« Notre diplomatie grandit d’année en année ».C’est entre autre l’une des déclarations des plus importantes qu’a faite le ministre d’état, Alain Yoda, à l’occasion de la conférence de presse qu’il a animée ce vendredi 2 octobre 2010 à 0uagadougou. C’était en présence de la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Minata Samaté, des différents directeurs techniques dudit ministère , des anciens et ambassadeurs en poste tels que Michel Kafando, en service auprès des nations unies à New York et Bruno N. Zidouemba , en poste auprès de l’Union Africaine (UA), à Addis Abeba.

Pour le ministre Alain Yoda, son département s’est employé à traduire en actions concrètes la vision diplomatique définie par l’axe 6 du programme quinquennal du chef de l’Etat. Ce qui a permis de jeter les bases d’un rayonnement international de notre pays et de l’inscrire comme une plaque tournante de négociations internationales. Il dira à propos que le pays a conduit de nombreuses missions aussi bien, en Afrique qu’ailleurs dans le monde, pour élargir le cercle de ses amis. Il affirmera par la même occasion qu’il a été ouvert, à l’étranger, des missions diplomatiques et accueilli à l’intérieur du pays, de nouvelles missions.

Des relations multilatérales du Burkina, Alain Yoda confie que le pays gagne de plus en plus en crédibilité et en confiance. Il cite pour preuve l’élection de notre pays dans plusieurs organes du système des nations unies notamment le Conseil d’administration du Programme alimentaire mondial ; le Conseil de l’Union international des télécommunications et la commission africaine de l’énergie atomique.

Selon le patron du MAECR, l’année 2010 a été marquée par l’affirmation sans précédent de l’affirmation du Burkina dans la recherche de la paix et de la stabilité en Afrique. Et les efforts de médiation déployés au Togo, en Guinée et en Côte d’Ivoire ont permis de ramener et d’engager ces pays dans des processus de sortie de crise apaisée ayant abouti à l’organisation d’élections jugées transparentes et démocratiques. Cet engagement, sans précédent, a contribué à élargir la marge de manœuvre de notre pays dans les instances sous régionales comme la CEDEAO, la CEN /SAD et l’UEMOA. En témoigne la participation du Burkina Faso au sein du comité ministériel restreint chargé de formuler des propositions de reformes de la CEN/SAD.

Intervenant en réponse aux questions des journalistes, Alain Yoda et ses collègues se sont, sans détour, évertués à répondre à leurs préoccupations. On apprendra alors de la ministre déléguée, Minata Samaté que notre pays, est un modèle d’intégration qui en plus des médiations en faveur de la paix, est respectueux du protocole sur la libre circulation des biens et des personnes. C’est, selon la ministre, pour cette raison que le pays a reçu le premier prix de dix mille dollars de la CEDEAO à Abidjan.

Quant à la représentativité de nos compatriotes dans les institutions internationales, Alain Yoda dira : « Nous travaillons à placer les burkinabè dans les institutions internationales et les années à venir, vous le constaterez ». D’ailleurs, le directeur des Etudes et Programmes, Boureima Ky, intervenu à ce propos, a indiqué qu’une agence était en train d’être instituée. Et Der Kagda, directeur des relations multilatérales et lui ajouteront que nos compatriotes qui jouiraient de la belle image de notre pays devraient tout de même avoir les compétences et l’expérience que requièrent ces organismes.

Adama Bayala, stagiaire.

Lefaso.net