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SITUATION EN CÔTE D’IVOIRE : Les avis de Koudougoulais

Publié le jeudi 13 janvier 2011 à 01h56min

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La Côte d’Ivoire traverse depuis plusieurs années une crise politique qui perdure jusque-là malgré plusieurs médiations. L’élection présidentielle présentée comme la solution à la crise est venue compliquer la donne avec deux présidents qui revendiquent chacun la légitimité et la légalité. Dans les lignes qui suivent, des Koudougoulais se prononcent sur cette situation dans ce pays voisin.

Mathieu Valéa, chargé de communication à la mairie de Koudougou

Ce qui se passe aujourd’hui en Côte d’Ivoire est très regrettable. Si nous nous référons à l’histoire politique de ce pays, on peut dire que le vieux Houphouët- Boigny a tout fait pour préserver la paix dans son pays. L’organisation de ce scrutin devrait, en principe, ramener cette paix véritable dans ce pays qui est devenu le carrefour de tous les pays de l’Afrique de l’Ouest. Par rapport à ce qui prévaut aujourd’hui en Côte d’Ivoire, je pense que les gens doivent avoir une analyse beaucoup plus profonde de la situation. Je pense qu’il faut plutôt mettre en place des stratégies pour discuter, échanger et arrêter des clauses à respecter par tout un chacun afin de voir dans quelles mesures la paix pourra revenir dans ce pays. Je suis non violent, donc je refuse une intervention militaire car si cela arrivait, je crains surtout pour les victimes innocentes qui n’ont rien à voir avec le système politique et qui vont en pâtir. Le mieux serait d’approfondir la réflexion parce que partout on prône les négociations et les discussions. La question que l’on pourrait se poser maintenant est de savoir si l’Union africaine et la CEDEAO ont épuisé leurs stratégies.


Xavier François Sondo, secrétaire permanent de la boutique du MBDHP/Boulkiemdé

La situation actuelle de la Côte d’Ivoire est très compliquée et l’on se demande comment cette crise va se résorber vu que les 2 camps campent sur leur position. L’intervention militaire est un peu dangereuse parce qu’elle ne pourra pas se réaliser sans qu’il y ait des pertes en vies humaines. Par rapport aux élections, il faut que les uns et les autres acceptent de perdre parce que c’est la démocratie. Si les responsables politiques de la Côte d’Ivoire ont accepté de faire appel à l’ONU afin de les aider à organiser les élections en lui demandant de certifier les élections, ils devraient accepter les résultats. Je pense que si vous demandez à un coiffeur de vous coiffer dans l’obscurité, ne craignez donc pas qu’on vous coupe les oreilles. Je pense aussi qu’il faut accepter les résultats proclamés par la CEI et tirer des leçons plus tard. Il faut que les gens sachent que s’ils ont opté pour la démocratie, ils doivent l’accepter. La Côte d’Ivoire doit être unie. Les populations sentent aujourd’hui cette crise même dans les brousses et dans les pays frontaliers qui ont comme issue le port d’Abidjan.


Adama Ouédraogo, conseiller municipal et secrétaire général de l’UNDD

L’élection ivoirienne a été naturellement placée sous l’autorité des lois et de la Constitution ivoirienne. Ce principe, rappelé à plusieurs reprises, notamment dans le Protocole du 27 novembre 2010 signé par les deux candidats, fait de cette institution l’instance statuant en dernier ressort et sans appel en matière électorale. Ce que ni la France ni aucun pays ne contestait au lendemain du scrutin. Pour preuve, il y a la déclaration du président français qui se trouve sur le site internet de l’Elysée : « Il appartient désormais au Conseil constitutionnel de proclamer les résultats définitifs dans le strict respect de la volonté clairement exprimée par le peuple ivoirien ».

De la même façon que je respecte, en tant que citoyen, notre Conseil constitutionnel (même si je peux trouver beaucoup à redire), de la même façon, je trouve qu’on doit respecter le Conseil constitutionnel ivoirien. En tous les cas, si on laisse une communauté internationale décider de qui est président en Afrique, c’est la porte ouverte à la recolonisation. Le problème ivoirien est un problème de respect de la primauté du droit, un problème qu’on ne peut régler que par le dialogue. Je ne comprends pas pourquoi on accuserait l’UNDD d’être pro-Gbagbo, comme si c’était mal, comme si nous n’en avions pas le droit.

Cela ne dénote ni d’un esprit républicain ni d’un esprit démocratique. Ceci dit, je vous dirai que les relations de fraternité entre notre président, Me Hermann Yaméogo, et le président Laurent Gbagbo sont bien connues et qu’il en va de même pour les relations entre le FPI et l’UNDD. La guerre n’est jamais le remède idéal pour régler un conflit. Dans ce cas de figure, elle serait désastreuse. Nous notons avec satisfaction que des Etats, de plus en plus nombreux, s’en démarquent comme la Russie, la Chine, le Cap Vert, la Gambie, le Ghana… Même la CEDEAO a mis beaucoup d’eau dans son vin, privilégiant plus le dialogue. La discussion peut amener à trouver des solutions comme le recomptage des voix proposé par Laurent Gbagbo ou l’évaluation du processus ou le partage du pouvoir. Pour conclure, je ne souhaite pas que le Burkina soit au nombre des pays qui envoient un contingent en RCI si cela devait être décidé au niveau sous-régional. Notre souhait est plutôt que le président du Faso reprenne sa facilitation pour pouvoir associer notre pays au règlement définitif de la crise ivoirienne.


Un anonyme Dans la crise ivoiro-ivoirienne

M’option diplomatique ne semble pas la meilleure ; je ne m’opposerai pas à une intervention armée de l’Ecomog en Côte d’Ivoire parce qu’elle n’entraîneraît pas automatiquement une guerre civile. La CEDEAO et l’Ecomog sauront comment éviter une guerre civile puisqu’ils ne s’attaqueront pas directement à la population mais installeront plutôt une stratégie pour déloger Gbagbo sans effusion de sang. Je pense que laisser cette situation perdurer ferait le lit à un avenir incertain de l’Afrique. N’importe quel chef d’Etat africain serait tenté de se comporter de la sorte c’est-à-dire aspirer à une présidence à vie. Et c’est ce qu’il faut éviter. Je pense qu’il faut arrêter cela et je suis pour l’option militaire. Quand la communauté internationale, dès les premiers instants, a annoncé une intervention militaire pour déloger Gbagbo, cela ne m’a pas beaucoup choqué parce que je suis contre l’option militaire mais parce que j’ai trouvé la stratégie très bancale. Comment pouvez-vous dire à quelqu’un de s’asseoir et d’attendre qu’on vienne le déloger ? Malheureusement, cette même communauté a parlé mais n’a pas agi et j’ai bien peur que la situation du Rwanda n’arrive en Côte d’Ivoire. Au Rwanda, la communauté internationale est restée sans agir jusqu’à ce qu’on tue plus de 800 000 Rwandais.

Propos recueillis par Placide ZOUNGRANA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 13 janvier 2011 à 02:59 En réponse à : SITUATION EN CÔTE D’IVOIRE : Les avis de Koudougoulais

    Ohlala !!!!!!!!
    Trop c’est trop !!!!!!
    A quand la fin de cette crise qui perdure ?
    Qu’est-ce la Communauté Internationale attend pour deloger le president sortant afin que la Cote d’Ivoire puisse baigner dans la paix ? Est-ce qu’il faut passer par les negotiations pacifiques alors des innocents perdent la vie chaque jour que Dieu fait ? Est-ce que le president sortant est pret a operer avec ses negotiations ? "To be or not to be, That is the question" Hamlet in Shakespeare. Il ne faut pas que la Communauté International va jouer au medecin apres la mort. A bon entendeur ? Salut !

    • Le 18 janvier 2011 à 11:22, par Yandou En réponse à : SITUATION EN CÔTE D’IVOIRE : Les avis de Koudougoulais

      Trop c’est trop alors prenons les armes et allons tout zigouiller ??? Non mais,il faut se mettre à la place de ceux qui vivent là bas mon frere !! Toi tu es à plusieurs milliers de km de la Cote d’Ivoire alors C plutot pratique !!Il faut regler cette crise pacifiquement !!De toute façon, la solution ne souffre aucunezs ambiguité car si on suit la loi de cet état souverrain, le président Gbagbo est LE SEUL LEGITIME !!!

  • Le 13 janvier 2011 à 07:08, par damne2laterre En réponse à : Appel du 12 janvier 2011 pour la démocratie en Côte d’Ivoire

    Appel du 12 janvier 2011 pour la démocratie en Côte d’Ivoire

    Mes frères et mes sœurs,

    La situation en côte d’ivoire est très grave. Deux camps s’opposent et le pays est divisé.
    Je connais la situation politique de la côte d’ivoire depuis mes nombreux séjours à Abidjan de 1996 à 2001.J’ai ensuite suivi l’évolution de la situation grâce à internet depuis 2002.
    Je ne veux pas revenir sur les facteurs de divisions et les rancœurs passées, ils sont trop nombreux. Il faut maintenant œuvrer pour la paix en côte d’ivoire et le développement de la démocratie en Afrique.

    Je suis Français et je suis farouchement opposé à ce que l’on nomme la Françafrique.
    J’ai été révolté par l’élection de Faure Gnassingbé au Togo ou Ali Bongo au Gabon.
    J’ai acquis la nationalité Burkinabé en 2005 et les 23 ans de pouvoir de Blaise Compaoré représentent à mes yeux un danger pour le développement harmonieux de ce pays qui est aussi le mien.

    Aujourd’hui, j’entends des voix qui s’élèvent contre l’ingérence de l’ONU, de Sarkozy, des présidents mal élus des pays voisins. Certain prennent ainsi parti pour Laurent Gbagbo, le fier patriote qui défendrai l’Afrique contre le reste du monde... et j’ai envie de pleurer.
    J’ai envie de pleurer pour tous ces Ivoiriens qui vivent dans la terreur en ce moment. J’ai envie de pleurer pour tous ces Africains, Burkinabé, Maliens, Guinéen..., qui subissent les exactions de ce pouvoir depuis tant d’années.

    Mes frères et soeurs, vous avez vu comme moi les images de la confiscation du pouvoir par le clan de Laurent Gbagbo. Ce scénario bancal était prévu en cas de défaite dans les urnes. Les suspicions de fraudes, le blocage de la commission électorale, le mensonge du président du conseil constitutionnel, la répression, la terreur, tout devait être fait pour confisquer le pouvoir.
    Je reçois la RTI en France et je me demande qui peut me contredire quand je dis que cette chaine est un instrument de propagande, de mensonges, de manipulation et de haine d’un régime aux abois.

    Je ne sais pas comment finira cette crise. Tous les scénarios sont possibles, surtout les pires. Je lance seulement un appel à toutes les bonnes volontés pour réclamer que le choix des Ivoiriens soit respecté et que la démocratie et la paix s’installe en Côte d’Ivoire et que ce pays soit un modèle pour l’Afrique de demain.

    Merci de faire suivre, de copier/coller, d’envoyer ce message partout autour de vous, jusqu’à la victoire finale.

    Signé : DAMNE 2 LA T’R

  • Le 13 janvier 2011 à 08:30 En réponse à : SITUATION EN CÔTE D’IVOIRE : Les avis de Koudougoulais

    Bien dit.Il n’ya qu’Herman yameogo et quelques fideles pour soutenir Gbagbo de la race de Mussolini d’Hitler de Samuel Do D’Issen Habre ou tout recemmentde Dadis Camara,Dos Santos kumba yala Amadinejad ou de Mugabe.Il a fait au Burkina Faso ce que koudou Gbagbo est en train de faire a son pays.mais tant que le peuple est souverain leur mort politique est plus qu’une evidence

    • Le 18 janvier 2011 à 11:24, par Jonathan15 En réponse à : SITUATION EN CÔTE D’IVOIRE : Les avis de Koudougoulais

      Et il n’y a que des simples d’esprit commez toi pour ne pas savoir analyser cette crise que traverse la Cote d’Ivoire !!!!
      Le président Gbagbo est bel et bien le seul à avoir gagné cette élection !!!!

  • Le 13 janvier 2011 à 13:19, par damne2laterre En réponse à : Appel du 12 janvier 2011 pour la démocratie en Côte d’Ivoire

    Appel du 12 janvier 2011 pour la démocratie en Côte d’Ivoire

    Mes frères et mes sœurs,

    La situation en côte d’ivoire est très grave. Deux camps s’opposent et le pays est divisé.
    Je connais la situation politique de la côte d’ivoire depuis mes nombreux séjours à Abidjan de 1996 à 2001.J’ai ensuite suivi l’évolution de la situation grâce à internet depuis 2002.
    Je ne veux pas revenir sur les facteurs de divisions et les rancœurs passées, ils sont trop nombreux. Il faut maintenant œuvrer pour la paix en côte d’ivoire et le développement de la démocratie en Afrique.

    Je suis Français et je suis farouchement opposé à ce que l’on nomme la Françafrique.
    J’ai été révolté par l’élection de Faure Gnassingbé au Togo ou Ali Bongo au Gabon.
    J’ai acquis la nationalité Burkinabé en 2005 et les 23 ans de pouvoir de Blaise Compaoré représentent à mes yeux un danger pour le développement harmonieux de ce pays qui est aussi le mien.

    Aujourd’hui, j’entends des voix qui s’élèvent contre l’ingérence de l’ONU, de Sarkozy, des présidents mal élus des pays voisins. Certain prennent ainsi parti pour Laurent Gbagbo, le fier patriote qui défendrai l’Afrique contre le reste du monde... et j’ai envie de pleurer.
    J’ai envie de pleurer pour tous ces Ivoiriens qui vivent dans la terreur en ce moment. J’ai envie de pleurer pour tous ces Africains, Burkinabé, Maliens, Guinéen..., qui subissent les exactions de ce pouvoir depuis tant d’années.

    Mes frères et soeurs, vous avez vu comme moi les images de la confiscation du pouvoir par le clan de Laurent Gbagbo. Ce scénario bancal était prévu en cas de défaite dans les urnes. Les suspicions de fraudes, le blocage de la commission électorale, le mensonge du président du conseil constitutionnel, la répression, la terreur, tout devait être fait pour confisquer le pouvoir.
    Je reçois la RTI en France et je me demande qui peut me contredire quand je dis que cette chaine est un instrument de propagande, de mensonges, de manipulation et de haine d’un régime aux abois.

    Je ne sais pas comment finira cette crise. Tous les scénarios sont possibles, surtout les pires. Je lance seulement un appel à toutes les bonnes volontés pour réclamer que le choix des Ivoiriens soit respecté et que la démocratie et la paix s’installe en Côte d’Ivoire et que ce pays soit un modèle pour l’Afrique de demain.

    Merci de faire suivre, de copier/coller, d’envoyer ce message partout autour de vous, jusqu’à la victoire finale.

    Signé : DAMNE 2 LA T’R

  • Le 13 janvier 2011 à 15:56, par agnizo CALIEL En réponse à : SITUATION EN CÔTE D’IVOIRE : Les avis de Koudougoulais

    Apres analyse des avis je pense que le temps est entrain de faire son travail.les injures et menaces à l’encontre de la cote d’ivoire est entrain de tourner au bon sens dans l’opinion des burkinabés car en realité la cote d’ivoire pays pacifique de par son peuplement et son histoire ne veux pas d’homme qui depuis son arrivé sur la scene politique ivoirienne ne fait que proner la violence et la division. l’histoire est là et tetu, les ivoiriens n’ont pas oublié et savons qui est à l’origine de cette crise qui dure depuis plus de 10 ans aussi qu’il instrumentalise ses convictions en realités generale. la cote d’ivoire n’est pas une republique bananier et elle ne le sera jamais le droit c’est le droit fut il dure reste une interdition que nous humains sommes donnés.les ivoiriens sont fatigués de quelqu’un qui par sa soif de pouvoir a toujours voulu brigander le droit voire tordre son cou pour s’installer
    Etait -il neccessaire de vouloir le pouvoir en 1993 à la mort d’houphouet quand le droit ne t’autorise pas(la constitution), etait-il neccessaire en 2000 de reclamer "le pouvoir qui est dans la rue" quand on n’etait meme pas candidat.parfois on peut trouver qu’une loi est hors la loi mais la respecter c’est respecter Dieu, la nature , la vie , l’etre humain jusqu’a ce quelle soit caduque(depasser) pour ainsi dit la changer.sachons respecter nos lois et luttons pour l’independance de nos nations car c’est ensemble que nous serons un continent fort

  • Le 13 janvier 2011 à 17:29, par m.s.y En réponse à : SITUATION EN CÔTE D’IVOIRE : Les avis de Koudougoulais

    Mr Adama Ouédraogo, vous n’êtes pas un conseiller municipal au vrai sens du terme. A vous entendre vous êtes raciste dans votre boulkiemdé. Sinon on ne peut pas comprendre que votre UNDD qui est un parti barbare comme le FPI agit ainsi. Comment peut on supprimer les voies d’une partie du pays et s’auto proclamer et après demander quand circonstance oblige un recomptage ? Où était cette fameuse cour constitutionnelle pour dire le droit, rien que le droit ?
    Avec cette foi, votre undd et Hermann ne seront jamais président au Burkina. Vu votre degré de soif au pouvoir. c’(est vous autre qui ont mis avec hermann, koudougou qui devait être la 3è ville en retard. quand les uns et les autres ont compris koudougou se contruit maintenant. vous êtes dangereux de nature et avec votre parti undd. Ce n’est pas en soutenant gbagbo que undd peut accéder au pouvoir au Burkina. je crois qu’il faut voir les choses clairement. Au Burkina ici l’opposition qui a accepté d’aller aux élections malgré les défaiilences de la carte d’électeur, elle a été battu et a fait recours selon la loi. même si elle n’a pas gagné le procès, mais c’est ça la démocratie, la loi aussi. je ne suis pas un politicien mais je crois qu’il faut être réaliste. on ne peut pas accepter tous les moyens mis par la communauté internationale pour qu’ils soient bafoués par un sanguinaire que suis laurent gbagbo. on ne peut accepter même si c’est au burkina qu’un individu imbécile rétire les résultats des mains de la CEI devant les camera du monde entier et les déchire ? Sont-ils superieurs aux autres ivoiriens ?
    Mr adama ouédraogo suis et lis bien les actualités et non pas écouter ce qu’on te raconte.
    Nul part undd et vous ne sont un jour président de la sorte au BF.
    Merci

    • Le 14 janvier 2011 à 17:56 En réponse à : SITUATION EN CÔTE D’IVOIRE : Les avis de Koudougoulais

      Je suis militant de l’UNDD en plus originaire de Koudougou et je voudrais que le president du parti en l’occurence Herman Yameogo me confirme officiellement que l’UNDD soutient le fait d’exclure une partie de la population de la Cote d’Ivoire, celle du Nord du territoire ivoirien donc de la nationalite et du droiut de vote. Dites le moi pour que je puisse vous remttre ma demission main a main avec tous ceux que j’ai pu embarquer dans mon zele de militant d’une vraie opposition au Burkina

      • Le 18 janvier 2011 à 11:33, par Yéckan En réponse à : SITUATION EN CÔTE D’IVOIRE : Les avis de Koudougoulais

        Je crois que tu as compris de travers car il me semble qu’en fait, c’est le contraire !!!Il me semble que les Burkinabé vivant en Cote d’Ivoire ne peuvent pas voter lors d’une élection dans leurs pays..
        Hermann aurait plus interet à ce que ces Burkinabé justement puissent le faire car la plupart d’entre eux sont contre l’ingérence de Blaise Comùpaoré dans les affaires de la Cote d’Ivoire !!
        Alors pourquoi Hermann demanderai à ce qu’ils ne puissent pas voter ??
        Tu me diras, c’est difficile de te suivre car on ne comprend pas trop bien ce que tu as voulu dire là !!!

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