LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

Publié le mercredi 22 décembre 2010 à 00h55min

PARTAGER :                          

William Fitzgerald, le sous-secrétaire d’Etat américain adjoint aux Affaires africaines

William Fitzgerald, le sous-secrétaire d’Etat américain adjoint aux Affaires africaines, le Monsieur Afrique de l’administration Obama est l’invité de RFI. Il demande comme, la plupart des institutions internationales, le départ de Laurent Gbagbo. Entretien.

RFI : Jeudi dernier vous avez dit que Laurent Gbagbo avait un temps limité pour quitter le pouvoir. Qu’est-ce que cela signifie ?

William Fitzgerald : Cela signifie que pour les Etats-Unis il y a quelques offres pour le président. Il doit choisir, ou il va risquer les prochaines étapes, des mesures contre lui-même, sa famille et les conseillers qui travaillent avec lui.

RFI : Ce qui veut dire qu’il risque d’être interdit de voyager, non seulement en Europe, mais également aux Etats-Unis ?

W.F. : Tout-à-fait. Et peut-être – ce n’est pas encore clair – mais ça peut être pareil pour ses enfants et ceux qui sont actuellement aux Etats-Unis.

RFI : On se souvient du discours du président Obama à Accra, il y a dix-huit mois. L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes, disait-il. Est-ce qu’on peut parler d’une doctrine Obama qui s’applique aujourd’hui en Côte d’Ivoire ?

W.F. : Oui, ça c’est sûr. Le point primordial pour le président, pour nous aux Etats-Unis, c’est la démocratie. Les Ivoiriens ont voté. Les résultats étaient clairs. M. Ouattara… Président Ouattara a gagné l’élection, et la personne qui a perdu doit quitter le pouvoir. La doctrine d’Obama est que la démocratie est primordiale. La bonne gouvernance, le respect des droits de l’Homme. Il y a des informations qui viennent aujourd’hui de Côte d’Ivoire, par rapport aux violations des droits de l’Homme par les gens de la force de sécurité de M. Gbagbo.

RFI : Est-ce que le président Obama s’est entretenu au téléphone avec M. Gbagbo, depuis l’élection du 28 novembre ?

W.F. : Malheureusement, non.

RFI : Alors on dit justement, que le 3 décembre, le jour où le Conseil constitutionnel a annoncé la victoire de M. Gbagbo, le président Obama a essayé de l’appeler au téléphone ? C’est ça ?

W.F. : Oui !

RFI : Et qu’est-ce qui s’est passé ?

W.F. : Bon… M. Gbagbo n’avait pas répondu et ensuite le président a envoyé une lettre.

RFI : Et est-ce que M. Gbagbo a répondu à cette lettre ?

W.F. : Pas encore.

RFI : Ce que disent les partisans de Laurent Gbagbo c’est que la Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays où les résultats d’une élection sont contestés, et que vous, les Américains, vous êtes beaucoup plus indulgents avec Mwai Kibaki au Kenya, ou avec Hosni Moubarak en Egypte.

W.F. : Bon… Mais c’est très intéressant, ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire. Selon la résolution de l’Onu, c’était la certification par l’Onu et c’était à cause de ça. A cause du travail de la Commission électorale, que tout le monde sait très clairement que M. Ouattara a gagné avec 54 %. C’est-à-dire que c’est sans confusion aucune que M. Gbagbo a perdu. Et c’est tout.

RFI : Si les sanctions ne suffisent pas, le Premier ministre Kenyan Raila Odinga, propose le recours à la force militaire pour faire partir Laurent Gbagbo. Qu’est-ce que vous en pensez ?

W.F. : Je crois que M.Gbeho, qui est actuellement, le président de la Commission de la Cédéao a dit la même chose. On voudrait éviter la violence. On voudrait éviter la nécessité d’avoir recours à des troupes sous-régionales par exemple. Mais de toute façon, toutes les mesures sont sur la table en ce moment.

RFI : Et justement… Si la Cédéao, et notamment le Nigéria, décident de lancer une opération militaire en Côte d’Ivoire, comment réagirez-vous ?

W.F. : On va certainement se coordonner avec les Nigérians. On va probablement soutenir chaque mesure qui sera retenue par le Nigéria et le président Jonathan Goodluck.

RFI : Y compris s’il s’agit d’une mesure de nature militaire ?

W.F. : Je vous dis que toutes les mesures sont sur la table en ce moment.

RFI : Est-ce que dans un mois vous pensez que Laurent Gbagbo sera toujours au Palais présidentiel ?

W.F. : Non. Absolument pas.

RFI : Et pourquoi êtes-vous aussi certain ?

W.F. : Parce que je crois qu’il y a unanimité contre lui en Europe, en Amérique du nord et en Afrique même. C’est inacceptable.

Source RFI

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 22 décembre 2010 à 12:20, par Alfred ECHIMANE En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

    " Il y a unanimité de l’Europe, l’Amérique du Nord et même de certains pays Africains contre lui (S.E.M le Président GBAGBO" dixit : M.William FITZGERALD. C’est super mais où place t-il la vraie et brave population ivoirienne ?
    D’ailleurs pourquoi cette supra armée tarde t-elle à mettre en exécution son plan ?
    La vérité est toute simple,tous ces acteurs ont un problème,ils sont confrontés à un problème interne qui ne dit pas son nom et donc se perdent dans des menaces au demeurant sans effet. M.William Fitzgerald fait du suivisme et c’est bien dommage.

  • Le 22 décembre 2010 à 12:39 En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

    Gbagbo doit partir pour sauver des vies humaines.Cela fait 10 ans que cette situation perdure.le bon sens lui recommande de ceder le pouvoir.

  • Le 22 décembre 2010 à 15:51, par Inoussa Verite En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

    les jours de Gbagbo sont comptés. Il nous pompe l’air ce dictateur du genre Idi Amine Dada.

  • Le 22 décembre 2010 à 17:02, par okoro okoro En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

    la cour constitutionnelle ivoirienne est une institution qui mérite d’être respectée par tous y compris par Mr William Fitzgerald.
    Elle a proclamé les résultats qui s’imposent à tous.
    l’argument fallacieux évoqué par les télévisions des pays corsaires selon lequel, la cour est dirigée par un proche de Laurent Gbagbo ne tient pas car on pourrait dire la même chose pour la CEI et toutes ses composantes qui a à sa tête un certain Youssouf bakayayoko membre éminent du PDCI candidat à la succession de Konan bédié (source sûre).
    la france a perdu le Rwanda par le génocide, l’amérique prépare t-elle son génocide en côte d’ivoire ? that is the question
    un petit agent des services secrets français qu’est choi a réussi à berner l’Amérique... c’est malheureux Mr William Fitzgerald

    • Le 22 décembre 2010 à 17:51, par waloki En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

      Il fo t conseiler.tu nè qu’un mange mil sans avenir toi.reflechi un peu un jour la

    • Le 24 décembre 2010 à 06:04, par n’maway En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

      Penses-tu que la cours constitutionnelle pouvait dire le contraire a Gbagbo qui l’a constituee ? Arrete de reflechir par tes fesses et utilise ta cervelle, idiot. Bon sang !!! La CEI est l’institution responsable des votes, monsieur !!! Et c’est cette institution qui a donne ce qu’elle a eu comme resultats, comme la voix du peuple ivoirien. Cette instituion dite constitutionnelle, qui n’est rien d’autre que le mirroir de Bgabgo, ne pouvait que dire le contraire, comme c’est le cas un peu partout en Afrique. Il faut que certains dirigeants Africains mettent leurs orgueils de cote et accepter les defaites. Il y’a rien de mal en cela. Si Gbagbo est alle aux elections c’est parce qu’on l’a roule dans la farine de Mais, en lui faisant croire que les sondages etaient en sa faveur. C’etait une facon de l’amener a aller aux elections. Si les sondage etaient en sa defaveur, il ne serait jamais alle aux elections. Maintenant qu’il a ete roule dans la farine il trouve que c’est douloureux ; Pourtant il passe dix ans a rouler les autres dans la farine. C’est l’histoire du balayeur balaye. Point barre.

    • Le 25 décembre 2010 à 14:44, par observinter En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

      Par rapport au conseil constitutionnel qui valide l’élection de Gbagbo.Imaginez un match de foot ball entre une équipe A et B, à la fin du match l’équipe A gagne par 4 à 2. tout le monde le sait l’a vu.mais voilà que l’Équipe B introduit un recours, il en résulte l’annulation de 3 buts de l’équipe A pour divers raisons qui finalement perd 1 à 2.L’équipe A proteste en disant que les raisons qui ont conduits à l’annulation des 3 buts se sont aussi produites dans l’autre camp, pourquoi donc annuler que les 3 buts de L’équipe B.
      Le plus simple c’est de rejouer le match.La vérité dans cette histoire on la connait, celui qui a pris la décision d’annuler les 3 buts de l’équipe A est membre de l’administration de l’équipe B.Comme les supporters ne sont pas dupes,tant que la vérité ne sera pas rétablie,ils vont continuer à manifester...qu’on se le dise...

  • Le 22 décembre 2010 à 17:43, par Googa wo googa En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

    le président sortant de la C.I. doit partir au plus vite. A quoi bon de s’accrocher à un pouvoir qui vous a quitté. Préserver les vies de nos populations doit etre le credo de nos politiques qui se prennent pour des messies. Rappellons nous des souvenirs tristement amères pour l’afrique de Bokassa 1er et de Idi Amin DADA. Ne cherchons pas des excuses dans l’impérialisme, dans l’ingérence mais ouvrons nos yeux car nous sommes aveuglés par la haine de l’autre.

  • Le 22 décembre 2010 à 17:45 En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

    Nous ne sommes pas contre la cours constitutionnelle de Cote d’Ivoire ; seulement, cette cours n’a pas dit le droit. Si elle avait respecte le protocole consigne dans les texts qui regissent les elecctions en RCI on n’en serait pas la.

  • Le 22 décembre 2010 à 21:03, par lepeul En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

    Je suis triste de voire que les dirigeants africains soient en dernier plan sur un problème qui divise deux enfants du continent. C’est vraiment regrettable que l’UA, ne soit pas capable de prendre ce problème en main. Je me demande pourquoi s’acharne-t-on à construire l’Union africaine ou encore les états unis d’afrique, si pour nos propres problèmes,les colons nous dictent ce qu’on doit faire ? Pourquoi, les soit disants sages africains,ne prennent ils pas en mains le probleme ivoirien et de laisser les colonialistes nous dicter ce que nous devons faire ? Cette affaire,est égale ce que le gabon a vécu ou vit encore, on a imposé aux gabonais un presidents "GUIGNOL" pour que les richesses du gabon soient aux mains de ceux depuis des siècles ont esclavisé ;colonisé ;assassiné par des coups d’etat. Tant que nous n’aurons pas de dirigeants qui disent NON à une recolonisation,l’afrique sera toujours à la traine. Celui qui a vu le reportage de France2 de ces deux jeudis passés, vera plus claire, l’insistance des occidentaux sur la Côte d’Ivoire. Qui nous dit qu’ OUATARA demain aussi deviendra personna non grata des occidentaux ? on connait la chanson avec les : MOBUTU ; BOKASSA et autres qui avaient ouvert largement les vannes de richesses de leurs pays. Demain, si OUATARA change une seule virgule sur les contrats,(en plus ce sont eux qui vont lui poser sur le fauteuil presidentiel)là il ne restera pas une séconde,il sera destituer. ......

  • Le 23 décembre 2010 à 03:50, par sidsoaba En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

    Monsieur lepeul et autres très interessant ce que tu dis mais soyons sérieux et aimons nous les uns les autres. Aujourd’hui il s’agit d’une élection et le peuple ivoirien a dit son mot. C’est là que se trouve le debat.
    La constitution ivoirienne est claire s’il ya tricherie, on anule les élections mais on ne fait pas d’une partie des ivoiriens des sous ivoiriens en leur spoliant de leur droit absolu qu’est le vote. Comment gbagbo peut il gouverner en sachant que ce peuple ne l’a pas voter ? Y aura til un programme de developpement clair pour cette région. J’en doute.
    Gbabgo a perdu les élections, meme si on reprenait. Qu’il accepte c’est tout ce que nous jeunes africains aspiront. Nous demandons à la communauté international d’intensifier ces moyens à toute l’Afrique meme pour les pays qui baffouent leur constitution. Suivez mon regard.

  • Le 23 décembre 2010 à 12:41, par LE BAM En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

    JUSTE POUR DIRE CECI ; MONSIEUR LE PRESIDENT BARACK OBAMA. JE VOUS DEMANDE AU NOM DE DIEU NOTRE CREATEUR ET AU NOM DE VOS ANCETRES ,DEBARRASSEZ NOUS DE LAURENT BAGBO CETTE PESTE BOVINE QUI NOUS RONGE .JE VOUS EN PRIE ;AYEZ PITIE DE NOUS, CE SERA LE PLUS GRAND CADEAU QUE VS AUREZ FAIT A L.AFRIQUE.

  • Le 25 décembre 2010 à 06:12 En réponse à : Le Monsieur Afrique de l’administration Obama, exige le départ de Laurent Gbagbo

    Ble Gourdin aime a dire que Gbagbo n’est pas un sous- prfet de la france. ca me faire sourire en douce, ces galejades d’ un ministre fraudeur. Il faut que ce soit ous Bedie pour qu’ un ministre qui a falsifie sa licence en anglais puisse entrer au gouvernement. Ce garcon de la rue qui n’a recu aucune education va finir comme son maitre. Mais il aura pu inscrire son nom dans le pantheon des milliardaires voleurs de la republique. ca lui suffit, lui qui etait naguere, un creve-la-faim.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique