Les problèmes qu’il y a eus dans l’arrondissement de Boulmiougou au sujet des lotissements ont conduit bien des observateurs à parier sur un mauvais score du président sortant Blaise Compaoré dans cette zone lors du scrutin du 21 novembre dernier. Mais au finish, le président réélu s’en est sorti avec 64%, ce qui est sensiblement égal au score à l’échelle de la commune de Ouagadougou (64,18%).

Le maire Séraphine Ouédraogo, directrice de la campagne à l’échelle de son arrondissement, avait conscience de ce problème. “Des gens avaient dit qu’à cause de Boulmiougou le président sortant ferait un mauvais score à Ouagadougou, mais le résultat leur a donné tort”, a-t-elle dit. C’est pourquoi elle avait mis la pression sur son équipe et promis un meeting de remerciements.

Chose promise chose due. Dans l’après-midi du 20 janvier 2011, les électeurs, les militants et sympathisants des formations politiques ainsi que des organisations de la société civile qui ont soutenu la candidature du président réélu ont sonné le tocsin du rassemblement. Une multitude de troupes traditionnelles et de vedettes de la musique moderne ont tenu en haleine un public qui laissait voir sa joie d’un travail bien accompli. C’est le chef coutumier de Sonypelsé qui a le premier pris la parole pour remercier les uns et les autres de l’effort fourni pendant la campagne.

A sa suite, Awa Rose Traoré, représentante du directeur provincial de la campagne, Patrice Nikiéma, a salué l’ardeur au travail dont l’équipe conduit par Séraphine Ouédraogo a fait montre et félicité les électeurs pour leur confiance renouvelée à Blaise Compaoré.

“En décidant de renouveler leur confiance au président Blaise Compaoré, les populations de Boulmiougou ont fait le choix de la continuité pour les chantiers de développement et elles ne seront pas déçues. D’ailleurs, les chantiers réalisés récemment dans notre arrondissement et ceux en cours sont là pour nous donner cet espoir”, a souligné le maire tout en exprimant sa gratitude aux électeurs. Elle a rappelé que dans 15 mois les élections couplées des municipales et des législatives auront lieu, d’où la nécessité de maintenir les flammes de la mobilisation.

Abdou Karim Sawadogo

L’Observateur Paalga