Au final, une troupe et 3 lauréates en art culinaire représenteront la province à la SNC Bobo 2004.

A ces phases éliminatoires de la semaine régionale de la culture à Léo, l’Oubritenga y a participé en danse traditionnelle avec les troupes warba de Tamissi et l’école bilingue de Silmiougou et la troupe peulh weltaaré en musique traditionnelle. Salif Bruno Demé et Antoine Kaboré dit Tony Kab ont compéti en vedettes de la chanson moderne. En art culinaire, il y avait quatre participantes.

A travers leurs prestations sur scène, ces artistes ont beaucoup séduit et impressionné.

Des vedettes aux troupes, le public a été servi en spectacles et toutes ont été longuement ovationnées. Pour leur première participation, les élèves de l’école bilingue de Silmiougou ont forgé l’admiration des spectateurs. C’est pourquoi à la proclamation des résultats, la troupe de Silmiougou s’est classée 2e avec 13/20 en danse traditionnelle pool jeune et le warba de Tamissi en 3e place avec 12,40/20 en pool adulte. En vedettes de la chanson moderne, Salif Bruno Demé vient en 2e place avec 13,10/20 et Tony Kab en 3e position avec 12,20/20.

La troupe Weltaaré de Barkoundba est classée 3e en musique traditionnelle avec 10,90/20.

En art culinaire, Pélagie Nana arrache la 1re place pour son zoom koom au petit mil avec 14,50/20 en boisson et la 2e place avec son "boila-boila" (gâteau de haricot) en plats lourds avec 14/20. Elle est suivie de Mme Andréa Kombasseré, 3e avec 13,50/20 pour son ratatouille au couscous de riz.

En plats légers, Ramata Diallo, pour son "gapale" ou farine de petit mil au lait, obtient la 3e place avec 13,50/20. Toutes trois, elles représenteront la province à Bobo en 2004. Quant à Rita Palé, elle a été 7e avec 11/20 pour son riz vert à la sauce tomate en plats lourds.

Insuffisances et difficultés des troupes

Si la participation des artistes à Léo 2003 a été satisfaisante, il faut néanmoins reconnaître que plusieurs difficultés se sont présentées : l’insuffisance de ressources financières, le manque d’encadrement et l’insuffisance de préparation des troupes et départ tardif pour Léo. De ce fait, pour les compétitions à venir et pour une véritable promotion de la culture, il est nécessaire de développer des initiatives, consentir plus d’efforts pour l’encadrement des troupes et déployer plus de moyens pour permettre l’organisation des différentes phases éliminatoires (départementales, provinciales) avant le niveau régional.

Abdias Cyprien SAWADOGO
AIB/Oubritenga