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Koudbi Antoine Zongo, intendant militaire de première classe : "1250 FCFA/jour pour nourrir un soldat, c’est peu"

Publié le jeudi 25 novembre 2010 à 01h48min

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Pour en savoir davantage sur les cantines militaires, nous avons rencontré Koudbi Antoine Zongo, intendant militaire de première classe, responsable de l’Intendance militaire. Il évoque avec nous l’organisation de son service et apporte un éclairage sur le fonctionnement des ordinaires.

Quelles sont les fonctions et prérogatives de l’Intendance militaire ?

• L’Intendance militaire (IM) est un service d’administration générale au sein des Forces armées (F.A.). Elle est chargée de l’administration de façon générale, à savoir celle des collectivités et des individus. C’est l’un des grands services de l’armée chargé d’acquérir un certain nombre de matériels au profit des forces armées nationales, notamment le HCCA (habillement, campement, couchage et ameublement).

L’Intendance militaire, en temps de paix, travaille dans le cadre de la logistique (logistique générale, logistique opérationnelle, logistique appliquée en temps de crise). Elle est chargée de faire en sorte que les troupes qui sont sur le terrain puissent bénéficier de l’ensemble des moyens, de l’ensemble du matériel, au bon moment ainsi qu’en qualité et en quantité suffisantes, pour mener à bien les missions qui leur sont assignées.

L’IM est également chargée de la logistique générale et de celle opérationnelle. Elle est, en plus, un service d’instruction parce qu’elle est chargée aussi d’assurer l’instruction des cadres administratifs.

En matière de restauration des soldats, comment intervient l’intendance militaire ?

• Dans un premier temps, il faut souligner que la restauration ne concerne pas tous les militaires. Il y a un certain nombre d’entre eux qui sont concernés, désignés par le décret n° 72/224/PM/CPM/MA/MFC, portant réorganisation de la Solde dans l’armée nationale. Ce décret dit que les militaires du rang ont droit à l’alimentation dans l’armée. C’est le fondement même de l’existence de cette restauration. Outre ce décret, il y a un certain nombre de textes (des arrêtés) qui fixent les montants, les taux retenus pour l’alimentation.

A ce sujet, on a la Prime globale alimentation (PGA) et la Prime alimentation troupe (PAT). La PGA est diminuée un peu des différentes réserves pour donner lieu à la PAT, et c’est cette PAT qui est canalisée vers les différents corps où il y a des ordinaires.

Une fois que les moyens financiers sont là et puisqu’on a les taux pour l’alimentation, on les multiplie par l’effectif et par le nombre de jours (vous savez qu’en la matière, il n’y a pas de jour férié). Cette opération nous donne le montant qui revient à l’alimentation de la troupe. Et cela fait partie de l’ensemble du budget du ministère de la Défense. Une fois que cela est fait, il revient à l’Intendance militaire de débloquer les montants nécessaires pour les différentes entités chargées de nourrir les hommes.

Quel est le taux d’alimentation en cours présentement ?

• Le taux journalier pour l’alimentation est de 1250 F CFA pour la PGA, et la PAT fait 1 000 F CFA. Vous voyez bien que mille francs pour nourrir un homme matin, midi et soir, cela semble vraiment insuffisant au regard du phénomène de la vie chère qui s’est installé il y a deux ans ! Il est donc évident qu’il y a même quelques difficultés concernant l’alimentation des hommes.

Combien d’hommes, au niveau national, bénéficient de ce service ?

• Ce service concerne uniquement, comme indiqué tantôt, les militaires du rang. Vous dire combien d’hommes sont concernés revient à vous dire l’effectif des militaires du rang. Ce qui, à notre avis, n’est pas... (rire)… quelque chose qu’on peut révéler dans un tel entretien.

Comment sont instaurées les cantines militaires ?

• L’organisation de l’ordinaire fait appel à un certain nombre d’éléments chargés de gérer cette question : il y a d’abord l’autorité chargée de créer l’ordinaire ; après elle, viennent ceux-là qui sont chargés de la faire fonctionner. L’autorité chargée de la création, c’est généralement le commandant de région quand il s’agit des régions, ou en tout cas le gradé le plus ancien dans le grade le plus élevé dans une garnison donnée.

Et lorsque l’ordinaire est créé (d’abord, il faut un effectif raisonnable), il y a ceux qui sont chargés de le faire fonctionner. Il faut rassembler beaucoup de monde pour nourrir convenablement les hommes. Parce que plus on a d’hommes, plus on arrive, avec le taux ci-dessus mentionné, à s’en sortir. C’est dire donc qu’il faut un minimum d’effectif pour avoir l’idée même de créer un ordinaire.

Pour le fonctionnement, nous avons l’officier d’ordinaire et un sous-officier d’ordinaire. L’officier d’ordinaire a une vue globale de l’ordinaire, et les commandes de vivres et de denrées lui sont soumises. Le sous-officier d’ordinaire, lui, est chargé de suivre les vivres qui sont en stock, les différentes sorties journalières et de suivre la préparation du repas.

Il dresse également une situation mensuelle de gestion chaque fin de mois, en faisant l’ensemble des sorties valorisées par les prix, etc. Cela, dans le but de comparer avec le montant total alloué pour vérifier si la totalité a été investie dans l’alimentation pendant le mois, s’il y a eu un déficit (parce que ça arrive souvent) ou s’il y a eu un excédent. Cette situation mensuelle permet de suivre l’évolution pour ne pas tomber dans des déficits assez criards au niveau de l’utilisation des fonds.

Dans le fonctionnement des cantines, les vivres, les denrées, les provisions, constituent le poste de dépenses le plus important. Dans tous les cas, pour créer un ordinaire, il faut que, sur le plan des infrastructures, vous disposiez d’une cuisine en bonne et due forme et de magasins déjà prêts à recevoir l’ensemble des provisions.

Mis à part ces investissements, ce qui reste, c’est l’approvisionnement en denrées, qui absorbe le maximum du budget. Ce qui est sûr, le budget alimentation est alloué pour les denrées et non pour la construction de cuisines ou de magasins. La PAT doit aller uniquement et totalement dans l’assiette du soldat.

Au vu de l’existant, qu’est-ce qui peut être fait pour améliorer l’ordinaire ?

• Le premier des problèmes relatifs à l’ordinaire, c’est l’insuffisance du montant du taux retenu pour l’alimentation journalière du soldat. Comme déjà dit, vous conviendrez avec moi que, 1000 F CFA pour trois repas, ce n’est pas facile. Donc notre premier souci, c’est de faire en sorte que ce taux-là soit révisé à la hausse ; et nous travaillons actuellement dans ce sens ; le deuxième problème, c’est le circuit d’approvisionnement : il faut reconnaître qu’au regard du phénomène de la vie chère et du renchérissement des denrées, il est pratiquement difficile actuellement d’avoir un sac de riz à 14 000 F CFA, comme c’était le cas dans le temps, il oscille actuellement entre 17 000 et 18 000 F CFA alors que la PAT n’a pas varié, ce qui fait qu’on rencontre de nombreuses difficultés. Mais, comme je l’ai dit, c’est notre cheval de bataille, et nous pensons que, d’ici là, une solution sera trouvée à cette épineuse question de la restauration des hommes.

Que pensez-vous de l’idée que l’armée puisse s’auto-nourrir, en ayant ses propres champs et potagers pour ne pas dépendre des cours du marché ?

• On pourait bien faire l’économie de cette attaque qui n’apporte pas grand-chose à l’argumentaire. Dire à l’armée de produire et de se nourrir, ce sera, à mon sens, trop demander à l’institution, parce qu’elle a une mission première, qui est de défendre le territoire afin que la population vive en toute quiétude.

C’est vrai qu’on dispose de bien de matériels et d’engins qui peuvent être utilisés pour produire, mais il faut se dire que c’est toujours préférable de ne pas les utiliser à fond et de les conserver pour qu’en temps de crise ou de guerre, ils puissent véritablement servir à la mission pour laquelle ils ont été acquis.

Je veux parler de certains matériels du génie militaire qui sont là et qu’on n’utilise pas à fond, car la première mission, c’est celle de la défense du territoire. C’est vrai qu’on peut produire, mais j’ai bien peur qu’on mette l’accent totalement sur ce fait et qu’on mette de côté la mission qui revient de façon générale à l’armée.

Avec le recrutement de femmes dans l’armée, envisage-t-on un jour de remplacer les cuisiniers par des cuisinières ?

• (Rires)… Au niveau de l’armée, pour désigner un cuisinier, on voit si c’est un soldat qui est propre, qui se comporte bien, qui a une bonne moralité. Et sachez que lorsque nous nous mettons à préparer, pour nous, en fait, on s’exerce en temps de paix à pouvoir assumer cette même activité en temps de crise ou de guerre. La désignation des cuisiniers se fait par roulement : ceux qui sont désignés, au bout d’un certain temps (six (6) mois par exemple), on les remplace par d’autres. Tout ça n’est pas inutile.

C’est pour faire en sorte que beaucoup de militaires puissent passer "à la casserole", si vous me permettez l’expression, afin que, le jour où on se retrouvera sur un champ de bataille, on ne dise pas que X ou Y ne sait pas préparer parce qu’il n’a jamais été à la cuisine. Donc, nous travaillons à ce que le maximum de militaires puisse passer à cette cuisine-là, pour que, le jour où c’est chaud, on puisse avoir à manger.

Donc votre idée de remplacer les cuisiniers par les cuisinières ne va certainement pas trouver d’écho favorable chez nous. L’objectif n’est pas cela, mais de faire en sorte que tout le monde puisse apprendre à préparer. Cette préparation est une expertise qu’il ne faut pas perdre.

Si on ferme tout de suite les ordinaires, c’est mauvais pour nous parce qu’on va perdre cette attitude. Et une connaissance perdue en temps de paix ne saurait resurgir en temps de guerre. Ces femmes peuvent être désignées comme on désigne n’importe quel militaire pour la cuisine, mais pas parce qu’elles sont femmes.

On constate de plus en plus la disparition de la « corvée-bois ». Est-ce sur instruction de l’intendance, ou est-ce parce que l’armée commence à être écologique ?

• (Rires)… Partout où on est, on cherche à évoluer ; et c’est l’objectif que nous poursuivons. S’il y a les moyens financiers, il faut chercher à évoluer à travers les cuisinières roulantes. Car, quand il y aura une crise, celles-ci pourraient toujours servir ; donc dans un premier temps, c’est la question de l’évolution qui se pose ;

deuxièmement, la corvée-bois, c’est vrai, était une activité menée par les militaires, puisque l’achat du bois fait partie des 1 000 F CFA retenus. De ce fait, elle venait soulager un tout petit peu, mais, à un moment donné, on a estimé que ce n’était pas une bonne chose, et beaucoup de gens criaient à la concurrence déloyale : on a donc dû arrêter cette activité. Mais, à cette question, la hiérarchie est mieux placée pour répondre.

Propos recueillis par Christian Zongo & Alassane Ouédraogo

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 25 novembre 2010 à 06:17, par Sniper de Chicado En réponse à : Koudbi Antoine Zongo, intendant militaire de première classe : "1250 FCFA/jour pour nourrir un soldat, c’est peu"

    Combien de militaire donne 1000 f a leur femme comme frais de condiments ? cela fait meme 1000 pour 2. combien de famille de 5 personne vivent avec 1000 par jours ? pourquoi l’armee ne peut elle pas avoir ses propres fermes comme sous la revolution ? a quoi ca sert de payer des gens a jouer aux boules ou au damiers ? quelle est la necessite de continuer a recruter des milliers de militaires si ce n’est pour proteger seulement le gouvernement ? la police ou la gendarmerie pourrait faire ce travail. combien de millitaire au burkina ? homme de rang. meme si c’est 10 000 ca fait plus de 10 millions par jours en plus de votre paie. je crois qu’il est temps qu’on reduise considerablement l’effectif de l’armee et qu’on renforce la police et la gendarmerie

  • Le 25 novembre 2010 à 09:43 En réponse à : Koudbi Antoine Zongo, intendant militaire de première classe : "1250 FCFA/jour pour nourrir un soldat, c’est peu"

    Je suis d’avis que la mission première d’une armée est la défense de l’intégrité du territoire.Mais mon Colonel,vous reconnaissez que l’entretien d’une armée coûte excessivement chère et nous ne pouvons plus continuer à payer des gens à ne rien faire.
    La meilleure façon d’assurer l’intégrité du territoire relève de la bonne gouvernance interne et de l’intelligence à vivre en parfaite harmonie avec ses voisins,les armes et les soldats viennent loin après.

    Notre armée doit être productive,elle doit contribuer d’avantage au développement économique et social de notre pays.
    Nos fantassins pourraient contribuer à lutter efficacement contre la grande criminalité sur nos routes par l’installation de points de sécurité sur nos principales voies et dans les zones dangereusement reconnues.
    Nos soldats constituent à mon avis une force de production agricole, avec eux la faim disparaîtra au Faso,je vous assure !
    Concomitamment nos soldats pourront en saison sèche être déployé dans tout le pays afin de dissuader les pratiques néfastes à l’environnement telle que les feux de brousse.

    J’en suis convaincu,tout est question de volonté politique et d’organisation.

  • Le 25 novembre 2010 à 10:12, par Temoins du temps qui passe En réponse à : Koudbi Antoine Zongo, intendant militaire de première classe : "1250 FCFA/jour pour nourrir un soldat, c’est peu"

    A mon avis au lieu de chercher à augmenter le taux de nassongo journalier du soldat il serait plus intéresant que l’arméee se souviennent de la période revolutionnaire.
    Pendant la révolution, en temps de paix, nos casernes etaient des grands centres de production de ceréales, des poulets, des boeufs et que sais je encore.
    A son temps l’armée ignorait le coût du sac du riz chinois.
    Pour minimiser les éffets de la vie chère au sein de la grande muette, il n’y pas 36 solution, il n’y a qu’à produire ce que nous consommons.
    La révolution n’etait point parfait, mais elle eu cela de positif que l’armée, grâce à la discipline qui regnait à son sein, s’etait impliqué positivement dans le developement de la nation.
    Que d’écoles, de puits, de routes réalisés par le génie militaire ? J’ai eu de bons souvenirs et beaucoup d’admiration pour ce corps.

  • Le 25 novembre 2010 à 10:23, par bouba En réponse à : Koudbi Antoine Zongo, intendant militaire de première classe : "1250 FCFA/jour pour nourrir un soldat, c’est peu"

    Très bon article qui nous permet de nous informer davantage. Je ne suis cependant pas d’accord avec l’avis de l’intendant quand on lui demande que les militaires pouvaient produire pour se nourrir.
    En son temps, il y avait la DIPRO au HC armée et c’était une bonne chose. Le problème, il faut que l’armée évolue. Sa mission première c’est la défense mais on est plus en paix qu’en guerre et il faut que les hommes soient productifs. C’est cette productivité qui est en cause ici. Pour un burkina indépendant financièrement les recettes du pays ne peuvent suffire pour les multiples priorités.
    Un quart de poulet par militaire et par semaine : le fameux mot d’ordre : cela était, est et pourra être possible si on change de mentalité dans l’armée. D’ailleurs, on a formé plus de 5 générations de militaires à la production et aujourd’hui les gros producteurs d’oeufs et autres sont des militaires (disciplinés et travailleurs). Je pense que cela a été une erreur de supprimer la DIPRO. Nos champs n’existent plus : Bendougou, Kadro, Loumana etc. En plus, les militaires peuvent mieux s’intégrer dans la vie civile si c’était des gens qui étaient formés et habitués à ce travail.
    Jusqu’à demain, je suis convaincu que c’est la solution pour aider les militaires (fantassins) à s’intégrer dans la vie civile après leur courte retraite. L’armée organisée peut tout faire. Défendre et nourrir les hommes.
    Le problème, on est tous des petits bourgeois et on pense ces métiers agricoles comme dévalorisant.
    Le burkinabé a toujours dans son subconscient l’image du commis coloniale. Tout le monde veut être fonctionnaire. On veut 5000 jeunes entrepreneurs, on a moins de 3 000 qui postulent. On veut 20 000 fonctionnaires, plus de 100 000 postulent. Bref !!!!
    Je pense qu’il faut revenir sur la formation en production et sa mise en oeuvre dans l’armée. Surtout qu’on peut moderniser ce travail.
    Que de gâchis et de regrets !!!!!!!!!!!!!

  • Le 25 novembre 2010 à 19:38 En réponse à : Koudbi Antoine Zongo, intendant militaire de première classe : "1250 FCFA/jour pour nourrir un soldat, c’est peu"

    Meme si la moitie de 1250f va reellement dans le manger des soldats et non dans la poche des gerants, ca suffit. Mon Intendant, ce pays s’ appelele le Burkina Faso et nous ne sommes pas riches meme si nous sommes fort en triche. Combien de gens vivent avec moins de 2 dollars par jour dans ce pays ? Le probleme est une question de gestion surtout. Disons la verite.

  • Le 25 novembre 2010 à 19:49 En réponse à : Koudbi Antoine Zongo, intendant militaire de première classe : "1250 FCFA/jour pour nourrir un soldat, c’est peu"

    Il ya 4 porfessions qui m’enervent dans ce pays : D’ abord, les medecins et infirmiers qui fontr le malin en ecrivant d ; une facon que personne ne peut les lire sauf les pharmaciens, leurs complices. Il y a ensuite les banquiers qui ecrivent dans un language qu’ il vaut mieux ne pas chercher a comprendre ;ils vont couper ton argent tchogo tchogo. Ensuite les philosophes qui jouent aux fous meme avec les mots. Enfin les militaires qui sont tres au serieux comme un ane qui pete quand ils parlent. Mais ils oublient que tout le monde n’ a pas crapahute, ne connait pas le talweg, ni le verrou ni n’a enjambe une pute encore moins ampute une jambe. Regardez comment ce grand officier utilise les termes come si on etait oblige de les connaitre. Militaire du rang c’est quoi ? l’ Ordinaire, c’est quoi ?Ces memes mots existent dans le dictionnaire mais je ne pige que dalles. Ceux qu’ on doit meme metre a la diete noire c’est cette derniere profession ; Les journaleux qui ne savent pas eduquer les gens qu’ ils "interrogent". Si toi tu comprenais le le franlitaire(comme franglais, mooreglais) de l’ Intendant, il fallait au moins lui dire de definir certains termes pour nous autres les idiots qui vous lisons chaque jour. On n’est pas malins mais c’est nous qui kiesse en achetant certaines feuilles de chou.
    Amicalement.

  • Le 25 novembre 2010 à 19:51 En réponse à : Koudbi Antoine Zongo, intendant militaire de première classe : "1250 FCFA/jour pour nourrir un soldat, c’est peu"

    Voila ce qu’a dit mon colonel : 1000 francs, c’est peu. Peut- etre que le journal ;iste a des transformateurs dans ces oreilles. "1250 FCFA/jour pour nourrir un soldat, c’est peu"

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