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Persistance de la crise ivoirienne : William Fitzgerald nous dévoile ce soir la nouvelle stratégie de l’administration Obama

Publié le jeudi 3 février 2011 à 02h25min

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William Fitzgerald, sous-secrétaire d’Etat adjoint au sein du Bureau des Affaires africaines

Que va dire ce soir William Fitzgerald, sous-secrétaire d’Etat adjoint au sein du Bureau des Affaires africaines, sur la crise ivoirienne ? En effet, celui que l’on surnomme le « Monsieur Afrique de l’administration Obama » anime cet après en direction des journalistes francophones une conférence de presse téléphonique sur la situation en Côte d’Ivoire. Ainsi, les confrères nationaux invités pourront participer à l’événement à partir de l’ambassade des Etats-Unis au Burkina, sise à Ouaga 2000.

En sa qualité de responsable de la politique et des opérations de toutes les missions des États-Unis en Afrique de l’Ouest, le sous-secrétaire d’Etat adjoint au sein du Bureau des Affaires africaines, William Fitzgerald, est au four et au moulin dans les foyers de tensions dans cette partie du continent. Mieux, Fitzgerald qui n’a pas sa langue dans poche (sa fonction d’ancien journaliste lui colle encore à la peau) fait pratiquement office de porte-parole de l’administration Obama sur les questions ouest-africaines, notamment sur la crise ivoirienne.

Ainsi, dans une interview accordée à une radio internationale, le 21 décembre dernier, il ne donnait pas plus d’un mois à Laurent Koudou Gbagbo à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire. Le président Gbagbo avait seulement quelques semaines pour remettre le pouvoir à son rival, le président démocratiquement élu selon la communauté internationale, Alassane Dramane Ouattara (ADO) ; indiquant que toutes les mesures étaient envisageables pour déloger l’actuel locataire du palais de Cocody, y compris le recours à la force. Plus d’un mois a écoulé après cette interview fracassante et Laurent Gbagbo reste toujours scotché à son fauteuil présidentiel.

Apparemment les différentes options engagées pour contraindre le président sortant à abandonner son poste à ADO n’ont pas donné les effets escomptés. Et la dernière trouvaille de l’Union africaine de mettre en place un panel de 5 chefs d’Etat pour régler en un mois la persistante crise poste-électorale en Eburnie risque également d’accoucher d’une souris, si toutes les conditions de réussite ne sont pas réunies. Les Etats-Unis sont-ils partie prenante de la nouvelle approche de l’UA ? Quelles sont ses chances de succès ? Le cas échéant, quelles options envisagerait le Département d’Etat, pour ne pas dire l’administration Obama, pour que la volonté du peuple ivoirien soit respectée ? Ce sont, entre autres, les questions auxquelles devrait certainement répondre Monsieur William Fitzgerald.

Qui, il faut le rappeler, avait également été, de 2006 à 2009, sous-secrétaire d’État adjoint au sein du Bureau de la population, des réfugiés et des migrations. Un important portefeuille régional qui englobait l’Afghanistan, le Pakistan, l’Afrique subsaharienne, l’Europe, l’Asie centrale et l’Amérique latine.

Grégoire B. BAZIE

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