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NAK DU CINQUANTENAIRE : Faible taux de participation aux spectacles

Publié le lundi 20 décembre 2010 à 00h56min

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Depuis leur création, les Nuits atypiques de Koudougou (NAK) sont un espace alternatif d’ouverture, d’échanges, de rencontres et de valorisation de la diversité culturelle et linguistique. Tenues du 6 au 12 décembre dernier, avec un double thème : "Culture, pauvreté et changements climatiques" et "Culture, langues nationales et développement", les NAK 2010 ont été placées sous le signe du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina. Les lampions des NAK du cinquantenaire se sont éteints en apothéose le dimanche 12 décembre dernier à Koudougou sous une totale satisfaction des organisateurs malgré quelques difficultés.

Après la cérémonie d’ouverture de la 15e édition des NAK le 6 décembre 2010, la ville de Koudougou a vibré aux rythmes de celles-ci pendant une semaine. Village atypique, rue marchande et spectacles y ont marqué l’édition. Le mercredi 8 décembre, les organisateurs du festival ont procédé à la pose de la 1re pierre du futur site des NAK, lequel site est acquis grâce aux autorités communales de Koudougou. Un terrain de 5 hectares dont le coût global de la réalisation selon l’architecte, O. Alain Gilbert Koala, s’élève à un milliard quatre cent cinquante millions de F CFA, avec une salle de spectacle de 10 000 places.

Un projet qui, aux yeux des organisateurs, doit être réalisé pour les années à venir mais avec le soutien des uns et des autres. Koudbi Koala se dit confiant et espère viabiliser ce site officiel des NAK dans un avenir pas lointain. C’est autour d’une conférence de presse animée au Centre abbé Pierre par le Comité d’organisation des Nuits atypiques de Koudougou (CONAK) que les portes de la 15e édition des NAK ont été refermées. Selon Koudbi Koala, directeur du festival des NAK, "les cendres du bois sec d’aujourd’hui enrichissent et fertilisent le sol pour l’arbre de demain". C’est pourquoi il nous paraît important de faire un bref bilan de cette édition pour que tout le monde sache ce qu’ont été les NAK 2010, a-t-il dit.

Cette édition a été celle qui marquera pour longtemps les esprits de tous les Burkinabè qui ont eu la chance de vivre les spectacles au Théâtre populaire comme au palais de Maurice Yaméogo, 1er président de notre pays. Les spectacles proposés ont été à la hauteur des attentes du staff technique et surtout des festivaliers, a-t-il ajouté. Cependant, les NAK 2010 ne se sont pas tenues sans difficultés. Notons que les spectacles au Théâtre populaire n’ont pas drainé du monde cette année malgré les talents et la renommée de certains artistes musiciens.

Beaucoup y ont même presté devant des gradins presque vides si l’on ne compterait pas les invités et détenteurs de badges. Pour les organisateurs, le combat culturel est un combat dont ne sortent vainqueurs que les plus tenaces et les plus courageux. On a encore du travail et nous ne comptons pas désister, car à la forge, on bat le fer, on le ploie et on le façonne sans jamais se lasser, a martelé Koudbi Koala. Avant d’ajouter que "nous avons réussi le pari de l’organisation des NAK pendant 7 jours et nous sommes convaincus de la force de l’élan commun pour que les éditions prochaines soient encore meilleures. Rendez-vous a été pris pour la 16e édition.

Placide ZOUNGRANA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 20 décembre 2010 à 01:34, par fatou En réponse à : NAK DU CINQUANTENAIRE : Faible taux de participation aux spectacles

    Nos artistes ne sont pas invités aux NAK. Mr KOALA préfère distribuer l’argent à des artistes d’autres pays, alors c’est normal que nous on aille pas là bas.

  • Le 22 décembre 2010 à 22:23, par pierre En réponse à : NAK DU CINQUANTENAIRE : Faible taux de participation aux spectacles

    Quand une cérémonie d’ouverture est prévue à 20h30, est-il normal de commencer à 22h30, tout simplement parce que les autorités organisatrices qui doivent lancer le spectacle ne sont pas pas à l’heure. C’est inadmissible, les spectateurs sont fatigués de ce laxisme qui perdure depuis des années. C’est un manque de respect total pour les spectateurs et aussi et surtout pour les artistes qui piétinent des heures à attendre dans les coulisses. M. Koala, si vous ne prenez pas ce problème au sérieux, vous serez bientôt seul.

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