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Séraphine Somé/Millogo, Directrice commerciale des éditions Sidwaya : « Je fais toujours mon travail avec conviction »

Publié le jeudi 13 janvier 2011 à 01h56min

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Nous avons rencontré cette journaliste de Sidwaya lors de la sortie du collège directorial dudit « canard » le samedi 8 janvier 2011. Elle avait toujours le sourire aux lèvres. Dévouée, entreprenante et surtout convaincue, elle entend apporter sa pierre à l’édification du journal de tous les Burkinabé. Séraphine Millogo, épouse Somé, puisque c’est d’elle qu’il s’agit est mère de deux enfants et directrice commerciale des auditions Sidwaya depuis près d’une année.

Après le baccalauréat série D à Bobo-Dioulasso, Mme Somé est affectée à la Faculté des sciences économiques et de gestion des organisations. Après quatre ans d’étude, elle obtient sa maîtrise. Admise au concours du Centre de formation professionnelle et de l’information (CFPI) actuel Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), elle est affectée à sa sortie aux éditions Sidwaya comme journaliste, d’abord à Sidwaya magazine, puis à Sidwaya quotidien précisément au desk politique. Jour après jour, et ce durant cinq ans, elle va faire des reportages, des comptes rendus, des interviews, des analyses et bien évidemment des papiers d’initiative.

Elle a couvert de grandes rencontres d’envergure nationale et internationale. Elle a également effectué plusieurs fois des missions avec le président du Faso, Blaise Compaoré. « J’avoue que c’était réellement émouvant » ; confie-t-elle. En effet, ces cinq ans de dévouement et d’abnégation au travail ont amené le directeur général, El hadj Ibrahim Sakandé et toute la hiérarchie du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication à placer leur confiance en elle en la nommant directrice commerciale des éditions Sidwaya. Dans ce service, Séraphine Somé s’occupe essentiellement de la vente des journaux, de la promotion des titres de Sidwaya et de tout ce qui concourt à faire entrer de l’argent dans cette entreprise publique de l’Etat.

Difficultés

Elle avoue qu’elle n’en a pas rencontré en tant que femme. « Les chefs ont eu confiance en moi et me programmaient fréquemment qui pour des reportages qui pour des missions malgré qu’à Sidwaya, le nombre de journalistes soit très élevé (près de 40) », soutient-elle. Des moments qui l’ont beaucoup marquée parce qu’elle se disait que quelque part, l’on reconnaissait ses compétences. Aussi, à la direction commerciale, elle ne rencontre pas assez d’entraves. « Je m’y suis faite rapidement grâce à ma maîtrise en économie de gestion des entreprises, et mon mémoire sur l’économie des médias à l’issue de la sortie à l’école de journalisme », dit-elle.

Pour Mme Somé, la femme est celle qui s’implique véritablement dans la vie du foyer et de la famille. Sur le plan intellectuel, elle pense que les femmes ont les mêmes potentialités que les hommes. Chacun, à sa manière, apporte sa contribution pour une vie meilleure.
Séraphine Somé, née Millogo aime beaucoup son travail et le faut avec conviction. Elle dit aimer également sa famille. Elle déteste par contre l’hypocrisie, source de détérioration des relations.

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

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