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Aboubacar Sébastien Ranc, agent de joueurs : « Je veux aider le football burkinabè »

Publié le vendredi 7 janvier 2011 à 00h12min

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Après un séjour au Burkina où il avait été contacté pour inviter des équipes européennes au récent tournoi international du Cinquantenaire, Sébastien Aboubacar Ranc, agent de joueurs, est un ami de notre football. Dans ce bref entretien, il revient sur sa modeste contribution à la réussite de cette mini-coupe du monde des juniors.

Quelle a été votre implication au tournoi de football du Cinquantenaire ?

Lorsqu’on m’a contacté, je travaillais sur le dossier du Mans FC, un club avec lequel j’ai des affinités. Mais en parallèle, je suis rentré en contact avec une équipe brésilienne, l’Américano Mineiro. Les Manceaux ayant décliné l’offre, nous avons dû batailler avec le ministère des Sports et des Loisirs du Burkina pour conclure l’invitation avec les latino-américains.

Cette implication consolide en quelque sorte votre sympathie pour le Burkina ?

J’ai découvert le Burkina il y a un an et demi. C’est Paulo Duarte, qui, après l’avoir fait signer au MUC 72 en France, m’a fait visiter ce pays. J’ai vite aimé l’intégrité des gens et j’ai trouvé que le football n’était pas assez exploré. J’ai vu des joueurs intéressants, des clubs volontaires, des dirigeants avec de bonnes intentions de faire progresser le football. Donc j’ai voulu m’y investir.

C’est la raison pour laquelle je veux aider des joueurs à s’exporter. Je pars du principe que si je parviens à faire signer des éléments dans de bons clubs en Europe, cela permettra dans un premier temps d’améliorer l’équipe nationale et ensuite, donnera la voie à suivre à d’autres jeunes de travailler et de croire en eux.

Avez-vous des dossiers sous la main actuellement ?

Oui, je suis en train de peaufiner des accords avec certains dirigeants de certains clubs, notamment des juniors. Ils iront faire des tests dans un premier temps. Il n’y a certes pas de contrats officiels signés avec tel ou tel joueur, mais vous serez informés si cela venait à se réaliser.

C’est peut-être cet engagement qui vous vaut les bonnes relations avec le monde sportif burkinabè ?

Je ne sais pas trop, mais j’ai donné mon aide à plusieurs reprises sans attendre quelque chose en retour. Que ce soit en France quand les Etalons, toutes versions confondues, s’y déplacent, j’essaie d’apporter mon appui logistique dans l’organisation et la réussite du séjour. J’ai toujours su montrer ma disponibilité. C’est donc vous dire que j’ai envie d’aider ce pays à avancer. Je suis franc et je tiens à l’être avec tous les gens avec lesquels je travaille. Si aujourd’hui je bénéficie d’une certaine confiance, c’est sans doute dû à ma volonté d’apporter véritablement un plus.

Vous entrevoyez d’autres projets dans l’immédiat ?

J’aimerais bien un jour, moi-même, mettre en marche un projet de ramener des équipes de jeunes au Burkina afin de refaire un tournoi à l’image de celui du Cinquantenaire. Parce que pour moi, ça été une belle fête réussie et je veux que le peuple burkinabè vive de bons moments à travers le ballon rond.

Propos recueillis par Kader Traoré


CAN Cadets Rwanda 2011 : Etalons # Amavubi en ouverture

La coupe d’Afrique des nations U17, Rwanda 2011, commence ce week-end, avec le match d’ouverture entre les Etalons et les Amavubi du pays hôte le samedi 8 janvier à 15h 30 TU à Kigali. Un résultat positif des bébés Etalons serait sans aucun doute une situation idéale pour bien entrer dans la compétition.

Pour qui connaît la fièvre des tournois continentaux, à l’image de la coupe d’Afrique, toutes catégories confondues, ce n’est jamais un cadeau pour aucune équipe d’honorer le match d’ouverture avec le pays organisateur. C’est pourtant cette pression qui attend les Etalons cadets ce samedi 8 janvier face aux Amavubi au national Amahoro stadium de Kigali, à la faveur de l’entame de la CAN des cadets 2011. Mais cela vaut encore mieux de jouer avec le pays organisateur au début plutôt qu’à la fin, surtout lorsqu’il se bat pour arracher la qualification. Qu’à cela ne tienne, la classe biberon de notre sport roi devra montrer qu’elle a de l’expérience dans cette compétition et qu’elle a une médaille de bronze à défendre. Cette ambition, pour qu’elle se réalise, passe par un bon résultat ce samedi.

Les protégés de Rui Vieira ont les moyens de bien négocier cette rencontre pour peu qu’ils se montrent assez costauds, disciplinés et surtout qu’ils arrivent à dominer le public rwandais qui leur sera très hostile. Pour ce faire, l’encadrement technique doit avoir les mots justes pour doper ces gamins qui font un grand saut dans l’inconnu. Il y a ensuite le fait qu’ils vont jouer en altitude, ce qui peut être un handicap. A ce sujet, il faudra savoir gérer les 90 minutes de jeu pour ne pas s’époumoner dès la première mi-temps. Kader Traoré

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 8 janvier 2011 à 03:59, par Logoli En réponse à : Aboubacar Sébastien Ranc, agent de joueurs : « Je veux aider le football burkinabè »

    Bonjour à tous !

    Je suis un burkinabè résident à l’étranger fan du football burkinabè depuis mon enfance.
    Je suis le parcours des étalons, et du championnat national.
    Je tiens à lancer ce coup de gueule car je suis révolté et indigné face à ce colonialisme footballistique du football burkinabè.
    J’apprécie le parcours des étalons avec Duarte, mais de là à imposer ou à mettre Mr Aboubacar Sébastien Ranc comme agent Fifa organisateur et agent de joueur pour les jeunes joueurs burkinabès
    lors du tournoi des cinquantenaires, c’est vraiment abusé.
    Dois-je comprendre qu’il n’existe pas d’agents de joueurs agrées burkinabès ?
    Mr Aboubacar Sébastien Ranc est-il meilleurs que les agents burkinabès ? Si oui pouvez vous le justifier ?
    Je pense qu’il faut donner la chance aux agents de joueurs burkinabès car certains sont aussi expérimentés et avec de bons carnets d’adresses, à même d’aider les jeunes.
    Plutôt que de favoriser des agents étrangers surtout lors des cinquantenaires de l’indépendance,
    Quel paradoxe !!!!
    A quand l’indépendance du football burkinabè à travers une formation bien hiérarchisée et une confiance aux compétences nationales.
    J’attire l’attention des dirigeants sportifs burkinabès sur la misère et l’humiliation que vivent certains jeunes joueurs à l’étranger, victime de belles promesses d’agents véreux.
    La carrière étrangère d’un jeune footballeur a aussi besoin de soutien moral, technique, financier en dehors de l’équipe que peut bien lui apporter un agent national à travers son expérience et sa fibre sociale et patriotique.

    Non au colonialisme footballistique burkinabè et à la discrimination des anciens talents et agents de joueurs nationaux.

    Le développement du football burkinabè passe aussi par l’implication des anciens talents devenus agents de joueurs ou entraineurs, comme cela se passe partout en Europe ou ailleurs.

  • Le 8 janvier 2011 à 13:03 En réponse à : Aboubacar Sébastien Ranc, agent de joueurs : « Je veux aider le football burkinabè »

    escroc !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 4 octobre 2012 à 01:48, par zidanelo En réponse à : Aboubacar Sébastien Ranc, agent de joueurs : « Je veux aider le football burkinabè »

    Bonjour je suis senegalais age de 18 ans je suis mileux polyvalent j’ai aussi un bon CV j’etais meme préselection en U-17 du sénegal et je voudrais coopére avec vous pour avoir une estage parmis votre club si vous etes interesse vous pouvez me répondre sur mon e-mail ou sur 221778067780 j’entend votre réponse avec plaisir merçi

  • Le 20 mars 2019 à 10:36, par Comboigo En réponse à : Aboubacar Sébastien Ranc, agent de joueurs : « Je veux aider le football burkinabè »

    Salut monsieur je veux que vous m aidee ,je suis burkinabe mais je vie en cote d ivoire

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