Cette visite s’inscrit dans la dynamique des nouvelles orientations en vue d’accompagner le gouvernement pour l’atteinte des objectifs d’émergence, mais aussi féliciter et encourager l’équipe des éditions Sidwaya de l’Ouest pour les efforts déployés avec professionnalisme lors de la campagne électorale, la Semaine nationale de la culture (SNC) et le cinquantenaire. Outre cette raison, le directeur général et son équipe ont profité rencontrer certains acteurs de la ville.

Parmi ceux-ci, le directeur régional de la culture, du tourisme et de la communication des Hauts-Bassins, Bitchibaly Dansa, le représentant de l’Etat, c’est-à-dire le gouverneur Pascal Témai Bénon, l’opérateur économique Djanguinaba Barro, le maire Salia Sanou, les communautés religieuses et certains partenaires…. Cette visite de courtoisie, explique le DG, vise à les remercier et les inviter à accompagner Sidwaya, le journal de tous les Burkinabé qui remplit par ailleurs un pan de la mission de l’Etat afin que le Burkina émergent soit une réalité. Un feed-back qui a été appuyé d’une assurance et une forte détermination à accompagner les éditions Sidwaya, pour la dynamique d’émergence du Faso engagée.

Après ces séries de visite bien enrichies d’engagement, le personnel s’est retrouvé dans la salle de rédaction, dans la matinée du samedi 8 janvier pour discuter des " hauts et des bas ", et des solutions palliatives pour les attentes de tous les Burkinabé.

Le DG s’est dit très honoré des nombreux défis relevés au cours de l’année 2010. Certes, l’œuvre humaine n’étant pas toujours parfaite, il les a invités à une mobilisation très active autour des programmes d’activité de 2011. " Travaillons main dans la main afin que 2011 soit meilleur que 2010 ", leur a-t-il demandé. L’édition simultanée du journal entre Ouagadougou et Bobo lors du cinquantenaire en décembre dernier a été une vraie réussite, selon le GD. Une initiative qui a été beaucoup félicitée et encouragée par l’ensemble des acteurs du Burkina Faso.
Quelles activités pour 2011 ?

En effet, " Nul doute que sans information réelle, et sans communication, pas de développement. Les Editions Sidwaya sont justement en phase avec cette philosophie pour un Burkina émergent ", soutient El hadj Ibrahim Sakandé. Cela étant, en terme d’action pour 2011, et ce, sur instruction de l’Etat, le journal de tous les Burkinabé entend asseoir des directions régionales dans toutes les 13 régions du Faso.

De sorte que l’information circule et arrive dans tous les confins du territoire Burkinabé, et partout dans le monde. Le tirage simultané entre Bobo et Ouaga sera aussi consolidé avec la construction d’une équipe forte, dynamique et professionnelle. A cela s’ajoute le relookage de tous les produits Sidwaya à savoir le quotidien sidwaya, le carrefour africain, sidwaya sport, et sidwaya magazine.

L’imprimerie de Sidwaya sera mise à la disposition de toutes les structures décentralisées, tels que les mairies, les conseils régionaux, de même que les ministères et les institutions de l’Etat….à travers des contrats de plan.

Un milliards et demi de nos francs pour le budget de 2011

" Ce n’est pas un secret ", a laissé entendre le DG, Ibrahim Sakandé. Le budget annuel des éditions Sidwaya est de 1 milliard et demi ou environ et est financé par l’Etat. Le reste sera financé sur la base des entrées des travaux qui seront réalisés. " Nous voulons être un établissement public de l’Etat (EPE) rentable. Pas seulement un accompagnateur de l’Etat, mais plutôt un pourvoyeur de devises pour l’Etat ", a-t-il indiqué. C’est un budget qui se justifie aussi par l’accompagnement constant en tout lieu et en tout temps des actions de l’Etat. " Nous devrons être là où l’Etat nous attend, n’importe, où et à n’importe quelle heure ", a rassuré le DG.

Bassératou KINDO

L’Express du Faso