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Accès des nationaux aux programmes d’échanges culturels : Un volet du renforcement de la coopération américano-burkinabè

Publié le jeudi 16 décembre 2010 à 01h51min

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Les ambassadeurs Thomas Dougherty (à g.) et Paramanga Ernest Yonli, pour une coopération américano-burkinabè plus fructueuse

Les Etats-Unis d’Amérique, en vue de contribuer à la formation des élites des pays en développement, ont mis en place un certain nombre d’outils d’échanges éducatifs et culturels dont les programmes Fulbright et Humphrey. A ce jour, ils sont plus de 200 Burkinabè à en avoir bénéficié dans plusieurs domaines d’activités. L’objectif du Département d’Etat américain, en permettant l’accès des nationaux burkinabè à ces programmes, c’est de contribuer à la valorisation du potentiel humain du pays, selon l’ambassadeur Thomas Dougherty.

Les programmes Fulbright et Humphrey, font parties de la grande famille des programmes d’échanges éducatifs et culturels du Bureau d’Education et des Affaires culturelles du Département d’Etat américain. Comme leur nom l’indique, il s’agit de programmes qui favorisent les échanges (dans divers domaines activités) entre les Etats-Unis d’Amérique et les pays bénéficiaires dont le Burkina.

Pour Ouezzin Louis Oulon, ancien bénéficiaire et responsable de l’Association burkinabè des bénéficiaires des programmes d’échanges culturels entre les Etats-Unis et le Burkina (ABBPEC USA-Burkina), tout le monde peut postuler pour les programmes disponibles. Mais, pour être retenu il faut totaliser un certain nombre d’années d’expérience (au moins 5 ans dans son domaine d’activité) ou être une référence et surtout s’y prendre tôt pour remplir les différentes formalités. En effet, les bourses Fulbright et Humphrey sont des bourses de prestige, offertes aux candidats les plus méritants après plusieurs processus de sélections équitables, à l’issue desquelles seuls les meilleurs candidats sont retenus.

Les programmes existent depuis longtemps mais beaucoup de Burkinabè ne savaient pas encore les conditions qu’il fallait remplir pour y accéder.
Et c’est pour pallier cette insuffisance d’information du public que le service culturel de l’ambassade des USA au Burkina a organisé le 14 décembre dernier à Ouagadougou une rencontre de présentation desdits programmes. Dans son intervention Thomas Dougherty, ambassadeur des USA au Burkina, a exprimé toute la disponibilité de son institution à fournir, à toux ceux qui le désirent, des informations complémentaires sur les programmes d’échanges de son pays dont les compétitions pour l’édition 2010-2011 sont déjà ouvertes.

« Ensemble, travaillons pour la compréhension mutuelle entre nos deux peuples et pour le développement du Burkina Faso », a conclu l’ambassadeur Dougherty.

Grégoire B. BAZIE

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