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Grand prix national des arts et des lettres : Des thèmes aussi culturels qu’éducatifs

Publié le mercredi 1er décembre 2010 à 01h37min

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La Semaine nationale de la culture est un concentré en un seul lieu et en une seule période tous les arts. Théâtre, chant, danse, art plastique etc. Ils traitent des thèmes aussi intéressants les uns que les autres.

Le grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) connait un engouement à n’en pas douter. Malgré le froid et le vent sec qui arrosent la ville depuis un certains temps, le public ne marchande pas son déplacement pour assister aux compétitions, soit au théâtre de l’Amitié où le pris d’entrée est fixé à 1000FCFA, ou à la radio télévision du Burkina (RTB)2 pour le théâtre. Pour cette deuxième nuit des GPENAL, 19 troupes dans la catégorie danses et chants ont rivalisé d’ardeur et de talents. De 20 h à 1heure du matin, les spectateurs ont vibré au rythme des chansons traditionnelles, instrumentales et modernes de nos terroirs mais aussi de la Côte d’Ivoire.

Par exemple, la troupe Gorgane de la province du Ioba, créée en 2007 et composée d’artisans, de forgerons s’est donné pour sujet l’autosuffisance alimentaire. Cette question d’actualité qui interpelle tout le monde, la troupe a lancé une invite afin de relever les défis de l’autosuffisance. Suivra ensuite Ouoba Nindia du Gourma qui a d’abord souhaité la bienvenue e tous ceux sont présents à cette 15 édition du rendez-vous culturel. Après cette plage musicale de bienvenu, la vedette va remercier les autorités pour cette initiative, garante de la préservation de la culture africaine. Nindia va également s’appesantir sur le monde d’aujourd’hui avec toutes ces vicissitudes parmi lesquelles la déperdition de nos identités culturelles.

« Rir Kouché » a été plusieurs fois ovationné par le public N° 81 Certains spectateurs ont déboursé 1000FCFA pour avoir accès à la salle

Il boucle sa prestation par le travail qui fait la réputation des hommes et femmes de notre pays, le Burkina Faso. Après cette prestation riche en couleurs du terroir gourma, Madou Djan de la troupe Djiguiya du Houet, vedette de la musique traditionnelle moderne s’est installé avec trois titres à savoir Djonmassa, pour exprimer l’amour du prochain, l’Héritage qui fait l’objet de querelles au sein des familles, Tiéfari, thème, invitant à l’union des hommes, Madou appel tout le monde à la consolidation de l’amour et de l’humilité.

Par ailleurs, dans la même dynamique des GPNAL catégorie chant et danse, se tenait dans la salle de spectacle, Casimir Koné de la RTB2, la compétition dans la catégorie théâtre. Première nuit, elle a mis au prise trois troupes dont une de la Côte d’Ivoire. « Toma ou l’exode des sans », qui fait état de l’immigration et ses conséquences. La seconde troupe s’est inspirée de l’œuvre de Jean Pierre Guingané, : La musaraigne qui parle de la gestion du pouvoir d’Etat. Cette compétition de théâtre s’est achevée avec la note de la troupe ivoirienne « Rir Kouché » qui en 55 minutes a disséquée les conséquences du mariage forcé, de l’excision et le mimétisme de l’Occident par les jeunes. Notons par ailleurs que le jury de la compétition en théâtre est composé de trois membres dont une femme. Il s’agit d’Alain Héma, Salimata Koné-Salouka et Souaré Konaté.

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 1er décembre 2010 à 08:38, par daniel En réponse à : Grand prix national des arts et des lettres : Des thèmes aussi culturels qu’éducatifs

    La semaine nationale de la culture.... concentré de tous les arts. Là commence ma divergence avec la conception réductrice de la culture. La culture est opposée à la nature ; elle peut être définie comme l’interface qui permet à l’homme de s’adapter à la nature. Vu sous cet angle, les activités scientifiques comme le FRSIT sont des activités culturelles,les hommes politiques qui proposent des réformes politiques afin de mieux gérer la cité, c’est encore de la culture. Citez moi un domaine qui soit exclue de la culture ? Merci

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