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Accès au Collège : Des élèves "victimes" de leur appartenance régionale

Publié le jeudi 13 janvier 2011 à 01h55min

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La rentrée scolaire 2010-2011 connaît la poursuite de la mise en œuvre de la régionalisation des affectations de l’entrée en 6e. Cette réforme a été conçue comme une solution de décongestionnement dans les classes de 6e et d’équité, entre les élèves. La mesure ne cesse de susciter des gorges chaudes dans les grands centres urbains du pays, notamment dans la région du Centre. Elle laisse les élèves, parents d’élèves et partenaires sociaux, dubitatifs quant aux aspects novateurs de la réforme.

« Pourquoi mon fils qui a obtenu plus de 120 points à Ouagadougou (région du Centre) n’est pourtant pas admis à l’entrée en sixième, alors que son camarade de Dori (région du Sahel) y a accès avec moins de 100 points ? » Ce questionnement torture les méninges de bien des parents depuis la rentrée scolaire 2010-2011. Admis sur la même base (nombre unique de points) au Certificat d’études primaires (CEP), les élèves burkinabè voient leur chance d’accès au secondaire diverger selon les régions administratives de leur inscription à l’école.

La nouvelle formule introduite pour élire les effectifs des premières classes des établissements secondaires publics, crée pas mal d’incompréhensions. Les critères de sélection semblent classer les enfants sur la base de quotient d’intelligence et d’opportunité d’accès en fonction des régions.

A cette étape, point de discrimination positive en faveur d’un sexe. L’aubaine d’inscription gratuite de leur progéniture dans les collèges et lycées publics jadis offerte par l’Etat aux enfants méritants ou prétendus tels que de nombreux ménages espèrent pour diminuer les charges liées à la scolarisation, devient de plus en plus inaccessible pour les uns et à portée de main, pour les autres, selon que l’on soit scolarisé à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dori ou Diapaga. Et de nombreux enfants des zones urbaines, brillants en classe de CM 2, admis au CEP et bénéficiant d’un grand nombre de points, risquent de rester sur le carreau, parce que les parents n’ont pas assez de moyens financiers pour leur offrir une place dans l’enseignement privé.

Un paradoxe que tente d’expliquer le directeur régional du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique du Centre, Patindé Thiombiano : « Depuis la régionalisation des admis à l’entrée en 6e, il y a de cela trois ans, les directeurs régionaux transmettent aux ministères en charge de l’Education (MEBA, MESSRS), leur capacité d’accueil pour concilier le nombre de places disponibles et celui d’enfants, en se fondant sur les points obtenus au CEP ». Les données transmises concernent à la fois celles des établissements publics et privés conventionnés de la région. Les deux départements habilités prennent un arrêté fixant le nombre de candidats à admettre en 6è par région sur la base des places disponibles.

L’arrête 252 du MESSRS portant fixation du nombre de candidats en sixième des établissements d’enseignement secondaire général publics et privés conventionnés pour l’année 2010, autorise en son article 2 à affecter « 4 175 élèves dont 3 175 dans le public et 1 000 dans les privés conventionnés ». La Direction régionale du Centre a procédé au classement des admis au CEP sur l’ensemble de la région pour pouvoir retenir les 4 175 premiers pour la classe de sixième.

Hormis les admis au CEP des écoles-pilotes de la réforme qui sont admis d’office en classe de 6e, ne figurent sur cette liste restreinte, au vu du nombre d’enfants de cette tranche, que les élèves ayant obtenu au minimum 133 points. Cette mesure nouvelle tranche avec l’ancien système et reste méconnue des parents. Elle continue de susciter des interrogations et des inquiétudes au sein des acteurs du système éducatif burkinabè.

Un souci d’équité taxé d’injustice

Les concepteurs de la réforme tentent de convaincre que la nouvelle mesure, en application depuis trois ans, poursuit trois objectifs dont la recherche d’équité. Selon la Directrice des examens et concours (DEC) du MEBA, Mme Christine Youl Da, il s’agit de donner plus de chance aux enfants des campagnes. Elle rappelle que dans le passé, une commission nationale siégeait autour du nombre total des admis au concours d’entrée en 6e et répartissait les lauréats sans tenir compte de réalités des régions d’accueil. A cette époque, l’entrée en 6e était perçue comme un concours à part entière dont les règles sont les mêmes sur tout le territoire national. Mme Youl soutient que le constat qui a résulté de cette approche au MEBA, a été que le plus gros lot des admis est issu des centres urbains.

Et pourtant, la loi d’orientation actuelle recommande qu’aucun enfant scolarisé ne quitte le système éducatif avant l’âge de seize (16) ans, qu’il soit de la ville ou de la campagne. La première responsable des Examens et concours argumente que la mesure permet de résoudre le problème de tuteurs auquel les élèves, en provenance des provinces, et obligés de poursuivre leurs cursus en ville, sont généralement confrontés, du fait des affectations parfois « arbitraires ». La nouvelle formule reposerait également sur une volonté de promouvoir l’éducation des filles. Elle part du constat qu’en restant dans leur milieu d’origine, celles-ci ont plus de chance de terminer leurs études. Les autorités en charge de l’éducation aurait ainsi choisi de leur donner plus d’opportunités de se maintenir à l’école et de réussir leur cursus scolaire.

« Ce sont toutes ces raisons qui ont amené les ministères en charge de l’éducation à régionaliser les affectations », soutient Mme Youl. « Ce sont les meilleurs au CEP qui sont admis en 6è par région, au prorata des places disponibles ». Le directeur du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique du centre Patindé Thiombiano, soutient : « On se retrouvait après les délibérations avec pratiquement la moitié des admis dans la région du Centre. » « Alors où les mettre «  ? se demande-t-il. Pour lui, cette mesure a l’avantage de décongestionner les classes qui deviennent plus faciles à gérer.

Le MEBA est obligé de passer par là dans la dynamique de la décentralisation, en attendant le moment où chaque région parviendra un jour, à organiser son propre examen du CEP, indique Mme Youl / Da. Elle soutient que les effectifs deviennent de plus en plus importants et difficiles à traiter au niveau central. A terme, l’entrée en 6e est appelé à disparaître, au nom de l’obligation scolaire.

Déjà, cette barrière n’a plus droit de cité dans les départements-tests de la réforme où tous les admis au CEP ont directement accès à la classe de 6e. La généralisation de cette mesure viendra rayer du système éducatif, l’entrée en 6e qui apparaît comme un parchemin méritoire donnant droit gratuitement, à l’enseignement postprimaire. Son offre gracieuse à tous les enfants du pays ne sera plus une simple ambition que lorsque les infrastructures seront en adéquation avec les effectifs scolarisés dans toutes les contrées. En attendant de gagner ce pari, certains acteurs du système éducatif demandent une révision de la mesure.

Un appel à un sens d’équité et d’égalité entre tous les enfants

Des voix s’élèvent de plus en plus au sein des élèves, des parents d’élèves et des partenaires sociaux pour appeler à une justice scolaire pour tous. Elles se font plus acerbes dans les deux plus grandes collectivités territoriales du pays. Les chiffres semblent léser les enfants qui y sont scolarisés : 133 points pour obtenir l’entrée en 6e dans la région du Centre, 113 dans les Hauts-Bassins, 123,5 au Centre-Nord et 93,5 au Sahel. Des parents jugent « injuste » cette disparité qui illustre la réalité des quotas des admis en 6è cette année dans chaque région. Se sentant défavorisés, ils auraient saisi des syndicats d’enseignants et des Associations de parents d’élèves (APE) pour mieux comprendre et exprimer leur désapprobation face à ces mesures « inéquitables ».

« L’enfant du Sahel n’a pas moins mérité. Celui de la capitale bénéficie de plus de possibilités d’exceller et dispose suffisamment, d’infrastructures auxquelles se référer. Cette mesure résout le problème de la scolarisation dans cette région et les parents sont rassurés d’avoir leurs enfants à côté », justifie la directrice des Examens et concours, Christine Youl. Un son de cloche que les parents d’élèves n’entendent pas de la même oreille.

Ils tiennent un autre langage. Pour le président du Conseil national des Associations des parents d’élèves du primaire, Germain Kaoma, une certaine injustice est perceptible dans la nouvelle mesure, en ce sens que, dans la pratique, des enfants méritants se trouvent écartés du système, victimes de leur appartenance régionale.Ont-ils choisi de naître dans une grande cité ? Il soutient que c’est une voie passible d’exclusion du système éducatif de nombreux enfants qui paraît incompréhensible à l’heure de la réforme actuelle caractérisée par l’obligation scolaire jusqu’à 16 ans.

Pour cela, le Syndicat national des enseignants africains du Burkina (SNEAB) trouve ce texte, appliqué actuellement, contradictoire aux dispositions de la loi d’orientation. Ce partenaire social de l’éducation dénonce son caractère inéquitable et inégal. « Tant qu’il y aura un concours national, il ne saurait y avoir deux types d’admissions. Ou le concours est national et les critères sont uniques pour admettre tous les candidats, ou ce n’est pas un concours national et dans ce cas, il faut entrevoir la révision des textes », proteste le secrétaire général du SNEAB, Sema Blegne. Il est d’ailleurs convaincu que la région du Centre n’exploite pas convenablement sa capacité d’accueil. M. Blegne préconise qu’elle se fonde sur les statistiques de la rentrée estimées plus fiables que de se fier aux chiffres fournis par les chefs d’établissements.

En outre, les syndicats constatent une baisse constante du nombre de places disponibles dans cette collectivité depuis la mise en œuvre de la régionalisation : 6 906 en 2008, 5 267 en 2009 et 4 175 en 2010 soit une perte de plus de plus de deux mille (2 000) places en trois ans. Cette situation place la barre d’admission de plus en plus haut. « C’est surtout la région du Centre qui pose problème. Nous sommes en train de réfléchir à des solutions capables d’améliorer cette mesure », reconnaît la directrice des Examens et concours. Ne faut-il pas envisager un statut spécifique, de plus en plus souhaité aux grands centres ?

Le Centre et ses paradoxes

La région du Centre est celle qui enregistre le taux le plus élevé de scolarisation du pays, mais elle demeure aussi un haut lieu de concentré des couches défavorisées. Pourtant, elle abrite très peu d’établissements publics. Selon le secrétaire général du SNEAB, on y dénombre 29 contre 327 structures scolaires privés . 59 de ces privés ont signé une convention avec l’Etat pour recevoir des lauréats de l’entrée en sixième et en seconde. Pour cette année, les promoteurs concernés ont déclaré 3 000 places disponibles, mais ils n’ont reçu que mille (1000) élèves.

Pour le directeur du MESSRS de la région du Centre, Patindé Thiombiano, l’explication tient au fait que c’est l’Etat qui fixe le nombre d’élèves à affecter dans ces écoles privées. « Le nombre d’élèves destinés au privé conventionné est proportionnel à la capacité financière de l’Etat », observe-t-il. Il ajoute qu’avec l’ouverture de nombreux établissements publics ces dernières années, la part du privé conventionné ne peut que se réduire .

La convention permet au parent de demander une affectation dans un établissement privé qui a conclu un contrat avec l’Etat. Le budget national supporte le coût de la scolarité à hauteur de cinquante mille (50 000) F CFA pour le premier cycle de l’enseignement secondaire général et le parent prend en charge la contrepartie. Les parents ne comptent pas perdre le bénéfice de cette mesure et souhaitent au contraire une exploitation optimale des capacités d’accueil des écoles de la région.

Cependant, les parents d’élèves, assistant à l’amenuisement de la possibilité de scolarisation gratuite de leurs enfants, déplorent l’inadéquation entre la construction d’infrastructures scolaires et l’accroissement des élèves. Le président du Conseil national des parents d’élèves, Germain Kaoma regrette que des enfants et leurs parents paient pour une situation dont ils ne sont pas responsables. M. Blegné enfonce le clou : « Le goulot d’étranglement au niveau du secondaire est de la seule responsabilité de l’Etat qui aurait dû songer au postprimaire dans le cadre du Plan décennal de développement de l’éducation de base ».

Au regard des effectifs des classes de 6e dans les lycées et collèges publics, le syndicaliste s’inquiète que des chiffres erronés circulent dans les statistiques. Devant l’indisponibilité des places au secondaire, il pousse l’ironie jusqu’à se demander si des classes de 6e sont supprimées d’année en année. Le secrétaire général du SNEAB s’indigne de voir paradoxalement, des établissements ne disposant pas de places pour l’Etat, procéder à des recrutements pour complément d’effectifs. Selon les chiffres de la direction régionale de l’Enseignement secondaire du Centre, il a été affecté en moyenne, 42 élèves par classe de 6e dans les établissements publics.

Alors que M. Blegné soutient que rares sont les établissements qui se limitent à ce chiffre. Alors, le SNEAB formule le vœu que les classes de 6e soient exemptes de recrutements parallèles qui affaiblissent les offres publiques, pour permettre à l’Etat de résoudre l’épineuse question du postprimaire. Toutefois, les établissements pourraient compenser en recrutant dans les autres classes. Pour l’heure, les parents réclament une harmonisation de la régionalisation, afin d’établir l’équité entre tous les enfants du pays.

Les propositions des responsables syndicaux et des parents d’élèves concordent en un point majeur : « Offrir une seconde chance aux élèves méritants des régions de postuler pour une autre où la moyenne exigée est moins élevée , avec accord parental ». Les deux parties souhaitent que le personnel enseignant soit renforcé, afin de soulager les établissements contraints de recourir chèrement aux vacataires.

La multiplication des infrastructures scolaires est le souhait le plus cher de tous les partenaires du système éducatif, en attendant la décentralisation effective de l’école et la création des académies tant attendues par l’ensemble des collectivités territoriales du pays. Pour l’heure, l’ambition de rendre l’école gratuite semble être biaisée, si rien n’est entrepris pour sauver les innocents passifs tout simplement parce, qu’ils fréquentent dans les grands centres urbains.

Assétou BADOH (badohassetou@yahoo.fr)


NDLR : M. Patindé Thiombiano (DR) précédemment directeur régional du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique du Centre est actuellement, conseiller technique du ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique. Il était toujours DR au moment où nous l’avons rencontré dans le cadre de ce dossier.


Barre de l’entrée en 6e par région

Régions Nombre de pts

Boucle du Mohoun : .................. 118,5

Centre : ....................................133

Centre-Est : ..............................115,5

Centre-Nord : .............................123,5

Centre-Ouest : ........................... 113

Centre-Sud : ............................... 109

Cascades : ..................................104

Est : ............................................110

Hauts-Bassins : ............................113

Nord : ..........................................116

Pateau central : ...........................103

Sahel : ..........................................93,5

Sud-Ouest : ..................................102

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 13 janvier 2011 à 12:57, par aeugene ILBOUDO En réponse à : Accès au Collège : Des élèves "victimes" de leur appartenance régionale

    De cet article, la journaliste a très bien cerné les problèmes. Les arguments du Syndicaliste sont bien étayés et cohérents. Dommage que parmi les interviewés il n’y ait pas l’avis d’un responsable d’établissement tant public que privé. Ensuite, l’on pas très bien appuyé sur le fait que le Ministère de l’enseignement supérieur fasse du commerce avec nos enfants. Qu’est ce je veux dire ? Pendant que l’on refuse de la place à des enfants méritants par manque de place, l’on vend (il n’y a pas d’autres mots) ces places « manquantes » à d’autres sous prétexte de "complément d’effectif". Sois les effectifs ne sont pas au nombre et l’on donne la place sans contrepartie aux parents soit il n’y a pas de place, et l’on ne recrute pas en complément d’effectif. Cela me semble une bonne logique pour un personnel doué de ….logique.

    C’est dommage donc que les syndicalistes ne prennent pas leur temps pour éclairer les autres et mèner le véritable combat là où il faut et quand ils ont plus que raison pour se ruer dans les brancards quand ils ont moins raison.

    Pour l’affectation des élèves, "soit le concours d’entrée en 6ème est national et l’on classe les enfants par ordre de mérite sur le plan national" ou soit l’on régionalise les examens et chaque région fait son examen et classe ses élèves selon ses capacités. Comme pour les différents concours de la santé ou de l’enseignement de base. Mais l’on ne peut pas compter sur le ministère des enseignements secondaires pour cela. Constatez l’obsolescence de l’arrêté sur les effectifs des classes, remarquez le désordre instauré dans le sport au BEPC, pour passer un examen, il faut payer une fiche d’inscription (2500F), acheter des timbres, payer pour se faire déclarer inapte au sport, payer pour avoir un simple tampon sur sa fiche de sport, un seul centre d’examen pour l’aptitude au sport pour plus de 100 établissements à Ouaga ; et le dédommagement des établissements qui abrite les examens ; et les indemnités des présidents des jurys, et la scolarité des élèves conventionnés de 2009-2010 qui demeure toujours impayée par le Gouvernement à la date d’aujourd’hui. Bref c’est tout un tas de problèmes que l’on GERE, (voila le mot aimé des Burkinabè, « on gère ») au lieu de les résoudre.

    Un autre cas occulté par l’article est le fait que certains élèves d’enfants fonctionnaires qui déménagent avec leurs parents d’une région à une autre se voient refuser l’accès à un établissement public. En clair, vous êtes au Sahel, vous êtes déclarés admis en 6ème. Votre père est affecté entre temps à Ouagadougou. En bon et loyal fonctionnaire, votre père rejoint son poste. Et voilà que son enfant est refusé dans le public parce qu’il n’a pas les points exigés à Ouagadougou. Voilà l’iniquité. Que des parents se déplacent d’une région à un autre à leur gré, OK, mais si c’est un fonctionnaire de l’Etat, qui obéit au Gouvernement, l’on ne doit pas le punir avec ses enfants.

    Comme on le voit, le drame n’est pas la survenance des problèmes. C’est l’autisme des Grands Commis de l’Etat qui ne règlent les problèmes que si cela les intéresse personnellement. Vous pouvez le constater, il est plus facile de commander des imprimés pour un million de francs que de changer une lampe électrique grillée dans un bureau pour 450F. Il vous est plus facile d’avoir une photocopieuse que de réparer pour 500F un robinet qui coule dans un ministère.

    J’ai bien aimé le nouveau programme du PF, "un Burkina émergent". On peut regretter qu’il n’ait pas songé avant à faire émerger l’esprit des Burkinabè, surtout des Grands commis. Quelqu’un l’a dit "notre problème au Burkina sont ses lettrés, ses intellectuels" ! Ils sont le problème au lieu d’en être la solution.

  • Le 16 janvier 2011 à 20:38, par BAD En réponse à : Accès au Collège : Des élèves "victimes" de leur appartenance régionale

    TRES BONNE ANALYSE DE NOTRE JOURNALISTE

    CE QUI M A SURTOUT SURPRIS C EST LE MANQUE DE REACTIONS DES INTERNAUTES FACE A UN PROBLEME SI CAPITAL.ON JASER QUAND IL S AGIT DES PROBLEMES TRAITANT DE DESSOUS DE CULOTTES C EST DOMAGE POUR MES FRERES BUKINABES .LA REFORME PEUT SE JUSTIFIER MAIS IL EST TRES DANGEREUX DE PENSER QUE CEUX QUI SONT AU CENTRE ET DANS LES LES HAUTS BASSINS SONT TOUS DES NANTIS ET PEUVENT PAR CONSEQUENT SE PAYER LE PRIVE.IL FAUT DENONCER AVEC VIGUEUR CE GRAND COMMERCE INSTITUE DEPUIS UN CERTAINS TEPMS PAR LES CHEFS D ETABLISSEMENTS ET LES PROFESSEURS AUTOUR DES PLACES EN 6 EME EN 2ND.IL FAUT QU ON COMMENCENCE PAR SUPRIMER LE RECRUTEMENT PARALLEL QUI INCONTESTABLEMENT LE LIEU DE TOUS LES SALES DELS AU DEPRIMRNT DES PAUVRES ENFANTS.VOUS PARLEZ DES SYNDICALISTES ILS PRENNENT TOUS LES 50000F POUR LA PLACE EN 6EME.

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