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Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

Publié le mercredi 1er décembre 2010 à 01h38min

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Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo connaît, en ce moment même, ce qu’est la « solitude du coureur de fond ». Après dix années passées au pouvoir ; dix années pendant lesquelles il s’est flatté d’être le petit boulanger capable de « rouler tout le monde dans la farine ». « Il n’y a que les personnages historiques qui bénéficient ainsi d’un qualificatif », aime-t-il à souligner ; sauf que l’histoire ne retiendra de Gbagbo qu’une gestion « calamiteuse » de la République de Côte d’Ivoire. Plus calamiteuse encore que celle de son prédécesseur : Henri Konan Bédié qui, pourtant, avait fait le maximum en la matière.

Les acquis de quarante années d’indépendance auront été mis par terre en l’espace d’une décennie. Pas de quoi « rouler des mécaniques ». « Socialiste non pratiquant » - c’est lui qui l’affirme désormais dans chacun de ses entretiens (et je suis certain que cela ne manque pas de faire plaisir à ses « amis » de l’Internationale socialiste dont le FPI est toujours membre) - il a viré « mystique », « persuadé que Dieu vous a donné pour mission de sauver la Côte d’Ivoire… » n’a pas manqué de persifler François Soudan lors de leur dernier entretien (Jeune Afrique - 17 octobre 2010). « Je prie beaucoup », avait reconnu Gbagbo, ajoutant aussitôt cette phrase quelque peu absconse pour les analystes politiques : « Mais nul sauf son fils, Jésus, n’a jamais vu Dieu ». N’étant pas Jésus, il ne l’a donc pas vu ; mais n’a jamais manqué de se prendre pour « Saint-Georges terrassant le dragon ». Le « dragon » de la « Françafrique », le « dragon » de l’impérialisme économique, le « dragon » des « porteurs de boubou »…

Le problème est que, dès lors que l’on quitte le terrain de l’analyse politique, on sombre nécessairement dans l’aléatoire, l’illusoire… Et le grand « illusionniste » a fini par croire que personne n’était dupe de ses trucages et que même le peuple ivoirien n’y voyait que du feu. Erreur. L’erreur de Gbagbo n’est pas tant d’avoir sous-estimé le PDCI-RDA de Bédié ou le RDR de Alassane Ouattara que d’avoir surestimé le FPI. Non pas que ce parti ne soit plus ce qu’il avait été (il est certain que le FPI 2010 n’a rien à voir avec le FPI 1990) ; mais c’est la relation de Gbagbo avec le FPI qui n’est plus ce qu’elle avait été.

Dans une conjoncture politique dramatique, il n’était pas difficile pour Gbagbo de resserrer les rangs autour d’une République de Côte d’Ivoire « en danger ». Mais sa gestion de l’après-crise, ses « dérives » religieuses, sa rupture avec Simone Ehivet Gbagbo, ses connexions avec une économie « mafieuse »… ont, peu a peu, étiré les liens avec le FPI qui ne se reconnaît plus dans un chef d’Etat qui s’adonne à toutes les pratiques que ce parti « socialiste » dénonçait autrefois : clientélisme, corruption, collusion avec les multinationales y compris les plus « polluantes », enrichissement illicite… Non pas que le FPI ne soit pas adepte de ce genre de pratiques, loin de là ; mais la percée politique de Ouattara au premier tour de la présidentielle 2010 (et sa victoire non encore annoncée mais possible) a changé la donne.

Au sein du FPI, les déçus du « gbagboïsme » prennent conscience que, s’ils veulent avoir un avenir politique, il faut rompre avec des comportement « aventuristes ». Ils sont rejoints, dans ce choix, par les frustrés qui pensaient, puisque le « patron » ne cessait de le répéter, que « vraiment y a rien en face ».

S’il y a eu, autrefois, des socialistes sincères au sein du FPI, ils ont dû, aujourd’hui, aller voir ailleurs ce qui se passe ; ou alors ils sont morts de honte après dix années de gestion « gbagboïste » du pouvoir. Restent, essentiellement, les « opportunistes » et les « clientélistes ».

Autrefois omniprésente dans la vie politique de la Côte d’Ivoire, activiste, pasionaria, radicale, authentique militante, Simone Gbagbo a été bien silencieuse tout au long de la campagne pour la présidentielle 2010. Un silence assourdissant. Elle a même laissé croire, un temps, qu’elle pourrait être candidate. C’est dire que le FPI, dont elle a été l’instigatrice et l’animatrice bien plus que Laurent, s’est délité au cours des mois passés, ne percevant plus quelle était la ligne politique du parti, si ce n’était d’être au service de l’ambition hégémonique d’un seul homme, convaincu désormais qu’il était un « président de droit divin ». « J’y suis, j’y reste » a été son seul programme électoral.

Gbagbo a toujours été un homme sous influence. Des femmes. La première, Jacqueline Chamois, une jeune Française, a été son initiatrice politique à gauche dans les années 1960-1970. Simone prendra la relève par la suite, quand Gbagbo se sera installé en Côte d’Ivoire. Elle était déjà une militante politique avant de rencontrer le futur leader du FPI. Gbagbo n’a jamais été, d’ailleurs, un doctrinaire ; sûrement pas un socialiste (pas même de pacotille). A la fin des années 1980, son ambition se limitait à l’instauration du multipartisme mais dans une perspective d’accession au pouvoir pour le pouvoir. Pas pour changer les choses.

En octobre 1989, dans l’entretien qu’il avait accordé à Paris, à mon assistante, Catherine Jacquin (pour sa reproduction intégrale, cf. LDD Côte d’Ivoire 003 et 004/Vendredi 9 et Mardi 13 novembre 2001), il analysait la crise que traversait alors la Côte d’Ivoire comme « une crise morale, une crise de confiance du peuple de Côte d’Ivoire en lui-même et en ses dirigeants ». Il ajoutait : « Les gens hurlent contre la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international. Je ne suis pas de cette meute ». Il préconisait de « s’engager dans une autre voie, celle de l’industrialisation, mais pas de n’importe quelle industrialisation. Une industrialisation basée sur nos besoins et qui valoriserait nos produits de base, notamment nos produits agricoles ». Il précisait : « Une chose est sûre, c’est que nous sommes pour l’économie de marché. Par conséquent, tout ce qui peut créer des emplois nous intéresse. Mais pas à n’importe quel prix ».

Gbagbo ne disait rien d’autre en un temps où, à travers le monde, la radicalité était bien plus forte parmi les quadras. Sa radicalité, c’est Simone Ehivet, sa deuxième épouse et « première dame », qui la lui a apportée. Tout comme elle lui apportera, par la suite, sa « spiritualité ».

Le problème avec Gbagbo c’est, qu’étant sous influence, il n’a jamais la perception de jusqu’où il faut aller et comment il peut y aller. Ce n’est rien d’autre qu’un roublard qui se vante de sa roublardise. Jusqu’au jour où cela n’est plus suffisant. Ayant pris ses distances d’avec Simone pour se consacrer ouvertement à la « petite nouvelle », Nadiana Bamba, alias Nady, journaliste, communicante (elle dirige la société Cyclone, édite Le Temps, pro-Gbgabo, et a lancé le mouvement « J’aime Gbagbo »), originaire du Nord de la Côte d’Ivoire, Gbagbo a perdu le contact avec le noyau dur du FPI. Il lui reste, si j’ose dire, le « noyau mou » des arrivistes et autres opportunistes. « Le cul entre deux chaises », Gbagbo n’est pas loin de se « casser la gueule ».

Partant du principe de Michel Audiard (« Un taxi pour Tobrouk », 1960) selon lequel « un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche », Gbagbo a fait beaucoup de route depuis vingt-cinq ans : stalinien à la mode mao, socialiste à la mode Solferino (rue de Paris où se trouve le siège du Parti socialiste), évangéliste à la mode Gbagbo Simone, le voilà devenu « le beau-frère des dioula » à la mode de Bamba.

A force d’être partout, Gbagbo se retrouve nulle part. Et il n’a pas compris que son entourage présidentiel ne vise rien d’autre que d’être « près du feu pour entendre grésiller la marmite » quand, voici vingt ans, voici dix ans, il pouvait compter sur les militants du FPI. C’est dire que les ambitions putschistes de Gbagbo manquent cruellement de moyens. C’est qu’il n’y a plus grand monde, actuellement, pour le croire crédible !

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 30 novembre 2010 à 21:32 En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    Le FPI s’est déjà trahi car, avant même la publication des résultats par la CEI, tout le monde sait désormais que le résultat des urnes lui est défavorable . Raisonnement simple :

    1) au 1er tour, ADO a eu plus de 80, voire plus de 90% dans la région nord. Le FPI n’a pas contesté de ADO au Nord même après les résultats du Conseil constitutionnel.

    2) Au 2e tour, avant même les résultats provisoires au niveau de la CEI(à plus forte raison ceux du conseil constitutionnel), il annonce déjà qu’il va contester.

    Même les plus abrutis de ses partisans savent qu’il a perdu

  • Le 30 novembre 2010 à 22:52, par Tapsoba En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    Des representants du president ivoirien ,Laurent K.Gbagbo,au sein de la comission electorale independante(CEI) ont empêché physiquement mardi en fin de journée ,l annonce des résultats partiels du second tour de la presidentielle ivoirienne du dimanche, a constaté un journaliste de l AFP.

    Alors que le porte parole de la CEI,Bamba Yacouba s apprêtait a communiquer les premiers résultats partiels pour plusieurs regions ,l un des deux représentants du chef de l Etat au sein de la CEI ,Damana Adia Pickass,lui a arraché les feuilles de resultats des mains avant de les dechirer.
    “Ces resultats sont faux,ils n ont pas été consolidés !” ont affirmé à plusieurs reprises les deux hommes ,dénoncant “un hold -up électoral” devant de très nombreux journalistes au siège de la CEI à Abidjan.Après cet incident,les deux representants de Gbagbo ont quitté la salle.Le porte parole a ensuite assuré aux journalistes que les resultats qu il tentait d annoncer étaient “bel et bien consolidés” avant de s’eclipser entouré de gendarmes.
    La tension est montée dans le pays en l absence de resultats partiels qui avaient été pourtant annoncés pour ce mardi matin .Le camp de l autre finaliste du second tour,ADO ,a accusé le chef de l Etat de vouloir “confisquer le pouvoir”.

    Ps : aux dernières nouvelles ,les resultats partiels seront publiés demain mercredi à partir de 11h(TU)

  • Le 30 novembre 2010 à 22:57, par Marcellin En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    C’est triste pour lui ! Mais moi je vois en GBAGBO d’une part, une sorte d’application livresque des principes de Machiavel. Cela est admirable d’un point de vue accadémique n’eût été les drames qui ont jalonné ce parcours. C’est vraiment une belle bête politique qui s’est révélée en lui. Et d’autre part cela est très riche d’enseignements quant au risque de détachement des intellectuels avec les aspirations des peuples. C’est surtout un cinglant contredit du précepte qui veut que les peuples ne sont que des suivistes. Il y a toujours un moment où un peuple, apparemment passif et soumis, se met vraiment debout.

    Belle leçon de réalisme aussi à notre Président Blaise COMPAORÉ et au CDP. Qu’ils s’en inspire et qu’ils se posent la question de savoir ce qui se passera au Burkina le jour où le peuple aura vraiment l’occasion de s’exprimer. Il est bon, dès à présent, de revisiter le contrat social entre nos dirigeants et la population.

    GBAGBO a régné sur la Côte d’Ivoire en s’enfermant dans une bulle consolidée par des sondages et autres organes de presses acquis à sa cause. Aujourd’hui le réveil est douloureux. Il y a la gueule de bois qu’il faut gérer !

    Au Burkina, Blaise baigne dans l’illusion que son environnement crée pour lui. Causcescu a fait pareil en Bulgarie. Et tout comme pour Causcescu ou pour GBAGBO, ils étaient convaincus d’être adorer du peuple, de faire tant pour eux, que ceux-ci les aimaient sans retenue ; au dénouement de l’histoire, ils ne comprennent plus ce qui leur arrive. C’est l’incompréhension totale. Aujourd’hui GBAGBO ne sait plus où sont les Blé GOUDÉ et autres.

    Au tour de Blaise, s’il ne se ressaisit à temps, il cherchera ses ABC ou FEDAP/BC et il n’est même pas évident que son petit frère reste à ses côtés. Bel avertissement ! Et à Bon entendeur !!!

    • Le 1er décembre 2010 à 09:35 En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

      Merci. Belle reflexion. Que dire de plus, sinon que le peuple a toujours raison. meme sur le tard. Toi tu es qui pour toujours avoir raison et surtout avoir raison sur tout le peuple ? Heureusement que le temps remet toujours les pendules a l’ heure. Mais quand l’ ane doit te terrasser, tu ne vois meme pas les oreilles et tu ne sais meme pas que tes mains, ca peut saisir les oreilles(que tu ne vois meme pas)pour ne pas tomber. Jupiter rend aveugles les hommes qu’ il veut perdre. Et ces hommes sont aveugles parce qu’ ils ont la vue masquee par des milliers de sycophantes qui ne sont pas les payeurs lorsque sonne le compte a rebours.

      LOP

  • Le 1er décembre 2010 à 08:52, par Yi-Yayo En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    Belle analyse de Marcellin. Et surtout bon rapprochement avec la situation burkinabè.Blaise et ses illusionnistes à la petite semaine ont intérêt à retenir la leçon. Même si le peuple burkinabè est majoritairement analphabète, il est loin d’être bête.

  • Le 1er décembre 2010 à 09:20, par citoyen libre En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    GBAGBO c’est seulement la honte de l’Afrique ! une douleur en plus pour les jeunes africains !

    Est -il vraiment un patriote comme il le chante ?
    je suis deçu de ces intellectuels africains malhonnêtes et egocentriques

  • Le 1er décembre 2010 à 09:55, par IVOIRIENNE En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    lui au moins il est democrate et tout ce qu’il recherche c’est la transparence. bande de mossis.
    c’est pareil chez vs ?

    • Le 2 décembre 2010 à 02:57, par KUMI/sm En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

      merci, cher ami je croit que vous etre inculte, il faut raisonnable quand ont vous donne la chance de dir qque chose
      la cote d’ivoire et les ivoiriens intelligents ont fait une tres grande transparente.
      donne a cezar ce qui l’apartient, un homme transparent ne se comporte pas de la sorte, plus il est arrive au pouvoir dans la rue il partira dans la rue , croit moi si les soldats ne le font je le ferai dans une semaine.

      merci inculte.................... S/M

  • Le 1er décembre 2010 à 10:15, par Bossby En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    Très belle analyse sur le président ivoirien. Nos journalistes burkinabé devront s’en inspirer pour éviter de nous faire lire des articles sans fondements et digne de narration sans preuve aucune. C’est domage pour la RCI et "encore" pour l’Afrique. Tout le monde avait salué le face à face entre ces deux hommes le jeudi 25. Des Ivoiriens mêmes s’en vantaient. Que vont-ils dire après la scène d’hier sur France24, où la RCI a (comme on le dit chez nous) jeté sa figure par terre ?. Sans aucun doute ADO a gagné et il comme il avait dit au débat, "C’est Dieu qui donne le pouvoir", je pense que cette foi-ci, le FPI n’y pourra rien. Ils ne font que retarder la raclée. Gbagbo aurait du, depuis le 28/11 félicité ADO et ainsi, il en sortira grandi. Mais, bon, quand on regarde l’analyse ainsi faite, on comprend aisement ce qui se passe en RCI.

  • Le 1er décembre 2010 à 14:31, par tonguim En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    [...]Causcescu a fait pareil en Bulgarie [...]

    Vous vouliez très certainement dire "Roumanie" au lieu de "Bulgarie", n’est ce pas ?

  • Le 1er décembre 2010 à 15:25, par 003ben En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    Il s’est laissé poussé jusqu’au mur (peut plus avancer ni reculer)

  • Le 1er décembre 2010 à 16:10 En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    Adieu Gbagbo !!!!!!!!! Ainsi va la vie.
    L’effondrement des illusions et des ambitions démesurées des hommes les rattrapent toujours.
    Que surtout cette leçon politique soit utile à tous les présidents africains qui n’ont pour ambition que de s’éterniser au pourvoir à tous prix.

  • Le 1er décembre 2010 à 17:16, par kambyé En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    Votre haine pour gbagbo va vous perdre toujours dans vos analyses.Faites encore un peu plus d’efforts intellectuels dans vos écrits chers censeurs.

  • Le 1er décembre 2010 à 17:25, par Sandolo En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    Chèr Marcellin, ciauscescu etait en Roumanie et non en Bulgarie.

  • Le 1er décembre 2010 à 19:29, par ramses En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    celui qui a amené l’ivoirité s’appelait... bédié. celui qui a libérré les étrangers en supprimant la carte de séjour s’appelle laurent gbagbo. celui qui a permis que ADO se présente, c’est pas bédié qui l’a empêché, c’est gbagbo. Jugez

  • Le 1er décembre 2010 à 19:33, par magenta En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    gbagbo le nationaliste et fier africain, tu gagneras si tu le veux bien, contre la meute des sarkozy, FMI et ADO car ton pays a été coupé en deux par leurs fautes. dieu veille au grain.

  • Le 2 décembre 2010 à 07:43, par bigsou des usa En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    ts ces gens qi critiqent gbagbo, pensez vs q’ado es mieu. mes freres burkinabe qi la plupart soutiennent ado pensent qn il sera au pouvoir il va les favorise. c la mm choses q certains noirs pensaient qn obama es devenu president, ils ont vu clair ds leau.

  • Le 6 décembre 2010 à 21:25, par zampaligre En réponse à : Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo n’a plus les moyens (politiques et logistiques) de son ambition hégémonique

    pathétique
    soyez objectif ! le président de la CEI qui est un proche de OUATTARA déclare seul dans le quartier général de celui ci qu’il est vainqueur personne ne le Dit sinon qu’il à gagné. et quand le conseil constitutionnel qui est a juridiction compétente le tout le monde dis selon un proche du président. quand on dit de respecter le verdict des urnes en quoi la décision du conseil va a l’encontre des vote de population ivoirienne. pourquoi l’ONU ne demande pas l’annulation du vote. comment un scrutin peut-il etre libre quand une partie du pays est entre les mains des rebelles. je suis triste de constater que les problèmes des africains sont traité avec légerté comme ci l’Afrique appartenais a la france. combien de nationaliste ont été tué par amour de leur pays, KOUAME KROUMA, SANKARA, LUMUMBA ; SEKOU TOURE etc QUAND est ce que les africains cesserons d’etre des benis oui oui. quand vous ne plaisé pas à la France on vous vilipende dans tous les journeaux. pourquoi l’ONU n’a pas supervisée les elections au Burkina Faso et bien dans d’autres pays africains. pourquoi quand c’est la Cote D’Ivoire tout le monde veut parlé. que dit on a Madagascar, ou au Kenya ? quand c’est l’afrique on parle de gouvernement d’union national. les vainqueur dirige et l’opposition controle le pouvoir c’est tout. laisser l’Afrique aux africains et laisser les africains choisir leurs président. si l’Onu aime tellement l’Afrique et la France aussi voter une loi qui limite le nombre de mandat présidentiel, ou que la fameuse communauté internationale cesse d’aider les pays qui ne limitent leur mandat présidentiel. tout le monde sait que la communauté internationale veut imposer OUATTARA à cause des nouveaux gisement de pétrole découvert. Que Dieu benisse la cote d’Ivoire et son président Laurent Bagbo et l’Afrique aussi !!
    que Dieu benisse l’afrique.... »

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