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Centre de développement chorégraphique : Des coudées franches pour la promotion de l’art chorégraphique

Publié le mercredi 22 septembre 2004 à 06h49min

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La salle de conférences de la maison du retraité, Antoine-Nanga a abrité, le vendredi 17 septembre 2004, l’Assemblée générale constitutive du Centre de développement chorégraphique (CDC). La nouvelle structure s’est dotée d’un conseil d’administration et d’un bureau pour le démarrage effectif de ses activités.

Initié par la compagnie Salia nï Seydou avec le soutien de l’Etat et de partenaires au développement telle l’ambassade de France, le CDC se veut un cadre privilégié de développement et de promotion de l’art chorégraphique avec une vocation internationale. Confié à un comité de pilotage sous la direction du ministère en charge de la Culture, le projet a cheminé depuis 2001 pour enfin aboutir à sa concrétisation, ce vendredi 17 septembre 2004.

Les travaux ont été présidés par le conseiller technique du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Désiré Conombo en présence des représentants du ministère des Finances et du budget, de la commune de Ouagadougou, de l’ambassade de France, de la compagnie Salia nï Seydou, ainsi que des personnes ressources, tous partageant les idéaux de ce centre.

Cette assemblée, qui a duré toute la matinée, a permis non seulement d’adopter les statuts et règlements du CDC mais également de procéder à la mise en place du conseil d’administration composé de neuf (9) membres et du bureau comprenant quatre (4) membres.

Ce premier bureau du conseil d’administration du CDC, élu pour un an, est présidé par M. Jacques Guingané, M. Raphaël Compaoré, directeur général des Arts, du spectacle et de la coopération culturelle, vic-président, M. Amadou Bourou de la compagnie Fereen en est le secrétaire et Mme Marguerite Sou de la RTB occupe le poste de trésorière.

A l’issue des travaux, le secrétaire général du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Meda Sanhour est venu témoigner une fois de plus l’intérêt que le ministère accorde à ce projet et présenter ses encouragements aux membres des différentes structures du CDC.

Raogo Hermann OUEDRAOGO


Impressions

A l’issue des travaux, le conseiller technique du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Désiré Conombo et le président du bureau du CDC, M. Jacques Guingané, ont donné leurs appréciations sur l’opportunité de ce centre et les missions urgentes à mener.

M. Désiré Conombo, membre du comité de pilotage dans la mise en place du Centre de développement de la chorégraphie : le Centre de développement chorégraphique de Ouagadougou, la "termitière’’, est une initiative de nos compatriotes Salia et Seydou qui ont proposé la mise en place de cette structure dans une vision de mission et de service publiques. C’est ainsi que depuis bientôt 4 ans, nous avons cheminé ensemble avec cette idée et avec le soutien du département de la Culture, de celui des Finances et de celui chargé des infrastructures et des partenaires au développement comme l’ambassade de France.

Nous avons pu ensemble élaborer un certain nombre de textes à savoir un statut qui a fait l’objet d’une discussion durant toute l’année au sein d’un comité de préfiguration ; nous avons également proposé un règlement intérieur et la réhabilitation de sites comme le "foyer des artistes’’ ou le "théâtre Désiré Bonogo’’ pour accueillir donc le Centre de développement de la chorégraphie (CDC).

Dans cette aventure qui est une expérience tout à fait nouvelle, nous avons souhaité que l’Etat, la commune de Ouagadougou, les partenaires de la société civile comme la compagnie "Salia nï Seydou’’ et d’autres associations qui ont adhéré au CDC puissent s’associer dans une dynamique nouvelle pour créer une association de type privé à même de pouvoir fonctionner dans cette vision. Le CDC aura essentiellement pour vocation de travailler au développement de la danse et de la chorégraphie à travers des volets comme la formation, la recherche, la création et la production d’un certain nombre de spectacles. Tout cela dans une démarche et de coopération régionale et internationale.

Aujourd’hui, l’effort est couronné avec la tenue de cette assemblée constitutive qui marque la création officielle du Centre de développement de la chorégraphie (CDC). Toutes les parties impliquées (la mairie de Ouaga, le ministère des Finances, de la Culture, les associations) ont tous pris part à cette rencontre.

Pour nous, cela est une satisfaction et la preuve que le ministère de la Culture croit en ce projet et qu’il le soutient à fond.

Jacques Guingané président du CDC  : A l’instar de tout nouveau bureau ou conseil d’administration il y a des urgences. Il faut d’abord mettre en place tout ce qu’il faut pour que la structrure ait son statut juridique ; ensuite comme c’est un projet qui est en gestation depuis quelques années, il faut saisir au vol les propositions d’aides. Nous allons faire urgence pour que tous ceux qui veulent nous aider le fassent dans l’immédiat.

Sur le plan "budget, construction’’, nous souhaitons qu’au début de l’année prochaine, cela puisse démarrer ; puisque nous avons déjà un terrain et un plan architectural. Enfin, nous devons faire reconnaître non seulement les statuts mais aussi les instances. Pour l’heure, nous écoutons ce que les promoteurs nous présentent comme priorité.

Propos recueillis par Raogo Hermann OUEDRAOGO
Sidwaya

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