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Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

Publié le vendredi 7 janvier 2011 à 00h13min

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A travers cet écrit, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) se livre à un bilan, visiblement sans complaisance aucune, de ce qui a fait la politique nationale en 2010. Election présidentielle de novembre dernier et révision de l’article 37 ont ainsi été examinés à la loupe par le fondateur du parti, Zéphirin Fiimba Diabré. Il dénonce, entre autres, la campagne à l’américaine qui a été menée dans un pays pauvre, le « chaos organisationnel sans précédent » qui l’a accompagnée, ainsi que la désaffection des citoyen pour l’opération. A été par ailleurs abordée la question du score du gagnant à la présidentielle 2010, Blaise Compaoré. « Ce dernier est élu avec 80% des voix ? mais 80% de quoi et de quelles voix. Que représentent exactement dans notre démocratie 80% de 54% de 20% de Burkinabè qui s’inscrivent pour prendre part à un scrutin ? » s’est interrogé le parti dont le symbole est le lion.

“L’élection présidentielle tant attendue par les Burkinabè, et qui devait désigner la personne chargée de présider à leurs destinées pour la période 2010-2015, vient de s’achever. A partir des résultats communiqués par la Commission nationale électorale indépendante (CENI), le Conseil constitutionnel a statué, déclarant le candidat sortant, Blaise Compaoré, vainqueur. Ce dernier a prêté serment le 20 décembre dernier.

Evènement phare de notre vie politique nationale, la cuvée 2010 de l’élection présidentielle apparaît déjà comme singulière à plusieurs points de vue, dont le moindre n’est certainement pas le fait que, conformément aux dispositions de l’article 37 de notre Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats consécutifs qu’un président élu peut exercer, cette élection devait, dans l’hypothèse où il serait gagnant, consacrer le dernier mandat du candidat sortant. Sur un autre plan, cette élection restera aussi dans les annales, car son organisation a été chaotique et des documents officiels remis aux électeurs ont même été jugés illégaux, donnant lieu à une polémique juridique dont on attend vainement l’épilogue.

Prenant acte de la proclamation faite par le Conseil constitutionnel et de la prestation de serment qui s’en est suivie, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) présente ses félicitations républicaines au Président Blaise Compaoré qui entame ainsi son dernier mandat à la tête de notre pays. Elle souhaite sincèrement que ce dernier mandat soit marqué du sceau de l’unité nationale, de la paix et du progrès, et que le Président Blaise Compaoré utilise son dernier mandat à la tête de notre pays pour tenir toutes les promesses qu’il a faites, y compris celle de faire de notre Burkina à tous un pays émergent à l’horizon de 2015.

En tant que parti d’opposition, l’UPC réaffirme ici que son souhait aurait été que cette élection donne lieu à une alternance, mais elle respecte la volonté exprimée par le peuple burkinabè. Elle ne fera aucune concession dans la critique des mauvais actes de gestion qu’elle sera amenée à constater, mais saura aussi reconnaître les bons actes qui seront posés. L’UPC présente aussi ses encouragements à tous les candidats de l’opposition qui ont pris part au scrutin.

Au-delà des résultats qu’ils ont obtenus, notre Parti estime que leur participation a été une occasion supplémentaire de faire passer le message du changement, chose qui contribue à renforcer la conviction populaire qu’une alternance démocratique est souhaitable et possible dans notre pays. Comme toute élection, celle que nous venons de vivre est riche en enseignements. Pour le bénéfice de l’opinion publique nationale et internationale et celui de tous ceux qui suivent et observent son parcours avec sympathie, l’UPC donne ici son appréciation de cet évènement majeur que vient de connaître notre vie politique nationale.

1) Une campagne à l’américaine dans un pays pauvre

Comme à chaque campagne électorale, et suivant en cela ce qui est devenu comme une tradition, le pouvoir de la quatrième République a de nouveau scandaleusement exhibé des moyens financiers colossaux, dans une manière de faire campagne qui frise l’insulte vis-à-vis des millions de Burkinabè qui serrent les dents chaque fois que le prix du litre d’essence ou de la boîte de lait augmente.

A la panoplie habituelle de tee-shirts et autres gadgets à l’américaine, devenus familiers, sont venus s’ajouter :
- l’utilisation des supports de communication les plus chers (affiches, dirigeables, presse sur papier glacé, etc.) ;
- la location à prix d’or des talents extérieurs de conseillers multiples et autres experts internationaux qui font carrière et fortune dans l’art de flatter l’ego des chefs d’Etat africains ;
- la rémunération à grands frais des intermédiaires et autres « coxeurs » politiques chargés de rameuter le bétail électoral ;
- et, bien entendu, l’utilisation sans scrupule des moyens matériels de l’Etat (véhicules tout-terrain, hélicoptères, etc.) et la mobilisation des hauts cadres serviles de l’Administration, tancés de retourner chez eux aux heures et jours de service pour expliquer le bon choix aux populations de leur région.

Tout cela se déroulait sous les yeux des observateurs internationaux venus chez nous pour surveiller le scrutin. Au dire de certains d’entre eux, en se déplaçant dans les provinces de l’intérieur du pays en suivant les différents meetings, et en discutant avec les Burkinabè de toutes catégories, ils ont compris qu’il y avait en fait deux Burkina Faso qui ne se parlent plus : le Burkina « émergent », enfermé dans ses périmètres urbains rutilants, ses privilèges et son insouciance, et le Burkina « enfoncé », celui des couches populaires en lutte permanente contre la vie chère, le difficile accès à l’école, le manque de soins et le chômage des jeunes. Certains voient même en cette fracture l’une des raisons de la désaffection citoyenne qui a marqué ce scrutin.

2) Une élection marquée par la désaffection citoyenne

De fait, l’une des grandes leçons du scrutin du 21 novembre 2010, c’est que nos compatriotes ont clairement marqué leurs distances vis-à-vis du système politique en boudant le processus électoral. Déjà, au moment de s’inscrire sur les listes, les Burkinabè avaient grandement traîné les pieds. Les termes de cette bouderie ont été largement ressassés par bon nombre de commentateurs politiques, dont l’analyse rejoint en tous les points celle que faisait notre Parti dans sa déclaration du mardi 12 octobre 2010 ; 3,2 millions d’inscrits sur 16 millions au Burkina (20% de la population), quand le Togo aligne 3 millions sur une population de 6 millions (50% de la population), quand le Mali mobilise 7 millions sur une population de 13 millions, soit presque la moitié (en 2007) et quand le Bénin inscrit 4 millions sur une population de 9 millions d’habitants (en 2006), soit presque la moitié de sa population.

La confirmation de cette prise de distances est venue avec le faible taux de participation enregistré, 54%, quand la Côte d’Ivoire atteignait plus de 80% lors de son élection présidentielle, pour ne citer que cet exemple. Ces éléments jettent un jour nouveau sur les chiffres bruts que nous ont servis les services officiels, notamment ceux qui établissent la victoire du candidat sortant. Ce dernier est élu avec 80% des voix, mais 80% de quoi et de quelles voix ? Que représentent exactement dans notre démocratie 80% de 54% de 20% de Burkinabè qui s’inscrivent pour prendre part à un scrutin ? Quelle genre d’adhésion cela signifie-t-il ? Et qu’est-ce que cela autorise sur le plan politique ?

Certes, sanctionnée par un Conseil constitutionnel aux ordres, la victoire devient légale. Mais une autre question mérite d’être posée : jusqu’où est-elle légitime ? Tout cela sonne aussi comme un échec pour la kyrielle de partis politiques, associations et autres clubs qui soutiennent le locataire de Kosyam. Il est maintenant établi que malgré tous les moyens matériels et financiers mis à leur disposition, et toute la prétention de représentativité qu’ils servent à tout bout de champ, ils ne sont pas capables de faire se déplacer les Burkinabè en nombre pour prendre part à un scrutin.

Le niveau de participation générale de notre peuple à ce scrutin est une confirmation supplémentaire de la thèse défendue par l’UPC, celle, selon laquelle notre démocratie est comme un match opposant un camp à lui-même. La démocratie burkinabè est, pour l’essentiel, animée par les électeurs du camp présidentiel, qui se mobilisent à chaque élection pour reconduire leurs leaders. Les autres, ceux qui boudent et qui constituent le camp naturel de l’alternance, préfèrent se réfugier dans la démobilisation citoyenne, car ne sachant pas à qui se confier.

Mais, paradoxalement, cela indique que le camp de l’alternance dispose d’un réservoir de voix qu’il lui appartient de savoir mobiliser. Il est clair que le jour où, comme on est en droit de l’espérer, les 7 à 8 millions de Burkinabè en âge de voter participeront à un scrutin dans notre pays, la donne politique changera radicalement. Surtout si, pour une fois, les Burkinabè de l’étranger sont reconnus dans leur droit légitime et si, comme ce ne fut guère le cas cette fois-ci, le scrutin est organisé de manière professionnelle et transparente.

3) Une élection marquée par un chaos organisationnel sans précédent

La campagne présidentielle qui vient de s’achever restera dans nos annales politiques comme ayant été l’un des scrutins les plus mal organisés de notre pays, avec en prime deux déficiences importantes :
- un échec patent dans la distribution des documents de base (cartes d’identité, actes de naissance, etc.) ;
- une véritable bévue dans la conception de la carte d’électeur, qui a donné lieu à un débat juridique sur la validité même de ladite carte.

C’est grave pour le sérieux de notre processus démocratique et pour notre image dans la sous-région, où nous donnons des leçons aux autres. Pour l’UPC, le cafouillage observé a atteint un tel niveau de gravité que les responsabilités doivent être situées sans faiblesse au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD). Mais les Burkinabè qui réclament cela à cor et à cri risquent d’attendre très longtemps.

Dans le mode de fonctionnement clanique qui caractérise le pouvoir de la quatrième république, et où les responsabilités sont dévolues, non pas en fonction des compétences, mais en fonction des proximités familiale, sociale et les intérêts financiers, il est évident que les remises en cause attendues n’auront jamais lieu. Toutes les insuffisances énumérées ci-dessus ont sans doute contribué, quelque part, à la défaite des candidats de l’opposition.

4) Une élection qui a déçu l’espoir d’alternance

Pour ceux de nos compatriotes, et ils sont très nombreux, qui espéraient que l’alternance survienne à l’occasion de cette élection, la déception est grande. Elle est d’autant plus grande que la différence de score entre le candidat sortant et ceux des candidats se réclamant de l’opposition est énorme. Seuls deux candidats de l’opposition dépassent la barre des 5% et aucun d’entre eux n’atteint 10%. En observant ce qui s’est passé, il souhaite relever ici ce qui suit :

- les scores obtenus individuellement par les candidats de l’opposition relancent la sempiternelle question de limitation des candidatures, voire d’une candidature unique de l’opposition, à l’occasion de l’élection présidentielle.

La multiplication des candidatures au sein de l’opposition, si elle est compréhensible dans les cercles intellectuels qui appréhendent facilement les différences idéologiques, passe très mal auprès des couches populaires qui n’y voient rien d’autre qu’un manque de sérieux et de crédibilité de l’opposition. L’opposition doit réexaminer sérieusement cette question, notamment dans la perspective de l’élection de 2015, et en cela, le récent consensus des partis de l’opposition au Bénin devrait faire école ;

- ensuite, la campagne électorale a clairement mis à nu la question de la présence des partis d’opposition sur le terrain. Il faut avoir le courage de reconnaître que, contrairement au candidat sortant, certains des candidats de l’opposition n’avaient manifestement pas une infrastructure politique sur le terrain pour soutenir leur campagne. Ce constat pose à nouveau la question de la présence de l’opposition sur le terrain et surtout dans les bureaux de vote, et sonne comme une invitation de celle-ci à accepter de mutualiser ses moyens pour pouvoir faire face à la machine du pouvoir ;

- enfin, l’opposition a sans doute mieux compris, notamment à travers la question de la légalité des cartes d’électeur, combien elle doit s’organiser pour exiger et obtenir des règles plus transparentes du jeu démocratique. Notre Parti suit avec intérêt les réclamations en annulation déposées par certains candidats de l’opposition.

Ces réclamations, bien que fondées sur le plan juridique, n’auront jamais gain de cause avec le Conseil constitutionnel tel que constitué. Il y a là de nombreuses questions qui doivent, en principe, créer une nouvelle dynamique de l’opposition pour mieux préparer les échéances à venir. Pour sa part, l’UPC se situe déjà dans le champ de ces combats futurs.

5) Une élection qui interpelle les militants et sympathisants de l’UPC

En observant cette campagne électorale qui vient de s’achever, les militants et sympathisants de l’UPC ont sans doute mieux compris pourquoi, n’ayant pas mis en place une infrastructure politique sur le terrain, notre Parti a choisi de ne pas y aller. Notre Parti réaffirme ici à leur intention que dans la mise en œuvre de sa stratégie politique, son souci premier est de toujours prendre le temps et la peine de bien faire les choses et de n’accorder aucun crédit aux mauvaises conseillères que sont l’improvisation et la précipitation.

C’est le lieu pour la direction du Parti d’insister et de les encourager à poursuivre le travail, difficile mais incontournable, d’installation des structures du parti partout où cela est possible. C’est là que réside une des clés de notre succès. La direction du parti leur demande de dépasser rapidement cet échec que vient de subir l’opposition, et de se convaincre que, malgré cela, l’alternance est possible, surtout lorsque l’opposition sera en mesure d’arracher des règles de jeu plus transparentes.

C’est d’ailleurs pour cela que l’UPC adhère à certaines des propositions faites par certaines organisations de la société civile et qui, si elles étaient mises en œuvre, contribueraient grandement à améliorer la transparence des scrutins dans notre pays. Ces propositions portent notamment sur les questions suivantes :

- le renouvellement anticipé des structures de la CENI ;
- l’audit du fichier électoral ;
- l’audit organisationnel et financier de la CENI ;
- la prise en charge par la CENI des représentants des partis politiques dans les bureaux de vote ;
- l’affichage des listes électorales dans les bureaux de vote ;
- la dépolitisation de l’Administration.

Notre Parti demande à ses militants et sympathisants de rester vigilants face aux manœuvres de diversion que le pouvoir de la quatrième République semble avoir commencées, et dont la finalité serait, selon des sources bien informées, de mouiller certains partis d’opposition dans une collaboration afin de faire passer la révision de l’article 37.

En tant que parti d’opposition qui réclame l’alternance, l’UPC se démarque à l’avance de toutes les magouilles politiques qui s’annoncent, et au terme desquelles des coalitions mafieuses tenteront de se refaire une virginité politique sur le dos des Burkinabè, en nous servant des formules du genre « gouvernement d’union nationale », « gouvernement de large ouverture », « gouvernement de consensus démocratique », et de nous ne savons quoi d’autre encore. Pour l’UPC, que les vainqueurs de l’élection présidentielle gouvernent et assument !

Et que l’opposition s’oppose, propose et prépare l’alternance. Et dans cette perspective, la lutte contre la révision de l’article 37 est un des combats immédiats qu’il faut mener avec détermination. La direction du parti indiquera, en temps opportun, les initiatives qu’elle compte lancer pour faire échec à ce qui s’annonce comme un viol de notre Constitution.

Fait à Ouagadougou, le 5 janvier 2010

Pour le Bureau politique national
Le Président
Zéphirin Fiimba Diabré

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 7 janvier 2011 à 10:08, par Burkinabe En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

    C’est avec un grand interet que j’ai lu entre les lignes votre ecrit. Les Burkinabes n’attendent qu’un parti d’opposition s’incere envers lui meme et envers le peuple pour se mobiliser. J’espere et je crois beaucoup en UPC. Votre vision actuel est louable. Ne prenez surtout pas de racourci dans votre chemin de lutte pour l’alternance. Chaque lutte suit des etapes et vous etes dans l’ordre des etapes. Bon vent a l’UPC et que Dieu benisse le Burkina de tous.

  • Le 7 janvier 2011 à 10:28 En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

    Ne permettez pas à ce Monsieur qui a été scolarisé par les fonds de tous les Burkinabés, de revenir dans ce pays et utiliser cette intelligence pour insulter le President de tous les Burkinabé.
    Hé BISSA : Ingratitude c’est votre narachide woooo

    • Le 7 janvier 2011 à 15:15 En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

      J espère que tu comprends ce que tu as toi même écrit.

    • Le 7 janvier 2011 à 16:16 En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

      Mais vous aussi ! Bien entendu, si tout ceux qui avaient eu la chance d’etre scolarises par les fonds de tous les Burkinabes avaient cette analyse de la situation, meme apres avoir servi le pays dans le regime Compaore, nous n’en serons pas la aujourd’hui.

      Nous devons encourager Mr. Diabre dans ce qu’il a commence et nous devons l’encourager a mener la lutte pour une alternance politique au Burkina.

      Soyons positifs, reconnaissons sans faux fuyant que le systeme Compaore a echoue et projettons nous dans l’alternance democratique. Je suis desolee, mais Blaise Compaore n’a plus rien a propose au peuple du Burkina. Il fait du surplace, si ce n’est que du recul.

      L’emergence ne se ressent que dans l’entourage immediat du President et aussi au nivceau de ceux qui ont part a la soupe. ceux du Burkina profond sont par terre. Ils ne sont meme pas agenous. Ils se meurent et leurs enfants avec.

      Non. Mr. ou Mme, nous avons besoin des gens qui osent se departir de la mal gouvernance dont souffre notre cher Burkina meme s’ils ont travaille dans le gouvernement Compaore a un moment de leur vie. Ce n’est point de l’ingratitude. C’est du realisme. je suis avec toi aujourd’hui, si demain ta politique ne repond plus a mes ideaux, je te quitte et j’assume. Mr. Diabre assume. Cela s’appelle avoir une grandeur d’esprit, etre un homme de conviction. C’est cette attitude qui manque a beaucoup de nos intellectuels qui ont, comme vous le dites si bien, ete scolarises avec les fonds de tous les Burkinabes et qui aujourd’hui preferent servir Blaise Compaore meme s’ils ne partagent pas ses ideaux tout juste pour emplir leurs poches. C’est ca de l’ingratitude. Ingratitude vis-a-vis du peuple Burkina, des villes et des campagnes qui ont paye leurs etudes.

      C’est de cette ingratitude que vous devez denoncer car ces intellectuels doivent au peuple Burkinabe et non a Blaise Compaore.

    • Le 7 janvier 2011 à 16:59, par elise En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

      Moi, je suis un mossi bon teint. mais de grace n’ethenetiser pas le debat. Blaise à aussi profité des impots des autres pour etre ce qu’il est. il n’est pas né riche ! demandez lui. il vous confirmera s’il est encore honette. donc de grace, sachez que diabré sera notre sauveur meme s’il est beté ou baoulé ; on vous connais et on a assez !!!!!!
      faite bcp attention, la modification de l’article 37 vous sera tres fataale.

    • Le 7 janvier 2011 à 18:03 En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

      1°) J’espère seulement que c’est un gourounsi ou un Yadéga qui a écrit cette bêtise là. Et là, qu’il soit totalement pardonné car surtout,les gourounsi sont tous bêtes en commençant par le plus célèbre d’entre eux, le Professeur Laurent BADO qui marche pied nu et qui ironise en disant qu’il est le plus intelligent des burkinabé. Hé hé hé. Mon oeil ouaih !

      2°) Et si c’est pas un gourounsi ou un yadéga, là, il faut qu’il sache que quand Zéphirin faisait des études dans une haute Ecole de Commerce à Bordeaux, Le Président COMPAORE était encore élève-officier à Yaoundé. Il faut toujours savoir de quoi on parle si ce n’est pas parole de cabaret... et de karaté-bar.

    • Le 8 janvier 2011 à 01:08 En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

      Il faut arreter tes propos zenophobes...Et Blaise alors, c’est l’argent de qui il utilise ? C’est en parti a cause des propose comme le tien que la CI a des proposes...tu te bases sur quoi pour dire que les Bissas sont ingrats...tu as connu combien de Bissas, et tu sais combien de bissa le Burkina compte en tout pour tirer des conclusions...si je te disais que les mossis sont hypocrites....je suis desolee que tu m’as rien appris de ce qui se passe en CI...

  • Le 7 janvier 2011 à 10:55, par dabi En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

    Zéphirin Fiimba Diabré bon courage a toi vous avez le soutien du peuple surtou de nous la jeunesse du Houet
    vient vite nous libérer

  • Le 7 janvier 2011 à 11:17, par DJESSE En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

    Merci au dirigent de l’UPC d’avoir redonné un grain d’espoir au Burkinabè à travers ce refus de la modification de l’article 37. j’estime que le président fera prévaloir toute sa sagesse et ne plus écouter ses soit disant conseiller qui ne veulent que sa destruction totale.

    • Le 7 janvier 2011 à 19:52 En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

      Zéphirin est bon, mais à lui seul il ne pourra pas s’opposer à la révision de l’article 37 de la Constitution et surtout si telle est la volonté du peuple burkinabé !
      Ton discours est séduisant, mais les moyens pour le mettre en oeuvre te manquent crucialement. Il faut poursuivre ton encrage régional avant l’envergune nationale car les burkinabé sont des faux types qui vont te perdre sur le chemin. God bless You.

    • Le 7 janvier 2011 à 21:24 En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

      Si le Blaiso est bon pour le Burkina, on le gardera au prix d’une entorse à la modification constitutionnelle de l’article 37. Attention Zeph. tu radicalises ta position et ce n’est pas bon pour ton image de candidat naturel à l’alternance. Le Blaiso a eu beaucoup de sous pour asseoir son pouvoir. Est-ce que tu disposes de ces moyens-là ? Auqueil cas, je te suivrai car tu as de belles idées. Mais encore faut-il en avoir les moyens. N GaW.

  • Le 7 janvier 2011 à 18:31 En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

    Merci Zeph pour votre analyse .vs avez le plein soutien des burkinabe de l etranger.ns voulons aussi choisir celui ou celle qui va nous diriger avoir aussi des representents quelques part(parlement)nous sommes plus de 5 millions a l’exterieur et la non reconnaissance de notre droit de vote est une injustice.du courage et continuer l’implatation du parti dans tous le burkina il ne faudra pas laisser a l’aube des election pour se lever.Vous etes sur la bonne voie.Naa ya pöere

  • Le 8 janvier 2011 à 11:21, par vox populi En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

    j’espère au moins que Zeph aura le cran d’aller jusqu’au bout, on a besoin d’une opposition solide et UNIE ! bravo à tous ces intellectuels qui acceptent dire la vérité au grand jour, à ceux qui voient la realité et refusent de la dire ouvertement, il est temps de se rallier car tôt ou tard la verité triomphera et l’histoire ne retiendra que les hommes de verité, ceux là qui ont aidé leur peuple a avancé mais pas ceux qui l’ont conduit à l’abattoir. eet chacun de nous payera le prix de sa compromission ici bas et dans l’au-delà.

  • Le 9 janvier 2011 à 11:50, par sidno En réponse à : Contre la révision de l’article 37 : Le combat immédiat de l’UPC

    je salue le message donne par mr diabre pour le blocage du modification de l’article 37.je suis pour l’alternance ;je suis egalement pour la revision de l’aspect democratique de mon pays.je prone pour une election dont les candidats sont sur un meme pied d’egalite.je ne suis pas un militant de l’upc mais je ne peux me retenir de saluer la droiture de tel propos.
    Que ce soit quelqu’un d’autre je soutiendrai qui luttera pour un Burkina libre,un Burkina de justice, un Burkina sans corruption afin un burkina faso dont sa devise premiere est le respect des droits de L’Homme.
    je suis un jeune burkinabe et n’importe quel jeune soutiendra ces propos si il aime la verite, et cherche ce qui est bien pour ns tous.

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