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BARRAGE DE TANGHIN : Un corps sans vie repêché

Publié le mercredi 19 janvier 2011 à 00h05min

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Les usagers de la voie qui entrecoupe le barrage n°2 dans la commune de Nongr- Massom étaient dans une stupeur inouïe cette matinée du 19 janvier 2011. Et pour cause, un corps inanimé d’un homme d’une trentaine d’années environ a été repêché sans vie du barrage par les soldats du feu, alertés à cet effet.

A notre arrivée sur les lieux, nous avons effectivement constaté le corps sans vie qui attirait l’attention des usagers de la voie et des riverains du barrage n°2 de Tanghin. Hommes et femmes étaient attroupés, tant la situation suscitait curiosité et indignation. Les âmes sensibles n’arrivaient pas à résister et par conséquent, évitaient de jeter un second regard sur ce corps sans vie, vêtu en noir et avec les chaussures toujours aux pieds. Il était remarquable qu’il a saigné du nez au regard des traces bien visibles de sang sur celui-ci. La situation laissait tout le monde perplexe d’autant plus que sur les lieux, personne ne pouvait apporter la moindre réponse aux multiples questions.

L’heure était donc aux conjectures. Est-ce un cas de noyade, ou peut-on assimiler ce fait à un cas de suicide, ou encore la situation a-t-elle été provoquée ? Selon les soldats du feu, le corps flottait dans les eaux à quelques sept mètres du bord du barrage. Ils ont procédé par la suite à la fouille des poches de la victime (si on peut emprunter de cette dénomination), aux fins de retrouver des documents d’identification. Laquelle recherche a été vaine. Pour l’heure, on ne dispose d’aucune information sur l’identité de la victime, ni sur sa famille. Sur les lieux, tous attendaient un médecin légiste qui devrait arriver d’un moment à l’autre. Les autorités communales, en l’occurrence le maire de la ville de Ouagadougou et celui de l’arrondissement de Nongr-Massom étaient présents pour constater de visu cette situation bien triste. Quelles que soient les raisons, nous nourrissons l’espoir que dans la mesure du possible, les spécialistes pourront nous éclairer sur les circonstances de ce drame qui demeure pour l’instant, un secret des dieux. .

Roland KI (Stagiaire)

Le Pays

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