LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Simples détails : Ces bouteilles de gaz dans les coffres des taxis

Publié le lundi 17 janvier 2011 à 01h13min

PARTAGER :                          

Depuis maintenant quelques temps, la plupart des taxis à Bobo-Dioulasso roulent au gaz. Autrement, le gaz butane est en train de prendre la place l’essence et du gas-oil. Et cela, les autorités le savent bien. Puisque la presse en a fait cas ; à plusieurs reprises. Une question simple à qui de droit : qu’on nous dise oui ou non si le gaz butane est une source d’énergie moteur au Burkina Faso. Si c’est le cas, alors qu’on le vulgarise et qu’on fasse face, le jour où, aux conséquences de cette source d’énergie à moteur.

En effet, on a l’impression que dans ce pays-là chacun fait ce qu’il veut et comme il veut. C’est dans des coffres que les taxis trimbalent les bouteilles de gaz qui leur servent de carburant. Et quand on sait la dangerosité d’une telle situation au cas où, on est en droit de dire haut et fort qu’il faut y mettre fin. Sinon, le jour où l’un de ses taxis poussifs va prendre feu et avec toutes les conséquences possibles, c’est l’autorité qui va répondre. Puisqu’elle aura laissé faire.

En soi, la trouvaille n’est pas mauvaise. Mais si elle doit être vulgarisée et utilisée comme c’est le cas actuellement, qu’on prenne suffisamment de mesures pour sécuriser les usagers et même les taxis et leurs conducteurs ? N’est-ce pas messieurs les ministres de la Sécurité, du Transport et du Commerce ? Protégez s’il vous plaît ce peuple que, nous supposons, vous aimez. Et pour lequel vous êtes sensés être là.


Ces gares routières dans des stations d’essence

De plus en plus, le phénomène prend de l’ampleur. Les stations d’essence sont devenues des gares routières. Avec tout ce que cela comporte comme danger pour tout le monde. A priori, une station d’essence n’est pas faites pour servir de gare routière. D’où vient donc que ce soit le contraire à Bobo-Dioulasso. A côté du stade Wobi, la station d’essence Shell est devenue une gare routière pour des véhicules venant ou partant vers Bama ou Dédougou. De même, la station d’essence Petrofa, à la place du Paysan est devenue une gare routière. De même que la station Total à l’entrée du marché Koko. Comme ces stations d’essence, bien d’autres abritent des gares routières. Et l’on ne dit rien. Imaginez une seule étincelle dans un contexte de ce genre ? Ce qui n’est pas à exclure quand on sait que les voyageurs de ces minicars et autres camions ignorent qu’on ne doit pas faire usage de feu dans une station d’essence. Attention, le mal est vite arrivé.


Quelle clôture pour notre commissariat central ?

On ose croire que ce ne sont pas ces vieilles tôles qui vont longtemps servir de clôture au beau bâtiment en étages du commissariat central de la ville de Bobo-Dioulasso. Peut-être qu’on aurait dû trouver la solution avant le cinquantenaire. Mais ce n’est pas grave. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. En attendant de savoir pourquoi depuis que les travaux semblent terminés, ce sont ces vieilles tôles d’un certain âge qui servent de clôture au plus grand commissariat de la région des Hauts-Bassins, puisqu’il abrite la direction régionale de la police nationale. En tout cas, ce n’est pas du tout beau. On se croirait dans des townships sud-africains, avec ces maisonnettes faites de tôles ou de matériaux précaires ramassés çà et là. Ce n’est pas du tout digne, d’autant plus que le commissariat est au centre-ville et demeure jusqu’à preuve du contraire, le symbole de la sécurité et d’assurance pour les populations. Malheureusement de cette sorte-là, il n’y a ni assurance ni sécurité. Ces vieilles tôles constituent en elles-mêmes un danger. Vite que ça prenne fin.


Des élèves arrêtés pour falsification de diplôme

Les nouvelles réformes du système éducatif au Burkina Faso font déjà des victimes. D’abord la modification du programme d’études, l’augmentation des frais de dossier du baccalauréat, passeport d’entrée à l’université et puis la présence obligée du Certificat d’études primaires (CEP) dans la constitution du dossier du Brevet d’études de premier cycle (BEPC). Lorsqu’on sait que nombreux sont des élèves qui s’inscrivent dans les lycées et collèges sans ce diplôme, il fallait s’attendre à des difficultés pour ces élèves-là. Parce que l’on pouvait se présenter au BEPC sans pour autant être détenteur du CEP.
Cette année, avec la présence obligée dudit diplôme, certains candidats au BEPC qui jusqu’à présent n’avaient pas pensé à reprendre le certificat se sont vu recalés. Comme à toute situation sa solution, un jeune homme s’est donné le devoir de falsifier des diplômes de CEP moyennant évidemment des sommes d’argent.
Il aura aidé beaucoup à acquérir le diplôme qui leur a permis de déposer leurs dossiers (candidats libres et candidats régulièrement inscrits compris). Ce falsificateur a cependant été arrêté en plus d’autres élèves venus pour se faire établir le diplôme le vendredi dernier. Ils séjournent actuellement à la maison d’arrêt et de correction de Bobo.
En attendant que la justice statue sur leur sort.


A mon avis, Kafhadi n’est pas normal

Mouammar Kadhafi, le potentat libyen serait-il bien anormal ? Il y a des situations face auxquelles, il aurait pu se taire pour ne pas paraître ridicule. Malheureusement, comme le ridicule ne tue pas et que lui-même ne connaît pas la honte, il est toujours en marge de tout ce que tout le monde normal pense et dit. Il est normal que Kadhafi ait peur que ce qui se passe en Tunisie n’arrive dans son pays, et naturellement à lui. Mais de là à regretter la fuite de Ben Ali et à estimer que le peuple tunisien qui souffre aurait pu attendre 2014 pour permettre à Ben Ali de quitter le pouvoir de son propre chef, il y a un pas que Kadhafi ne devrait pas franchir. C’est une injure qu’il fait à ses voisins. Aujourd’hui, une fois de plus il apparaît tellement ridicule que c’est le sort du peuple libyen qu’il faut craindre.

Alors, quand on considère que c’est un Monsieur de ce genre qui veut être à la tête des prochains Etats-Unis d’Afrique, on comprend pourquoi, il faut se hâter lentement à mettre en place une telle structure. A la limite Kadhafi fait honte à tout un continent. Il n’est pas du tout un exemple. Heureusement que les Tunisiens ne l’ont pas du tout écouté. Osons croire que leur exemple inspire l’opposition et le peuple libyen.

L’Express du Faso

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique