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ADO gagne à Ouaga

Publié le lundi 29 novembre 2010 à 02h02min

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Les électeurs ivoiriens ont été appelés une seconde fois pour se prononcer sur le choix du président de la République le dimanche 28 novembre. Hier, à l’ambassade de la Côte d’Ivoire au Burkina qui héberge trois bureaux de vote, ils y sont allés pour le dernier virage du processus électoral.

A l’arrivée de notre équipe de reportage dans la matinée, l’ambiance n’était pas des jours ordinaires. Ils sont venus d’un peu partout du Burkina, dans le seul souci de ne pas manquer le rendez-vous de l’histoire : élire le président de la République de Côte d’Ivoire. A la fermeture des bureaux de vote de Ouagadougou, le candidat de la majorité présidentielle, Laurent Gbagbo, totalisait 307 voix contre 594 pour le candidat du RHDP, Alassane Dramane Ouattara.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 30 novembre 2010 à 18:37 En réponse à : ADO gagne à Ouaga

    on a demande de ne pas publier de resultats avant le CEI ivoirienne, tu es quitté ou ?

  • Le 1er décembre 2010 à 10:28 En réponse à : ADO gagne à Ouaga

    C’est tout simplement indecnt ce parti pris evident des medias surtout brkinabe en faveur de ouattara
    mahdou

    • Le 2 décembre 2010 à 04:03 En réponse à : ADO gagne à Ouaga

      Que veux-tu ? on l’a empêché d’exister politiquement et persécuté pendant près de vingt ans, le traitant de Burkinabé, avec ce ton méprisant envers nous qu’on a toujours ressenti de la part des Ivoiriens ; parce tout simplement il a fait une partie de ses études au Burkina. Même s’il avait la nationalité burkinabé, il faut quand même rappeler que la double nationalité existe.

      En plus, au début de la crise, plusieurs Ivoiriens d’origine étrangère, entre autre burkinabé, se sont fait piller, voire même tuer (charnier de Yopougon, etc.) sur la base du seul fait qu’ils n’étaient pas Ivoiriens de naissance. Ils se sont enfui en masse vers le nord. Moi je me rappelle encore ces gens qui revenaient au pays, après avoir tout perdu et souvent en marchant. Le temps s’est écoulé, on n’en parle peut-être plus, mais on n’a pas oublié. Alors, que les Burkinabé soient favorables à ADO n’a rien de surprenant. Le journal est peut-être partial, mais je pense qu’il reflète bien un sentiment profond des Burkinabé.

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