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Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

Publié le mercredi 29 décembre 2010 à 00h01min

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Fin juillet-début août 2010, est survenue entre le commissaire de police de Samorogouan et un jeune commerçant de bétail de la même localité, une affaire d’argent qui s’est retrouvée au Tribunal de grande instance de Orodara. Notre enquête.

Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Orodara, Constantin N. Somé a reçu à son service la plainte de Ouédraogo Yacouba, jeune commerçant de bétail résidant à Samorogouan. « C’est effectif, nous avons reçu la plainte à notre niveau. Le dossier suit son cours et tôt ou tard, il connaîtra son dénouement », nous a confirmé le procureur en présence de son substitut, Hikoti Gnoumou le 20 décembre 2010. De quel dossier s’agit-il ? A cette question, seul le plaignant nous a donné sa version des faits. L’accusé que nous avons rencontré à son bureau le même jour, nous a renvoyé à son directeur provincial à Orodara. « Comme mon directeur provincial est mis au courant, je ne peux rien dire en dehors de lui.

Depuis le début de cette affaire courant juillet, je suis tranquille et je fais mon travail sans inquiétude car c’est un montage pour ternir mon image », nous a-t-il dit. Avant de nous rendre à Orodara, nous avons rencontré le premier responsable du Tribunal départemental de Samorogouan, Fousséni Soulama, préfet de la localité. « En tant que premier responsable du Tribunal départemental, j’ai été mis au courant d’un incident qui a opposé Ouédraogo Yacouba au commissaire de police du département. Compte tenu du caractère commercial et financier du problème, j’ai dû informer le plaignant que je n’avais pas mandat de traiter des questions de cette valeur », a confié le préfet. A la gendarmerie de Samorogouan, la même affaire a été portée à la connaissance du commandant de Brigade, Ali Guira et son équipe.

Là encore, le plaignant n’a pas eu gain de cause compte tenu du rang de son accusé. En effet, l’accusé est officier de police judiciaire tout comme le commandant de Brigade. A ce titre, sauf erreur de notre part, le commandant de Brigade ne pouvait pas recevoir la plainte en dehors d’une instruction du procureur. C’est ainsi que le plaignant s’est référé au Tribunal de grande instance d’Orodara dont relève le département de Samorogouan. Dans le souci d’avoir la version de l’accusé, nous avons effectivement été à la direction provinciale de la police d’Orodara. Malheureusement, le directeur était absent. C’est son adjoint, Ollo Hien qui nous a reçu. « Le directeur vient de bouger pour Ouagadougou. C’est lui qui s’occupe du dossier. Il est donc mieux placé pour vous en parler », nous a répondu Monsieur Hien. Une fois dans les locaux du palais, l’assurance nous a été donnée par le procureur que la police ne pourra pas nous dire plus que ce qui nous a été déjà dit. A savoir que le dossier suit son cours.

Ce que nous avons pu vérifier

Au palais de justice d’Orodara, le procureur du Faso, Constantin N. Somé nous a confirmé la plainte de Yacouba. Pour ce qui est du détail des faits par le plaignant, nous n’avons pas pu avoir ni au palais de justice d’Orodara, encore moins à la police provinciale du Kénédougou une confirmation ou une infirmation. Nous avons pu joindre le directeur provincial de la police au téléphone à deux reprises qui nous a également confirmé la plainte. « C’est moi-même qui ai fait le travail pour le procureur », a-t-il dit. Et comme le dossier est déjà à ce niveau, le directeur nous a fait savoir qu’il ne pouvait pas en dire plus. Le policier du nom de Bilgo, cité par le plaignant qui était de garde ce jour, a également été joint au téléphone.

Précisons que ce dernier a été affecté de Samorogouan à Pô. Le 22 décembre 2010 quand nous le contactions, il était en route pour son nouveau poste. « J’étais effectivement de garde le jour des faits. L’intéressé avait prévenu qu’il a laissé de l’argent à la maison », nous a confié Monsieur Bilgo. Quand nous avons voulu en savoir davantage, notre interlocuteur nous a fait savoir qu’il n’était pas autorisé à donner des informations à la presse, « car le dossier est entre les mains de ses supérieurs ». Ainsi donc, seule la justice pourra éclairer en temps opportun l’opinion publique sur cette plainte de Ouédraogo Yacouba. En attendant, Frédéric Sankara commissaire de police de Samorogouan, accusé « est tranquille », comme il nous l’a souligné.

Les faits selon le plaignant (Photo)

« Je suis vendeur de bœufs. Mais j’ai ouvert une boutique de vente d’herbicides où vendent ma petite sœur et une employée. Un samedi, je suis rentré de Bobo-Dioulasso où j’ai vendu des bœufs. Quand mes vendeuses sont revenues de la boutique, j’ai demandé à ce qu’elles fassent les comptes comme j’étais absent. A l’issue des comptes, il y avait des manquants. C’est là qu’elles m’ont dit que des produits ont été livrés à crédit. J’ai donc exigé à ce qu’elles recouvrent mon argent car je n’avais pas donné l’autorisation de vendre à crédit. Le lendemain dimanche, le 1er août 2010, elles m’ont devancé au marché. Avant de m’y rendre, j’ai laissé 3 500 000 FCFA dans le coffre de mon lit. J’étais rentré de Bobo avec 4 015 000 FCFA. J’ai donc empoché les 500 000 FCFA. Je suis sorti de chez moi le matin très pressé sans fermer ma porte pour aller faire la commission de mon ami Issouf qui m’avait dit de récupérer sa marchandise avec des chauffeurs.

J’ai été donc récupérer la commission avec les chauffeurs. Au retour, j’ai fait escale à la boutique voir mes vendeuses. C’est là-bas que j’ai rencontré le commissaire. Il m’a dit de le suivre à la police. Je suis allé vers lui pour le saluer, il ne m’a pas répondu. Et il m’a dit de monter sur sa moto. J’ai dit non ! Comme j’ai ma moto, je vais le suivre. Un matin de bonheur, une autorité te convoque de la sorte, j’ai donc eu peur et je lui ai dit de me situer. C’est en ce moment qu’il m’a dit que pourquoi j’envoie des gens lui réclamer mon argent ? Et qu’il va m’enfermer. Etonné, je lui ai dit que réclamer son dû ne doit pas conduire en prison. Comme il a insisté, je l’ai suivi jusqu’à la police. Une fois au poste, l’agent qui était de garde s’appelle Bilgo. Il lui a expliqué en français et ce dernier s’est mis à écrire.

Je lui ai dit de m’écouter d’abord avant d’écrire quoi que se soit. Sans rentrer dans les détails, je lui ai dit en mooré que le commissaire me doit. Comme mes vendeuses sont allées réclamer mon argent, il m’a pris pour venir m’enfermer. Après mon récit, Bilgo m’a demandé si je l’avais insulté. J’ai dit que je ne l’ai jamais insulté. Il a même crié sur lui. Après avoir écrit, ils m’ont dit de me déshabiller. J’ai juste enlevé ma chemise. Ils m’ont dit d’enlever le pantalon. Je leur ai dit que je n’avais pas de dessous. Avant de m’emprisonner, ils ont demandé ce que j’avais dans ma poche. J’ai dit que c’était de l’argent. Ensemble, nous avons fait les comptes. J’avais sur moi 501 000 FCFA plus des jetons. Ils m’ont ensuite débarrassé de mes téléphones portables et de mes bagues ; puis ils m’ont dit d’entrer en cellule. J’ai dit que si je dois être emprisonné, permettez-moi de retourner mettre mon argent en lieu sûr. Ils ont refusé.

J’ai même dit de me menotter et de m’accompagner à la maison pour que je puisse fermer ma porte à clé car ma maison est isolée. J’ai tout fait, mais ils m’ont enfermé. De la prison j’ai continué de supplier Bilgo qui a fini par me faire savoir qu’il n’était pas à l’origine de ce qui m’arrive et par conséquent, il ne peut me libérer. Il m’a même dit qu’il a joint le commissaire qui lui a dit qu’il est allé en brousse. Je suis resté là-bas jusqu’à 3 heures par là (ndlr 15 heures). A cette heure, ils m’ont libéré pour rentrer chez moi. J’ai dit que je ne rentre pas chez moi sans être accompagné par le commissaire. Vous allez venir avec moi. Si je trouve que mon argent n’a pas été volé, il n’y a pas de problème car vous êtes les détenteurs du pouvoir. Au départ, il a refusé. Comme j’ai insisté et même prévenu mon patron, le commissaire a dit à Bilgo de m’accompagner chez moi.

Quand nous sommes arrivés, le coffre était vide. J’ai crié, et commencé à pleurer. Bilgo m’a calmé. J’ai dit que je vais interpeller la gendarmerie pour qu’ensemble nous fouillions mon domicile. Bilgo a dit que ce n’était pas la peine. En même temps, le commissaire l’a joint au téléphone et il lui a rendu compte. Après leur communication, le commissaire nous a rappelés à la police. Où il m’a dit que si je ne reste pas tranquille, il va me transférer à Orodara. Car, après m’avoir enfermé, il est allé chez moi trouver que ma porte était fermée. J’ai dit que je n’ai pas peur d’aller même à Ouagadougou « car je vous ai prévenu ». En effet, juste après m’avoir enfermé, il est allé chez moi. Comme il ne connaissait pas au juste mon domicile, il a demandé à une femme. « Où est chez Nakoudré ? » (On m’a surnommé Nakoudré). La femme en question lui a indiqué chez moi en précisant que je suis sorti depuis le matin et qu’elle n’était pas sûre que je sois à la maison. Il est donc venu garer sa moto devant ma cour et y est entré.

Ma voisine l’a même vu entrer et il y est resté longtemps avant de ressortir. C’est après que ces deux témoins cités m’ont dit que c’est le commissaire qui est venu à la maison à mon absence. J’ai donc informé le préfet à sa présence. C’est à ce moment que le commissaire lui-même a dit au préfet que les vendeuses sont venues chez lui réclamer mon dû, il les a chassé et celle qu’il a pu rattraper y a laissé sa chaussure. Comme le préfet a dit qu’il ne pouvait pas juger cette affaire, j’ai donc été la soumettre au procureur le lundi » (lundi 2 août) ».


La version des vendeuses et des témoins cités par le plaignant

Diallo Habibata

« Nakoudré (ndlr : le surnom du plaignant) m’a employée pour la vente. Quand il est rentré de son voyage, il nous a dit de rendre compte. Nous avons fait les calculs, il y avait des manquants. Aussi, nous a-t-il demandé si nous avions vendu des produits à crédit ? Nous avons répondu par l’affirmative. Il a donc dit d’encaisser son argent. Tous ceux qui nous devaient, nous sommes allées les voir pour encaisser. Arrivées chez le commissaire, il nous a chassées. Il a pu me rattraper et m’a frappée. Il s’est plaint du fait que nous soyons venues chez lui à domicile réclamer notre dû. J’ai même laissé une de mes chaussures là-bas quand j’ai pu m’échapper. Il avait pris 4 bidons d’herbicides avec moi. 3 bidons d’herbicides maïs, plus « Dima woro », utilisé contre les mauvaises herbes. Les 3 bidons coûtent 12 000 FCFA et le « Dima woro » fait 3 250. Il me devait au total 15 250 FCFA.

Ouédraogo Azéta

« En l’absence de Yacou (ndlr : le diminutif de Yacouba) le commissaire est venu me voir. Il a dit de lui servir à crédit. Je lui ai dit que Yacou n’accepte pas les crédits. Il a insisté. Je l’ai donc servi. Moi je lui ai vendu un bidon de « Dima woro » plus 2 autres herbicides. Ma vente est différente de celle de Diallo. Les 2 bidons qui empêchent les herbes de pousser coûtent 7 500 FCFA. Le bidon de « Dima woro » fait 3 250 FCFA. Il me devait au total 10 750 FCFA. Quand Yacou nous a dit d’encaisser, nous avons fait le tour de nos débiteurs. Quand j’ai dit à ma collègue que le commissaire me devait, elle m’a aussi fait part de son cas. C’est ainsi que nous avons décidé d’aller ensemble le voir.

C’est sa femme que nous avons trouvée et elle nous a fait savoir que son mari se douchait. Quand il a fini, nous nous sommes approchées et j’ai dit, tonton, Yacou nous a dit de venir réclamer son argent. Au lieu de nous payer notre argent, il nous a chassées. Moi j’ai pu m’échapper, mais il a pu rattraper ma collègue dont une des chaussures est restée dans la cour. On repartait rendre compte à Yacou. Il est venu nous dépasser. Quelques temps après, on l’a vu repasser et il était accompagné de Yacou. C’est après tout qu’il est revenu à la boutique nous dire qu’il a enfermé Yacou et qu’on peut informer les parents car il ne sera libre qu’après avoir payé 150 000 FCFA. Comme le papa était absent, je suis allée informer ma mère ».

Biyen Aminata

« Il est venu me trouver dans ma cour aux environs de 10 heures et m’a demandé si c’était chez Yacou. J’ai dit que son domicile est encore devant et je lui ai indiqué la cour. Il a ensuite demandé si Yacou était là. Je lui ai fait savoir que je l’ai vu sortir le matin. Je ne sais pas s’il est de retour. Il pensait que mon domicile était celui de Yacou. Je l’ai vu entrer. Mais je n’ai plus su quand il est ressorti ».

Traoré Aïcha

« J’étais assise devant ma porte. Je l’ai vu arriver sur une moto Yamaha. Arrivé devant la cour de Yacou, il a garé et est rentré. Il a pris du temps dedans, ensuite il est ressorti prendre sa moto et partir. A moi, il n’a rien demandé quand il est arrivé ».

Souro DAO

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 29 décembre 2010 à 04:53 En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    IL faut que l’etat s’attaque a ces delinquents a col blanc qui pillulent notre administration. Ces policiers sont payes aux frais du contribuable a travers l’etat pour proteger les honnetes citoyens et non les spolier. Il faut que justice soit rendu a cet honnete monsieur qui se bat pour assurer sa vie et celle de la famille. Il faut que ces policiers connaissent la prison pour le reste de leur vie car ce qu’ils ont commis comme forfait est une atteinte a la dignite humaine.

  • Le 29 décembre 2010 à 08:17, par patrice En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    l merite la radiation ce policier mal formé pour volé aux pauvres

    • Le 29 décembre 2010 à 20:33 En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

      Ce n’est pas une question de "ce policier mal forme". C’est seulement un voleur , un delinquent qui a pu tropmper la hierarchie de la police. Mais mais mais, j’ ai la chair de poule en lisant ce recit. C’est au Burkina ou bien c’est en Mexique ou quand tu as un problemee, il vaut mieux meme ne pas s’ adresser ala police qui est plus dangereuse que les bandits ? Sankara, si le dixieme de ce qu’ on raconte est vrai, tu a sali encore une fois de plus les plociers, la police. Apres Boulpore, Boulsa ou le Commissaire Piye a vole le vendeur d’ or puis l’ a assassine ainsi que tous les temoins genants, tu commets un meme forfait pas tres different de ces actes de voyous. On est ou la ? Tu as decide de bafouer la methodologie de policier de bout en bout. D’abord, en tant qu’ OPJ, tu ne devais meme pas prendre des marchandises a credit car tu te rends vulnerable pour exercer librement ton devoir dans un petit village de ce type. Un gendarme a achete un carton de sucre a credit sous Lamizana. Une fois decouvert, il fut licencie parce que nous ne demandons pas moins que ca a nos hommes auxilliaires de justice. Autres temps, autres moeurs mais de la a arreter un honnete citoyen qui ne fait que poser sa petite pierre au development de ce pays, on ne peut accepter ca. Ensuite, tu vas fouiller sa maison en son absence. Surtout que le Kidnappe a demande a repaertir a la maison pour securiser sa chambre. Tu ne t’ en sortiras pas dans cette affaire. Meme s’ il disait qu’ il avait 100 milions dans sa chambre, tu ne pourrais convaincre du contraire. La justice a son cours. Mais j’ ose croire que c’est le bon cours et non le cours qu’ on nous sert inlassablement quand on veut s’ asseoir sur un dossier sensible. La vieille rengaine. Tu avais un mandat de perquisitionner ? Vraiment, ca me depasse. J’espere seulement que ce sera en l’ honneur de la justice et de la police de se debarraser de cette ivraie qui pousse dans nos institutions et qui agrandit la mefiance entre populations et autorites. Ma journee est vraiment gatee.

      LOP

  • Le 29 décembre 2010 à 08:50, par souli En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    Je pense que ce commerçant ne peut pas accuser un homme de cette classe pour rien !!! suivez mon regard !!!!!

  • Le 29 décembre 2010 à 09:22, par sandyk En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    comment on peut etre tranquille tout en sachant qu’on fait du mal autour de nous.cette affaire ne doit pas rester sans suite.vraiment deplorable que des gens qui sont sensé proteger le peuple se conduisent comme tel.sur quelle base il a enfermé le mr pour ensuite le liberer vers 15h ?
    De toute facon tout se paie ici bas.et son calvaire sera terrible.La justice de Dieu triomphe toujours.qu’il s’en souvienne le tres cher commissaire.

  • Le 29 décembre 2010 à 09:57, par zouna En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    Ce n’est pas seulement du vol que doit être accusé le commissaire mais bien d’autres chefs d’inculpation comme:abus d’autorité, violation de domicile,etc.Où sommes nous quand ceux qui sont chargés de protéger les personnes et les biens en abuse. A qui devons nous faire confiance ?

  • Le 29 décembre 2010 à 10:05, par LE BAM En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    HA MONSIEUR LE PROCUREUR,METTEZ ÇA AU CLAIR CAR ÇA IL Y VA AUSSI DE VOTRE PERSONNALITÉ JUDICIAIRE. QUE C,EST TERRIBLE. MAIS TOUT LE MONDE DOIT CROIRE A LA JUSTICE,DE CE FAITE,PAS D IMPATIENCE,TÔT OU TARD LE VERDICT TOMBERA.

  • Le 29 décembre 2010 à 10:35, par Un internaute En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    Avec des responsables suspects comme ça, comment voulez que les communautés respectent la police ????comment voulez vous que le pays émerge ????? Wen na siki laafi !!!!

  • Le 29 décembre 2010 à 11:46, par Levasseur En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    Histoire très intéressante ! je suis bien curieux de savoir comment les "hommes intègres" de notre vaillant pays vont régler ça.
    SVP tenez au courant de la suite de l’histoire Monsieur le journaliste.

  • Le 29 décembre 2010 à 12:08, par Sawato En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    Ce commissaire est un escrot et voleur. Ilfaudrait que la lumière soit faite sur cette affaire, il doit payer, tout ce qu’a perdu ce pauvre paysan, même s’il n’est pas le voleur. Car c’est inadmissible et inacceptable qu’on emprissonne quelqu’un parceq’il t’a reclamé son dû.
    Ce commissaire doit payer et être relevé de ces fonctions, car c’est un malfrat. Je suis convaincu q’il fait partir des gangs de coupeurs de route.

  • Le 29 décembre 2010 à 12:47, par lino En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    ce policier est un voleur.sur toute la ligne,on sens la verité des témoins.il faut non seulement publier son nom,mais aussi boucler vite cette affaire et s’il est coupable,le punir a la hauteur de ses actes.

  • Le 29 décembre 2010 à 12:53, par VP En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    Moi,je propose ce policier à la pandaison au marché de Samorogouan.C’est quel comportement comme ça ? Voici des policiers d’une autre époque.Je pense que l’ETAT du Burkina Faso ne l’a pas affecté à Samorogouan comme agriculteur.Il faut vous référer aux différents textes de la fonction publique et le taper fort.En plus,de quel droit il s’est arrosé pour aller perquisitionner seul au domicile d’un citoyen qui n’a jamais commis une infraction ? Moi,sur ce forum,j’ai tout temps défendu les policiers car,je trouve qu’ils étaient baillés ;mais cette fois ci,je suis révolté.

  • Le 29 décembre 2010 à 13:35, par Wenna songdo En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    C’est dommage ! Mais c’est ce que vivent malheureusement nos vaillants paysans chaque jour que Dieu fait !
    Le policier et le gendarme doivent rassurer et protéger les honnêtes citoyens et inquiéter les citoyens malhonnêtes : mais hélas, les cas de ce genre sont très nombreux !
    Vivement qu’il y ait une suite à cette plainte et que des plaintes similaires se multiplient !
    Où est ce qu’on va ???
    Chers journalistes, aidez-nous avec de pareilles enquêtes !
    Félicitations !

  • Le 29 décembre 2010 à 14:55, par Henriette En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    Tout d’abord, je ne suis pas policier. Mais ne pensez-vous pas que le plaignant peut mentir pour tirer complètement la raison de son côté ou ajouter des contrevérités aux faits qui se sont réellemnt passés ?
    Ne vous laisser pas berner ou aveugler, laisser la justice faire son travail.
    "Exemple : Madou et Bouba ont fai la bagarre, l’Incapacité Total de Travail (ITT) était de deux jours pour Madou.
    Madou voulait créer de problèmes pour Bouba, c’est à dire le faire enfermer mais au vu de l’ITT, l’OPJ chargé du dossier décide de faire un PV de renseignement judiciaire. Madou, ne voyant pas l’arrestation immédiaite de Bouba décide de mentir en disant qu’il avait 800.000 f Cfa en poche qu’il a perdu au cours de la bagarre, tout cela pour empirer le problème, et chercher une arrestation.
    Mais au cour de l’enquête de l’OPJ et selon des sources de dignes de foi, Madou n’a rien perdu mais cherchait à travers des mensonges à ce que Bouba soit arrêter pour qu’il aille enfin dire à qui veut l’entendre qu’à cause de lui, Bouba est en prison,...comme quoi lui il n’est pas n’importe qui, il connait les grands du pays, il n’a peur de personne"
    alors tout peut arriver ! Et puis les témoignages publiés sont ceux de personnes susceptibles d’être acquis à la cause du plaignant, il se peut que leur témoignage ne soit pas libre et digne de fois, que l’enquête suive dans ce cas son cour !
    Donc, nous regardons la justice....!

  • Le 29 décembre 2010 à 17:28, par Meiyway En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    Les faits sont tetus et parlent d’eux meme.Le commissaire est bel et bien l’auteur de ce vol.En tant qu’officier de police judiciaire, il sait bien qu’il n’a aucun droit de s’introduire dans le domicile d’autrui sans autorisation.De plus,il savait bien que ce monsieur avait de l’argent dans sa maison.C’est pourquoi il s’y est rendu seul.Enfin, sa hierarchie est consciente de sa culpabilite sans appel.d’ou son affectation rapide pour camouffler un peu la honte.Bref, si le commissaire venait a etre relaxe au tribunal, je demande au playant de tout faire pour me contacter.Je donnerai 72h au voleur pour se faire connaitre vivant, si non au 4eme jour on le connaitra mort.Il ne pourra plus jamais repeter ce coup a personne.Ainsi faisait justice la societe traditionnelle Africaine jadis.

  • Le 29 décembre 2010 à 18:25, par saderdo En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    Je ne pense pas que ce commissaire soit un voleur. Il a mal agit peut etre et Yacouba qui est surement un vieux routier est entrain de vouloir en profiter. Comme quelqu’un au cour d’une altercation declare quelques jour apres avoir perdu une certaine somme d’argent.
    Entre nous, un commercant de bétail n’est pas une personne née de la dernière pluie. Laisser 3000000 de francs dans sa maison sans fermer la porte et de surcroit une maison isolée, il faut le faire.
    Je pense que ce type ne veut pas remboursser ses créanciers. Son histoire est trop grosse pour etre vrais. Comme ces pauvres policiers ont deja un mauvais nom, cela les apprendraient d’est plus professionnels que des portegalons

  • Le 29 décembre 2010 à 19:34, par Yarbila En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    Soyons Sérieux.Le policier à été offensé. Quant ont achete quelque chose à credit, il y un contrat verbal avec une date limite. De plus, pourquoi se rendre chez lui pour réclamer une dette. Ce n’est pas yacouba qui a octroyé le credit, ce sont les employer. Yacouba devait sanctionner ses employé et utiliser une voie amiable pour recouvrer son argent avant la date limite conclu par ses employé. Donc le commissaire à raison d’avoir chassé les employés de Yacouba.
    Je comprend qu’il le commissaire soit offensé et il a réagit en utilisant abusivement sont pouvoir, son autorité. Mais vous savez comme moi qu’au Burkina, l’autorité des policiers ne sont toujours pas respecté ? Je suis sure que le commerçant à voulut montrer que le policier n’est rien. Cela a certainement conduit le commissaire perdre contrôle et à abuser de son pouvoir.
    La preuve que le commerçant abuse est l’histoire des sommes de 3,5 millions volé à la maison. Il faut être idiot pour gober cette histoire. Aucun commerçant aussi averti comme yacouba ne circulerai avec une somme pareil à la maison. Yacouba ment. Il veut se venger du commissaire.
    Je demande donc à la justice de faire preuve de discernement pour rappeler le commissaire à beaucoup plus de contrôle de soie et apprendre au commerçant quelque rudement de recouvrement des créances. Il ne faut pas decourager les vaillant policier qui donnent leur vie pour notre sécurité.
    Je ne suis pas un homme de tenue ni un fonctionnaire. Je suis cadre d’une entreprise privé et j’ai lu cette histoire pendant le break qui ma choqué.

  • Le 30 décembre 2010 à 13:11, par m.Fadeil En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    moi je pense qu’il etait plus simple que la police amenait le commercant chez lui pour qu’il puisse ranger son argent een lieu sur du moment qu’il leur a fait part de sa situation.et aussi pourquoi le commissaire sait bien que yacouba est detenu dans son commissaire et il se permet de partir lui encore du moment que yacouba n’est pas detenu par lui pour une raison de vol.si d’autres trouvent que cette histoire un montage cela veut dire que le commissaire et le policier bilgo sont tous aussi les auteurs du montage parce que les faits se completent.

  • Le 30 décembre 2010 à 15:04, par SOSSO En réponse à : Vol d’argent à Samorogouan : Le commissaire de police, l’accusé du plaignant ?

    CETTE AFFAIRE N’EST PAS CLAIRE. QUE LA LUMIERE SOIT FAITE AUTOUR DE CETTE AFFAIRE QUI RESSEMBLE A UN FILM !!!

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