LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Semaine nationale de la culture : Une parade à la hauteur de l’événement

Publié le mardi 30 novembre 2010 à 01h15min

PARTAGER :                          

Placée sous le sceau du cinquantenaire, la SNC 2010, comme les éditions précédentes a débuté par une parade où plus d’une centaine de festivaliers venus des quatre coins du Burkina Faso et de la sous région ont pris part. Une heure durant, c’est toute la diversité culturelle du pays qui a été montrée au monde entier. Retour sur ces instants forts et historiques.

15h 58mn, c’est l’heure à laquelle le chef du gouvernement, Tertius Zongo a fait son entrée sur l’aire de la cérémonie d’ouverture de la biennale de la culture burkinabé. Un événement d’envergure nationale, le Dytaniè oblige. Après ce patriotisme honoré par tous, le chef du gouvernement et sa suite ont été installés selon l’ordre protocolaire. Une édition particulière et exceptionnelle. Selon les organisateurs, la preuve a été donnée à cette parade. En tout cas, une hyène était parmi les défilants. La bouche bien attachée, cet animal qui fait l’objet de plusieurs contes a défilé lui aussi. Une occasion pour les uns et autres de voir de près pour la première fois une hyène.

Après ce spectacle inouï, c’est le défunt pape Jean Paul II que l’on verra en masque. Egal à lui même, le masque portait tous les caractères qu’avait le pape. Un autre spectacle, et pas des moindres, c’est que durant cette parade, l’on a eu l’impression que la campagne présidentielle continuait. En effet, certains festivaliers pour la parade portaient des tee-shirts à l’effigie du candidat Blaise Compaoré. Outre ces cas singuliers, on notait également un défilé des pieds nus de Koumi, habillés tout simplement de culotte (noire) faite à base de coton traditionnel et jouant des flûtes.

Des jeunes hommes (Blakoro, en langue local dioula) au stade de l’initiation avec des cheveux tressés à la main ou avec des fils, torses nus et trempés de sable étaient aussi de la partie. Des masques, qui généralement n’apparaissent qu’en des périodes spécifiques ont défilé. De ceux-ci, il y avait le masque de la fertilité, de la femme etc.

Toutes les provinces, le Nayala, avec leurs lutteurs, le Séno avec des danseurs coiffés de manière exceptionnelle reflétant leur culture étaient de la partie. Les hommes géants de Boromo, vraiment très grands ont ébahi plus d’un. L’ambiance était bon enfant. Une vraie communion avec l’histoire du pays mettant à nu toute sa diversité culturelle. Le Burkina Faso toujours intègre, n’a pas failli à sa réputation.

Des communautés tels que le Mali, la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Burundi, la Centrafrique, le Togo, le Bénin etc., ont aussi partagé leur allégresse avec le Faso. Suite à ce carnaval, les autorités et organisateurs de la biennale ont livré leurs traditionnelles allocations.

Bassératou KINDO


Une autorité a perdu son téléphone portable

Vol ou disparition ? On ne saurait répondre à cette question. Toujours est-il qu’après le spectacle des feux d’artifices exprimant la joie pour une nouvelle biennale de la culture, un membre du gouvernement a cherché son portable en vain. Habillé en blanc de la tête au pied, l’autorité avait les mains dans ses poches cherchant son téléphone pendant que certains confrères interviewaient le Premier ministre, Tertius Zongo. Très étonnant, quand même. Avec tous ces gardes de corps, autour, comment cela a-t-il pu arriver ?

L a campagne continue-t-elle ?

Une question qui nous a taraudés l’esprit lorsqu’à la fin de sa prestation, ce chanteur du nom de Diabaté clamait le nom de Blaise Compaoré demandant à l’assistance d’applaudir pour celui-ci. Comme si le rendez-vous culturel s’était transformé en rendez-vous électoral. Ce n’est pas mal en soi, mais l’important ici n’était pas la politique, mais plutôt la culture. Pensons donc à faire la part des choses. Surtout en de telles circonstances pour éviter au maximum les frustrations.

Rassemblés par Bassératou KINDO

L’Express du Faso

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 30 novembre 2010 à 09:26, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Semaine nationale de la culture : Une parade à la hauteur de l’événement

    Regardez-moi ces cancres-là ! ! On dirait des esclaves qu’on trimballe à tavers la savane vers la côte en direction des Antilles !

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 30 novembre 2010 à 17:00 En réponse à : Semaine nationale de la culture : Une parade à la hauteur de l’événement

      Mon "koro" !! On parle de culture pas de mode ? Et leur culture c’est la lutte. c’est pas pour mettre en valeur leur nudité mais leur valeur de lutteurs dont il sont certainement très fière.

    • Le 6 décembre 2010 à 10:41 En réponse à : Semaine nationale de la culture : Une parade à la hauteur de l’événement

      Tu as evalue leur QI pour les traiter de cancres ? Toi tu es ridicule comme faux Koro. C’est comme ca qu’ ils s’ habillent chez eux quand ils vont vaquer a cette forme de culture. Je ne sais meme pas pourquoi tu es si idiot piour un Koro. Grabndis un peu, Yalma- yele ou deviens en meme temps Yalma-tiiga ou Yologmtigaa. Ca te conviens mieux. Comme a beaucoup qui ont perdu la voix sur lefaso.net. Tu ferais meiux de te casser comme eux.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Dédougou : Le FESTIMA 2024 officiellement lancé
Dédougou : Le festival des masques signe son retour
Burkina / Musique : Patrick Kabré chante Francis Cabrel