ATTAQUES DE MOSQUEES EN COTE D’IVOIRE : Les vieux démons sont lâchés
Les nouvelles en provenance d’Abidjan ne sont pas bonnes. Chaque jour qui passe rapproche le pays un peu plus du chaos. Violences physiques et verbales tiennent le haut du pavé, chaque camp veut impressionner l’autre, marquer des points, comme on dit. Malheureusement, tout ceci se fait au prix du sang versé d’innocents Ivoiriens qui, pendant huit ans, ont attendu, dans l’espoir, la fin de la crise. Le 28 novembre 2010 ne marquera pas le tournant historique tant souhaité par les Ivoiriens et la communauté internationale. La Côte d’Ivoire n’a pas fini de se réconcilier avec elle-même. Les meurtrissures sont encore vivaces, les rancœurs et la boulimie du pouvoir aussi.
Avant-hier, l’on a assisté à des enlèvements de militants du RHDP dans leurs familles. Désormais, ce sont les mosquées qui sont prises pour cibles. Bientôt, on assistera peut-être à des arrestations au faciès. Sait-on jamais. Toujours est-il qu’avec ces exactions relevées çà et là, la Côte d’Ivoire est en train de revivre le scénario de la division ethnique et du régionalisme qui nourrit les motivations de la rébellion de 2002.
Blé Goudé et les siens ne se sont jamais aussi bien sentis que dans la position du repli identitaire, d’un discours aux relents faussement patriotiques ou nationalistes. Ils aiment la Côte d’Ivoire au point de mourir pour elle ? Pas si sûr pour l’instant. Mais ce qui est évident, c’est qu’il y aura encore des morts si le camp Gbagbo reste sur sa position. C’est une position suicidaire, sans issue. Comme un forcené, Gbagbo a fermé toutes les portes derrière lui, notamment celle du dialogue et de la négociation. Il est peut- être prêt à en payer le prix quant à son propre sort. Mais l’ardoise qu’il va laisser à la Côte d’Ivoire sera rouge du sang de nombreux martyrs de la démocratie, victimes d’un pouvoir qui, finalement, n’a jamais su rendre aux Ivoiriens, l’espérance d’une terre prospère et hospitalière.
Gbagbo et ses partisans, il faut le craindre, sont dans la stratégie du chaos. Ils vont tenter de faire payer à leurs contempteurs le prix de leur trahison en s’alliant aux "étrangers". C’est pour cela qu’il est urgent d’agir avant que de nouveaux escadrons de la mort ne se mettent en place. Les sanctions de l’Union européenne qui lui interdisent de mettre pied en Europe ne lui ont jamais fait peur, pas plus que la menace d’être inculpé un jour par un tribunal international. C’est pour toutes ces raisons que Gbagbo et les siens sont devenus dangereux. Ils s’emmurent et résisteront jusqu’au bout. Même la reconduction du mandat de l’ONUCI pour six mois et le renforcemet de son effectif n’y changeront rien. A moins que ...
Abdoulaye TAO
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 21 décembre 2010 à 13:06, par Alfred ECHIMANE, Ex Représentant du PAA au Burkina Faso En réponse à : ATTAQUES DE MOSQUEES EN COTE D’IVOIRE : Les vieux démons sont lâchés
J’invite l’auteur de cet raticle à plus de justesse dans ces écrits et au besoin se rendre à Abidjan pour constater que les choses se passent autrement qu’il les présente à moins qu’il ne le fasse à dessein et ce serait bien dommage pour son journal pour qui j’ai toujours eu du respect la preuve durant tout mon séjour à Ouaga ( six ans),jamais je m’en suis passé. Même depuis Abidjan je continue de le lire.
Je suis hélàs mal placé en ma qualité de natif de Grand Bassam et pourtant par devoir de mémoire il de bon la loi que je retablisse les faits magré ce que vous pouvez penser.Ceci dit la ville de Grand BASSAM qui est situé à 35Km d’Abidjan, fut fortemment paralysée par les manifestants à la cause du RDR ,consécutivement au mot d’ordre lancé. Donc durant trois jours les braves habitants de cette paisible ville balnéaire vivaient dans la terreur la plus inqualifaible. des vendeuses ainsi que les clients ont été expulsés des marchés à coup de gourdins et des jets de pierres. Des baricades dressées sur les différentes voies. le pont reliant le quartiers du littoral à l’impérial était assiègé par les manifestants, aucun moyen de transport.par mis les effets collatéraux, on note la mort de Monsieur AKA koffi Edouard, père de cinq enfants, des suites d’un malaise et qui n’a pu être transporté à l’Hopital Général de BAssam, situé au quartier de l’autre côté du pont.Les obsèques de ce malheureux sont fixés au Samedi 25 /12/2010 à Bassam.( si vous le souhaitez ,je vous enverai les éléments filmés à l’occasion).Les autorités ne pouvant accepter une telle situation, ont fait intervenir les forces de l’ordre et de maintien qui ont rencontré dans un premier temps le Maire de la ville M. JEAN MICHEL MOULOD au demeurant membre influent du RHDP pour ramener ses militants à la raison aux fins de la levée des baricards.Malheureusement cette entreprise n’a pas abouti bien au contraire, nos braves forces de l’odre étaient pris en partie par des manifestants très excités ; ne laissant aucune altrenative aux corps habillés d’intervenir.Un ndes point les plus chauds se trouve situé à 500 m d’une mosquée sur l’axe principal menant à Abidjan. les mainesfestants qui venaient d’être terriblement gazés, dans la débandade se sont réfugés dans certaines maisons du périmetre et dans la mosquée enquestion , pertubant ainsi la quiètude des fidèles en prière de 13h ce vendredi. Je déclare sur honneur que jamais cette mosquée n’a fait l’objet d’attaque délibérée par les forces de l’ordre qui au demeurant compte dans leur rang des croyants musulmans. Seulement l’effet du gaz a fortement pertubé les fidèles en prière ainsi que tous les riverains sans exclusive.Bilan enregistré : la voiture de commandement du commissaire ainsi que celle de l’équipe de reportage de la RTI brulé et les caméras détruits.Tels sont les faits à vous d’apprécier, mais sachons que le jugement de l’ETERNET des Armées est impitoyable pour les semeurs de divisions. VIVE L’AFRIQUE LIBEREE
2. Le 21 décembre 2010 à 13:08, par Ahmed En réponse à : ATTAQUES DE MOSQUEES EN COTE D’IVOIRE : Les vieux démons sont lâchés
Tout ceci nous montrent que les Ivoiriens n’étaient pas réellement prêts à faire la paix. Si les démons de la crise régionaliste et religieuse refont surface, c’est qu’ils n’avaient été bien enterrés. C’est dommage que des politiciens ivoiriens, notamment ceux du clan Gbagbo, en manque d’inspirations, ne connaissent que ce langage de la haine. C’est vraiment dommage pour la Côte d’Ivoire.
En plus de tout ça, il faut admettre que l’armée ivoirienne a échoué dans sa mission républicaine en s’alliant à Gbagbo.
Le 22 décembre 2010 à 12:46, par Alfred ECHIMANE En réponse à : ATTAQUES DE MOSQUEES EN COTE D’IVOIRE : Les vieux démons sont lâchés
Non les vrais ivoiriens par excellence sont des apôtres de la paix. La preuve durant des décenies la terre de ns ancêtres a du fait de la paix qui règnait entre les fils et considérée à raison comme la seconde réligion en C.I. Au de cet esprit de paix des ivoiriens, grand nombre des réssortissants de la sous-région y ont propéré sans en être inquiètés. Malheureusement aujourd’hui l’on veut nous diaboliser, mais sachez que les ivoiriens n’en sont nullement complexés par ces jugements négatifs et continuent de tendre la main aux autres peuples de la sous-région, mais pousser pas le bouchon trop loin au point de mettre en péril la case, ni de tuer le mère nouricière.
3. Le 21 décembre 2010 à 13:40, par kabore En réponse à : ATTAQUES DE MOSQUEES EN COTE D’IVOIRE : Les vieux démons sont lâchés
c archi-faux arretez de nous mettre en danger ici
4. Le 21 décembre 2010 à 18:19, par Ibrahim En réponse à : D’ou tenez vous toutes ces informations ?
C’est vraiment déplorable de lire et d’entendre ce genre d’article sur le net et lors des infos de la presse internationale. Que cherchez vous ? Faire sombrer la Côte d’Ivoire ? Une chose sûre votre position est un fait réel mais cela ne vous donne aucunement le droit d’inventer des informations qui n’ont jamais existé et des faits qui ne se sont jamais produits.
Je m’appelle Ibrahim Bakayoko. Je vis en Côte d’Ivoire, précisément à Yopougon, l’endroit ou il existe plus de partisans du camp FPI que dans les autres communes et villes. Nous vivons en paix et aujourd’hui le 21 Décembre 2010, à l’heure où je vous parle le pays n’est sous aucune tension. Vous parlez de mosquées brûlées ? Dites moi exactement où et à quel moment ces mosquées ont été brûlées ?
Arrêtons de mentir, cela ne mène à rien. Nous sommes des intellectuels, faisons l’analyse des choses et prenons notre position. S’il faut qu’on relate des faits, il faudrait pas qu’on déforme les informations en vue de soutenir notre thèse et créer le désordre dans l’esprit de ceux qui n’ont pas accès aux vraies informations