donc besoin de se rassurer qu’elle domine toujours la situation ; et c’est pour cela qu’elle est prête à tout sans avoir nécessairement la moindre haine en elle. le tout étant arrosé d’une bonne dose d’enseignements religieux tendant à radicaliser encore les position. Moi cette situation me rappelle les FDLR (pour les Fds), jeunes patriotes (pour les interaharmwe), Théoneste BAGOSSORA (pour Philippe MANGOU), MNRD (pour LMP), Radio-télévision milles collines (pour RTI), et la comparaison peut continuer... J’ai froid dans le dos.

    Du côté de la rébellion nous avons notre FPR ; une rébellion suffisamment forte pour prendre le pouvoir et une base arrière suffisamment complaisante constituée du Burkina et du Mali tout comme on avait l’Ouganda et le Burundi pour le cas du Rwanda. Le ghana constituant le bienveillant voisin indolent comme le fût le Zaïre.

    Au milieu et pris dans l’étau, nous avons un peuple qui, sans se haïr, est pris dans une tourmente avec de la manipulation politique au point d’être au bord de la folie due à la désorientation. J’ai un ami Rwandais qui m’a affirmer que jusqu’à la veille de l’éclatement du génocide, il n’ y avait aucune haine entre les communautés ; il m’a fait comprendre que les gens ne se sont pas tués parce qu’ils avaient de la haine les un envers les autres, mais c’était plutôt comme une folie collective qui a éclaté et qui a surpris tout le monde. Les gens se sont retrouvés à s’entretuer sans le vouloir.

    Aujourd’hui, Moi j’ai peur pour la Côte d’Ivoire si la Communauté internationale devait se retirer. Et pas seulement pour la Côte d’Ivoire ; pour toute la sous-région. L’ingérence est plus que vitale. Et heureusement que l’ONU renforce son personnel. Souvenez-vous qu’au RWANDA, lorsque le parti au pouvoir était fin prêt et sûr de l’emporter, ils ont demandé à l’ONU de retirer ses soldats, demandé aux Belges de s’en aller pour leur laisser leur pays. Aujourd’hui, les français sont dans la même posture que les belges au RWANDA : Ancienne force coloniale faisant figure d’armée d’occupation étrangère aux relents néocolonialistes.
    L’ONU, elle, reste l’ONU ; mais a-t-elle tiré les leçons du passé, apparemment puisqu’elle se renforce au lieu de réduire sa mission.

    Mes excuses à ceux à qui ces comparaisons pourront causer un choc.

  • Le 5 février 2011 à 02:28, par chantal En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    Voila ce que je demande a ce Monsieur, qu’l s’habille en boubou et va en Cote d’Ivoire avec sa carte d’identité du Faso le soir à 20heurs à ABOBO à l’heure actuelle s’il revient alors nous pourrons discuter. Ghagbo est devenu fou il n’a plus sa raison. Il fait tirer sur son peuple à balle rèelle. Savez vous combien de burkinabés, maliens, guinéens, sénegalais, brulé dans les fours pour ne pas laisser de trace Monsieur je suis ivoirienne mais depuis le 28 je suis obligée de me droguer pour dormir il n’y a plus de lexomil dans nos pharmacie tous ivoiriens conscients n’ont plus de someil alors taisez vous, nous souffrons trop de voir nos amis et voisins nos serviteurs disparaitres attention GHAGBO est devenu fou avec son clan, je vous en prie taisez vous taisez vous il n’y a pas d’excuse qui puisse pousser un homme a agir ainsi, allez à Koumassi voir nos frères qui souffrent dans leurs chairs et dans leur âmes taisez vous Monsieur c’est trop grave pour être vrai je vous le dis l’histoire de GHAGBO C’est la folie une vrai folie qu DIEU Epargne la Cote d’Ivoire et ses habitants

    • Le 6 février 2011 à 20:53, par danielle kouassi En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

      cela m’étonnerais que vous soyez ivoirienne et si vous êtes ivoirienne prenez le début de la crise, je suis ivoirienne vivant en france et j’ai mal pour mon pays car ce n’est pas la côte d’ivoire que j’ai connu, j’ai grandi et fais mes clases primaires secondaires avec des burkinabès (et même été fiançée à un burkinabè), des maliens sénégalais ghanéens sont tués !!!!, faites un tour à daloa la majorité des habitants de la ville est d’origine malienne à meagui burkinabè j’ai condamné de toute mes forces l’ivoirité parceque bon nombre de ces populations d’origines étrangères sont en côte d’ivoire depuis 3 ou 3 générations, et peu d’entre eux ne savaient même pas par où se trouvait la route du burkina où du mali
      ce que vous dites est très grave car la côte d’ivoire partage l’histoire avec ces pays je prends juste un exemple lorsque le probatoire a été instauré en côte d’ivoire bon nombre d’élèves récalés se retrouvaient au burkina, vous habitez abidjan documentez vous sur ouezzin coulibaly, faux et archi faux les ivoiriens ne sont pas contre les personnes s’habillant en boubou si tel était le cas beaucoup de gens seraient morts dites moi les forces nouvelles sont des saints, les 61 gendarmes froidement assassinés avec leurs familles alors qu’ils se rendaient avec un drapeau blanc sont pas des êtres humains ? les femmes enceintes éventrées, des personnes etouffées dans des cuves chauffantes , les bceao de bouaké man korhogo dévalisées,la liste des méfaits des fn est longue
      si vous n’aimez pas gbagbo c’est votre droit, moi je suis bété de gagnoa mais j ’ai supporté ouattara parceque je le voyais plus présidentiable que gbagbo par ses manières policées et sa connaissance du milieu des hautes finances il pouvait apporté un plus à la côte d’ivoire car voyez vous chère compatriote pour être compris des occidentaux il faut parler leur langage, je ne crois que gbagbo soit sanguinaire au point de tuer, c’est un politicien et la côte d’ivoire est en guerre et en période il n’y a pas de moralité voilà pourquoi la guerre est une amuvaise chose, l’handicap de gbagbo c’est son droit plein de nationalisme,ouattara est un technocrate s’il avait été politicien il n’aurait pas fait l’erreur de nommer soro comme premier ministre henriette diabaté qui est du rdr pouvait faire l’affaire ou un personnalité du pdci, les ivoiriens seraient descendus dans la rue pour protester bon nombre d’ivoiriens voit en soro la ersonne qui a apporté la guerre en côte d’ivoire et endeuiller des milliers d’ivoiriens à votre avis les victimes des fn ne sont pas des êtres humains , cette avalanche de soutien de la part des occidentaux ne joue pas à la faveur de ouattara, pensez vous que il aurait débat si ouattara avait pris un premier ministre autre que soro chère compatriote n’aubliez pas que ce sont les forces nouvelles qui ont introduit la guerre en côte d’ivoire et qui a payé le lourd tribut ? les fds, si les ivoiriens tuaient les maliens burkinabè guinéens il n’aurait pas eu de dioulabougou dans les villes et départements ivoiriens
      je dis non à l’ingérence extérieure c’est un problème ivoirien et c’est aux ivoiriens de s’asseoir et de discuter au lieu d’accuser gbagbo à tout bout de champ ,il appartient aux ivoiriens de se respecter et d’apprendre à s’accepter ou de réapprendre à vivre ensemble pour ma part bédié gbagbo et ouattara seront mieux à la touche et qu’ils s’en aillent avec les ouailles de soro et des fn de blé goudé et des patriotes y en a marre on veut la paix en côte d’ivoire

  • Le 5 février 2011 à 09:14, par filrouge En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    en tunisie et en égypte combien de militaires morts ?
    y’a t’il eu des affrontements à l’arme lourde ?
    en côte d’ivoire quand les rdr est dans la rue ça se termine par des affrontements au rpg 7si une partie de la population tunisienne ou égyptienne étaient armée de kalash comme les rebelles en civ ce n’est pas 300 morts qu’il aurait en 1 mois mais 10 fois plus comme en algérie dans les années
    1990

    et au fait je mets au defi quiconque de me dire quand est ce que le rdr a déja fait une marche pacifique depuis que ce parti existe ?

  • Le 5 février 2011 à 10:03, par el kabore En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    Salut je mets en garde Blé Goudé et sa bande contre toute attaque contre son excellence Blaise COMPAORE .Il n’est pas votre camarade.Je ne suis ni militaire ni politicien mais saches que en cas de pepins je ferai de toi (Blé Goude) une affaire personnel.

  • Le 5 février 2011 à 18:30, par Boivard En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    chantal, toi aussi ! Tu es ivoirienne, tu vis en cote d’ivoire et puis...tu ne sais pas écrire le patronyme de laurent koudou ? Tu es une véritable iVOIRIENne. C’est gBagbo et non gHagbo.

    Bien à toi.

  • Le 6 février 2011 à 11:45, par doums En réponse à : William Fitzgerald à propos du panel des chefs de l’UA : « C’est la dernière chance offerte à Gbagbo pour quitter le pouvoir dans la dignité »

    Pourquoi le camp Gbagbo a-t-il peur de Blaise Compaoré ? Il y a de quoi se poser de questions.
    Le facilitateur qui a mené les ivoiriens aux élections.Celui qui a perdu tout son temps et son énergie pour parvenir à la paix, se retrouve aujourd’hui dans le collimateur d’une partie qui a signé les accords.C’est vraiment dommage, quand on a devant soi des hommes sans dignité, sans foi ni loi .La Côte d’Ivoire du père Houphouet ne mérite pas çà.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Tidjane Thiam en successeur de Henri Konan Bédié. Jusqu’où ?
Côte d’Ivoire : Robert Beugré Mambé nommé Premier ministre
Côte d’Ivoire : L’étrange destin de Marcel Amon Tanoh