LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

SEMAINE DE L’AVIATION CIVILE AU BURKINA : Faire du Burkina un "Hub"sous-régional

Publié le jeudi 2 décembre 2010 à 01h01min

PARTAGER :                          

L’Association professionnelle des contrôleurs aériens du Burkina(APCAB) a organisé du 27 au 30 novembre, la semaine de l’aviation civile au Burkina sous le thème "Cinquante ans d’indépendance, quel avenir pour l’aviation civile au Burkina ?" Cette semaine a été une opportunité pour les contrôleurs aériens de faire connaître leur profession. Une conférence publique a clos l’activité dans la matinée du 30 novembre 2010 à Ouagadougou

Se pencher sur des questions intéressant le secteur de l’avion civile au Burkina et faire connaître le métier de contrôleur aérien, tel était l’objectif de la conférence publique que l’Association professionnelle des contrôleurs aériens du Burkina(APCAB) a organisée. Une conférence publique placée sous le patronage du ministre des Transports et le co-parrainage du chef d’état- major particulier à la présidence du Faso, le Colonel-Major Gilbert Diendéré et du représentant de l’ASECNA auprès du Burkina, Louis Bakienon. Avant de procéder à l’audition de la conférence publique, le président de l’APCAB, Djerma Gosso, tout en souhaitant la bienvenue aux participants leur a présenté les grandes lignes de la conférence du jour. Cinq exposés ont été faits au profit des participants.

Comment faire de l’aéroport de Ouagadougou un hub sous-régional, et une communication sur le nouvel aéroport de Dossin, tels ont été les centres d’intérêt de la conférence publique. Djerma Gosso a invité le public présent à tirer profit de la présente conférence pour mieux s’imprégner des réalités de l’aviation civile afin de comprendre les acteurs. Le modérateur principal, Thiombiano Djibril, premier représentant africain de l’ASECNA, a salué le choix fait par l’APCAB des thèmes car portant sur les nouvelles visions de l’aviation civile burkinabè. Thiombiano Djibril a, par ailleurs, souhaité aux contrôleurs de créer une communion d’esprit entre eux afin de cultiver la performance.

Un exposé sur l’historique de l’aviation civile au Burkina a permis de rappeler l’évolution des activités de l’aviation civile burkinabè. Il faut retenir que depuis sa création le 12 décembre 1959, l’ASECNA s’est toujours occupée des activités d’aviation civile communautaires avant la création d’une direction de l’aviation civile en 1981. L’ASECNA s’occupe des activités communautaires, et les activités nationales sont gérées par la Délégation aux activités nationales (DAAN). En termes d’infrastructures, Thiombiano Djibril a ajouté que le Burkina Faso dispose, en plus des aéroports de Ouagadougou et de Bobo- Dioulasso, d’une cinquantaine de pistes secondaires en latérite destinées au transport du courrier et aux évacuations sanitaires.

Faire de Ouaga un carrefour de l’aviation civile

Afin d’améliorer les infrastructures aéroportuaires et de pallier les dangers de la situation de l’aéroport de Ouagadougou au centre-ville, de nombreux projets ont été proposés dont le dernier date de 2002. Ce projet aboutira à la construction du nouvel aéroport de Dossin. Louis Bakienon, représentant de l’ASECNA au Burkina et gérant la sécurité du ciel au- dessus du Burkina Faso puis co-parrain de la semaine, s’est dit satisfait que les contrôleurs aient eu l’initiative de se faire mieux connaître.

Il les a, en sus, assurés de son soutien et de son accompagnement dans leur mission. Pour Louis Bakienon, il est possible de faire de Ouagadougou un hub car le pays fait frontière avec cinq autres. Cela exige un certain nombre d’infrastructures, d’équipements, et de mises à norme des infrastructures déjà existantes. Tout cela mis ensemble fera de Ouagadougou un carrefour de la sous-région, a conclu Louis Bakienon.

Aimé NABALOUM (Stagiaire)

Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND