CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
- Le président ghanéen John Atta-Mills
Le président sortant de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, est aujourd’hui en passe de gagner son pari. Nonobstant les multiples pressions internationales qui s’exercent sur lui pour qu’il cède le pouvoir à son rival, Alassane Dramane Ouattara, Gbagbo n’en a cure et donne, en plus, l’impression d’avoir de l’aplomb. Sans doute donc qu’il finira un jour par avoir tout le monde à l’usure.
Certes, on savait jusque-là, qu’en dehors des dirigeants de la "modeste" Gambie, les chefs d’Etat de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) étaient unanimes quant au départ inconditionnel et immédiat de Gbagbo du palais de Cocody et ce, même par l’usage de la force si nécessaire. Hélas ! Les fêlures longtemps redoutées semblent aujourd’hui se dessiner et risquent d’affecter durement la position de l’institution sous-régionale qui, de toute évidence, joue sa crédibilité dans cette crise ivoirienne. En effet, après avoir annoncé le 30 novembre 2010 que le Ghana n’enverra pas de troupes en Côte d’Ivoire, le président John Atta Mills, a cyniquement déclaré vendredi dernier, que son pays ne "prendrait pas parti" dans la crise que vit la Côte d’Ivoire, et soutiendrait le gouvernement "quel qu’il soit". Une attitude caméléonesque qui suscite bien des interrogations : que veut réellement le Ghana ?
Le président Atta Mills tire-t-il profit de la crise ivoirienne au point de se démarquer outrageusement de ses pairs de la CEDEAO ? Ce qui est sûr, c’est qu’il ne saurait arguer d’une quelconque appréhension de réprésailles à l’encontre de la diaspora ghanéenne en Côte d’Ivoire, d’autant que certains pays de la sous-région, en l’occurrence le Burkina et le Mali y comptent plus de ressortissants. Il y a là anguille sous roche, surtout que le président ghanéen avait signé le 7 décembre 2010 le communiqué final de la CEDEAO qui reconnaissait non seulement la victoire de Alassane Ouattara mais enjoignait également Laurent Gbagbo de céder instamment le pouvoir, sous peine d’intervention militaire.
En tout cas, la situation actuelle en Côte d’Ivoire est telle, qu’aucun Etat, pour autant qu’il soit sincère et lié aux décisions de la communauté internationale, ne peut prétendre rester neutre. Refuser de prendre position, c’est faire preuve d’hypocrisie. Et cela, il faut le dire, le président Atta Mills soutient Gbagbo et défend sans doute des intérêts en Côte d’Ivoire. D’ailleurs, il aurait mieux fait de se taire que de nous servir une sortie iconoclaste avec une position apocryphe.
En tant que bel exemple de démocratie dans la sous-région, le Ghana, plus que quiconque, était mieux placé pour défendre le droit et le principe de l’alternance, n’en déplaise à tous ceux qui portent entorse aux valeurs républicaines et au respect des institutions. Pour tout dire, c’est une grave faiblesse doublée de pharisaïsme de la part d’un Etat qui assure actuellement la présidence de la Commission de la CEDEAO, que d’adopter une telle position. Que fera désormais le président de la Commission, lui-même Ghanéen ? Adoptera-t-il la position officielle de son pays ou écoutera-t-il le président en exercice de l’institution, le Nigérian Goodluck Jonathan ? Le président Atta Mills, en réalité, a trahi ses pairs de la CEDEAO et a décidé d’immoler un idéal commun sur l’autel de l’ambition et cela, sous le couvert d’une suspecte neutralité.
Boundi OUOBA
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 10 janvier 2011 à 04:30 En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
Nous nous étions réjoui de l’élection de cet homme mais erreur ! Ce qu’il semble ignorer c’est que si John Kuffuor et son poulain n’avaient pas agi en démocrate il ne serait pas devenu président. Et toute honte bue, il veut jouer à l’équilibriste. A moins qu’il veuille par là dire qu’il compte user des mêmes méthodes pour se faire réélire à la tête du Ghana... on le tient à l’œil !
Dans tous les cas on n’a pas besoin du Ghana pour. Le Nigeria et le BF à eux seuls peuvent faire le travail et proprement.
Finissons-en. Le plus vite serait le mieux !
2. Le 10 janvier 2011 à 09:09, par ubingo (NY) En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
Merci bien pour cet article.Tres sincerement parmi les quelques rares soutiens que recoit ce psychopath de Cocody celui du president ghaneen m’a tres decu.Ayant ete apprecie comme un exemple de democratie (quand bien meme il en a d’autres) le commandant de bord ghaneen a pris une position qui m’amene a s’interroger sur les vrais mobiles.Il n’est pas secret pour quelqu’un que quelque soit le temps que ca prendra Gbagbo va partir.A quoi sert-il de soutenir un probleme comme Gbagbo qui depuis son arrivee au pouvoir a sonner le gla des droits de l’homme et la democratie.A mon avis le president ghaneen souhaite la duree de la crise de son voisin pour conquerir un avantage economique.Avec une longue crise en Cote d’ivoire les operateurs economiques burkinabe,maliens et autres se tourneront vers le port de Tema.Et je pense que c’est dans cet optique qu’Atta Mil entend bloquer une resolution rapide de la crise par l’ejection de Gbagbo par la cedeao.Sinon une telle hypocrisie est incomprehensible.Ma 2eme deception vient de Thieno Monenembo celui a qui apres avoir lu quelques de ses romans avais de l’estime pour.Avec les declarations qu’il a faites sur les media francais je me suis demande s’il avait vendu sa dignite a Gbagbo laurant oubien il a perdu la reflexion.Parlant de recolonisation de l’Afrique par l’ONU l’ecrivain a t-il oublie que ce n’est pas l’ONU qui a vote en cote d’ivoire ?les 54% de voix qu’a obtenu Alassane ne viennent pas de l’ONU.Elle n’a pas non plus battu campagne pour Alassane.Et que dire de l’attitude de conseil constitutionel ivoirien qui sans scrupule a baffoue les lois ivoiriennes.
Que la verite triomphe !
Le 10 janvier 2011 à 12:46, par viery En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
c’est dommage pour un pays comme le burkina, le pays des hommes intègrent, d’agir sans fondement.ça vous coûte combien d’aller en cote d’ivoire pour voir la vérité. le burkina est à un pas de la côte d’ivoire. ça prouve vraiment que vos journalistes ne voyagent pas, le palais présidentiel de côte d’ivoire n’est pas à cocody mais plutot au plateau hééééé voyagez ne restez pas soudés au burkina,comment pouvez vous comprendre que ds un bureau de vote on viole les femmes(des rebelles armées).
le nombre de votant est supèrieur au nombre d’inscrit.
les representants LMP sont chassés et frappés du bureau de vote
des Urnes volées par des rebelles
c’est ce que vous voulez faire croire au monde entier que c’est la democratie ?
Je comprend pourquoi Blaise est entrain de faire 30ans au pouvoir et comment pouvons nous comprendre que en 2011 un president pushiste est elu 80 pourcent héééé vous dormez reveillez vous.
pendant ce temps le burkina est pauvre et tres pauvre. le president Ghanéen connait la vérité maintenant.
erreur, la CEDEAO et UA ont dit quoi depuis leur retour en côte d’ivoire eux aussi ont vu la vérité c’est pour cela ils veulent plus une action militaire.Vous burkinabè si la cote d’ivoire brûle vous le burkina suivra les conséquences.
alors un conseil quand la maison de ton voisin brûle aide le à éteindre le feu et non d’y mettre de l’essence. vous interessez trop aux problèmes de la côte d’ivoire pourtant vous n’arrivez pas à regler le votre.
le president Gbagbo est dans la légalité je suis un italien vivant côte d’ivoire
Le 10 janvier 2011 à 15:00, par sako En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
toi viery, tu es un menteur. si tu étais vraiment en cote d’ivoire, tu aurais parlé des charniers du banco, de monokozï, de derrière la maca. ce n’est pas en zone ex-rebelles du nord. c’est à moins de 30mn du bureau et du domicile de gbabo.retourne en italie et n’emmerde plus les africains
Le 10 janvier 2011 à 16:06, par Abdul En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
Je crois qu’il faut être aussi naïf comme tu l’es actuellement pour tenir de telles positions. Si tu veux, tu passes chez moi, je te lirai à haute voix l’article 64 nouveau du code électoral, qui dit que le Conseil constitutionnel confirme les résultats proclamés par la CEI ou, s’il pense qu’il y a eu des fraudes de nature à remettre en cause de l’élection, invalide le vote, et l’on vote de nouveau dans un délai maximum de 45 jours. Que fais-tu de cette disposition. Ensuite, pourquoi les loubards comme Damana Pikas ont-ils arraché les résultats et les déchirés ?
Je crois qu’il faut voir les choses en face et dire la vérité.
3. Le 10 janvier 2011 à 09:53 En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
il n’y a aucun doute que le président ghanéen tire profit de la crise ivoirienne, et pour cause :
1. une partie du cacao/café ivoirien s’écoule sur le marché international via le ghana ; plus la crise perdure plus les chances du ghana de ravir le 1er rang mondial de producteur de cacao se confirme
2. le ghana, comme l’a dit le 1er commentateur, souhaite détourner les opérateurs économiques de la sous région vers son port, toute chose qui sera bénéfique pour son économie
3. il n’est pas exclu que le président ghanéen cherche à rentabiliser au maxi quelques interets personnels au détriment même du ghana issus des ventes du cacao. Pour toutes ces raisons, il n’est pas étonnant que la tentation soit grande pour trahir ses pairs de la cedeao
4. Le 10 janvier 2011 à 09:59, par marsa En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
le ghana c’est qu’il profit de la crise actuel de la c.i puisque le port de tema est débordé et bcp d’entreprise ce délocalise vers la bas
5. Le 10 janvier 2011 à 11:03 En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
Le Ghana a sa strategie, le Faso aussi et chaque pays a le sien. Quand le Faso aidait les rebelles, le Ghana s’occupait d’autre chose. Pourquoi vouloir un alignement politique qui ne correspond pas aux interets nationaux ? Voilà pourquoi la diplomatie doit entrer en jeu pour arrondir les angles et eviter toute confrontation autant que possible.
6. Le 10 janvier 2011 à 11:40 En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
Comportement typiquement ghanéen. IL veut doubler tout le monde. Même Gbagbo,étant donné que le Ghana profite de la crise ivoirienne.
7. Le 10 janvier 2011 à 12:01, par doums En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
C’est vraiment décevant pour le pays du grand Jerry Rollings, le démocrate.Le Président John attah-Mills aide Gbagbo a gagné son pari.Que le président du Ghana sache que la jeunesse africaine n’oubliera jamais son geste de fossoyeur de la démocratie en afrique.Son nom sera écrit en lettre de sang dans les livres d’histoire de la marche de l’afrique vers la démocratie et la consolidation de la voix du peuple souverain .Que Dieu le miséricordieux fasse éclater la vérité.
8. Le 10 janvier 2011 à 15:04, par Jos En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
Sacré Gbagbo, il est trop fort. Je ne cesse de vous dire que c’est une bête politique. Vous allez tous révisé votre position lorsque toute la vérité sur les tricheries, viols commis lors de ces élections éclatera au grand jour et sans oublier avec une déclaration de M. Ouattara reconnaissant toutes ces irregularités
9. Le 10 janvier 2011 à 15:06, par yamambaala !!! En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
C’est vraiment honteux ce que Atta Mills a fait.
Refuser d’envoyer ses troupes en RCI est légétime et compréhensible, mais aller jusqu’à dire qu’il est prêt pour travailler avec n’importe lequel des deux gouvernements qui sortira vainqueur est une vraie insulte pour la DEMOCRATIE (grâce à laquelle lui il est devenu président du Ghana).
C’est choquant et irritant d’entendre ça de la bouche de lui. A -t-il un seul instant pensé si on lui avait infligé le même sort lors de son élection ?
Il y a des gens à cause de leur manque de logique vont rater le cours de l’histoire.
Excellence Atta mills, nous ne sommes pas en sport où le choix d’adresser ses félicitations à l’équipe vainqueur n’est pas importante(elle est même un exemple de fair-play),
Non, Excellence Atta mills, ce n’est pas du tout un jeu.
Que Dieu sauve la CI.
10. Le 10 janvier 2011 à 15:11 En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
Viery, je trouve qu’il est mieux de se taire quand on ne connait pas. L’expression utilisée pour la présidence ivoirienne est "le palais de Cocody", tout comme "palais de KOulouba" au Mali, "Palais de Kosayam" au Burkina. Donc arrête d’étaler au grand jour ton ignorance.
Concernant l’attitude du président ghanéen, j’avoue que je suis scandalisé. Pour être désigné comme un pays modèle de démocratie en Afrique, Barack Obama a même accepté de séjourner au Ghana pour encourager les autres pays à respecter la démocratie. Et malheureusement, le président Atta Mills est en train de verser à terre le visage de son pays. Quelle honte ! Et s’il n’y avait pas d’alternance, serait-il président aujourd’hui ? C’est honteux pour lui.
Le 10 janvier 2011 à 17:48, par cenquantenaire En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
Absolument d’accord avec toi. Je pense que celui qu’il met le plus mal à l’aise est le Président américain Barrack Obama. S’il pouvait effacer les traces de sa visite sur territoire ghanéen il le ferait sans hésiter après cette mauvaise prise de position envers et contre tous et la morale démocratique. Ce gars là est un businessman. Allez au ghana et vous comprendrez ce que je veux dire. Il cherche coûte que coûte à concurrencer ses devanciers en matière de fortunes personnelles. C’est scandaleux de sa part. Et dire que son ambassadeur au Burkina s’est offusqué des propos tenus par le journal l’Evènenemnt (un journal très très sérieux qui n’écrit pas pour écrire seulement) quand ce dernier revelait des choses pas du tout catholiques sur ce monsieur John Atta Mills au point d’organiser une conference de presse pour faire un "dementi" ?! Et cerise sur sa sortie médiatique il a osé demander que le journal présente ses excuses officielles à son dealer de prési. Ah bel attelage que voici. Je pense que la sortie de son mentor a fini de fermer son clapet. Mais comme je connais mes frères et amis ghanéens, si c’est sur le terrain de la rhétorique que tu les cherche, il n’y aura pas match. Ils sont trop forts (j’en veux pour preuve les débats houleux entre élus dans leur assemblée. C’est tout simplement instructif et gratifiant. Eux au moins ils ne refusent pas la parole à celui qui la demande pendant les sessions par des techniques procédurales tortueuses comme c’est le cas au BF). J’aime à le dire à chaque occasion, pour le ghanéen "business is business" même en politique et surtout pour The Democate Businessman President JAM. Mais faut-il tout de suite se précipiter de le blâmer ? Est-ce que celui ne procède pas d’une stratégie enfin de prendre le boulanger d’Abidjan à son propre piège ? RAppelez-vous nous sommes en politique et en politique tout est possible. Encore une fois, et c’est ma conviction, la position de JAM n’est pas à confondre avec celle du peuple ghanéen tout comme la position de Gbagbo et son clan de bri écervélets n’est pas à confondre avec celui des vrais ivoiriens cad ceux que feu Houphouet a guidé sur le chemin de la paix, de l’intégration, du partage et de la tolérance.
11. Le 10 janvier 2011 à 16:41 En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
Je vous informe aussi qu’il ya une affaire de pétrole entre la frontière ivoirenne et ghanéene et lorsque Gbagbo est aller au ghana pour linauguration il a promis au ghanéen de faire moitiè moitiè pourtant la partie ivoirienne a plus que celle ghanéen. Je ne sais pas si cé pour cette cause qu’il chosit le camp gbagbo
12. Le 10 janvier 2011 à 16:50 En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
Je ne comprends pas que tout le monde fustige le président ghanéen par rapport à sa neutrlité sur la crise poste électorale en CI. N’est-il pas libre de ses opinions ? En quoi l’absence du Ghana ou du Mali empêcherait la CEDEAO d’intervenir muilitairement ? Le Ghana n’est pas oubligé d’avoir la même position que le Nigéria ou le Burkina. Soyons un plus démocrate.
13. Le 10 janvier 2011 à 17:21, par doums En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
C’est grâce à la démocratie et à l’alternance voulu par son prédécesseur démocrate qu’il est parvenu au pouvoir Mr John Attah-Mills. C’est par la clairvoyance des démocrates Ghanaens que le pouvoir est entre ses mains .la reconnaissance des résultats sortis des urnes de challenger d’alors,le fair-play dont il a fait montre ont été salué par le monde entier. Je pense que s’il était à la place de celui-ci, il agirait comme son ami Gbagbo. "Dis moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es."
14. Le 10 janvier 2011 à 19:22, par Sydney En réponse à : CRISE IVOIRIENNE : La neutralité suspecte du Ghana
Merci à tous d’avoir bien repondu à ce Viery que dis je à cette viellerie. (pour ajouter ce les uns et les autres ont dit de très juste à type qui est borné)Tout le monde savais que Gbagbo allais perdre les élections sauf ces partisant puisque Bédié a dit à ses millitants de voter ADO (les 2 poids lourds)sur qui comptait-il à partir de ce moment là c’est le contraire de cette élection qui m’aurait surpris. Et soyons objectif, Gbagbo ne peut jamais gagner les élection au Nord c’est le Fief d’ADO, même s’il y a eu quelque problème le jeu était gagné d’avance. Autre chose si le conseil constitutionnel était juste et s’il pense que dans des bureaux de vote les votes n’étaient pas sincère , il devait annuler dans ces bureau de vote et non dans tous les départements.
Le président Ghanéen a dessus Obama et toute l’afrique. Je pense que le précédent président devait se maintenir par la force. il trop joué au amateur ici même s’il tire des intérêts dans cette crise il devait être un peu intelligent sur cette affaire.