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Scrutin présidentiel du 21 novembre à Dori : La lecture de Hama Arba Diallo à la presse

Publié le mercredi 24 novembre 2010 à 01h28min

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C’est un homme très "indigné" mais qui a néanmoins gardé son calme et sa sagesse que la presse a rencontré ce mardi après midi au siège du PAI à Ouagadougou. Pendant que les observateurs nationaux et internationaux parlent de scrutin crédible, Hama Arba Diallo voit les choses autrement. Le candidat des forces progressistes semble dépassé par ce qu’il dit avoir vu à Dori (où il est le maire) et ses environs à l’occasion du scrutin présidentiel du 21 novembre dernier. Il a donc convoqué la presse pour faire le point des irrégularités que lui-même et ses représentants ont constaté dans les différents bureaux de vote.

A l’heure où se tenait cette conférence de presse, les résultats de la commune de Dori n’étaient toujours pas disponibles (48h après les élections). Pire, le président de la commission électorale communale indépendante était introuvable. Hama Arba Diallo dit comprendre l’impatience et l’indignation des électeurs de Dori face à la lenteur dans la proclamation des résultats. Néanmoins, il leur a demandé de rester calme et ne pas céder à ce qu’il a qualifié de provocation du camp d’en face.

« Nous avons constaté dans les détails dans deux communes rurales et dans la ville de Dori ce qui suit », puis Arba Diallo commence à égrené le chapelet des irrégularités en citant nommément les villages, secteurs et numéros de bureau de vote où ces faits se seraient produits. Ils ont pour noms : vote avec l’acte de naissance, vote avec le récépissé d’établissement de la CNIB ; vote sans aucune pièce dans certains bureaux de vote, des empruntes digitales sans aucune référence de l’identité du votant, plusieurs émargements avec la même pièce d’identité...

Et cela se serait passé dans les villages de Pètè-Guersè, Bangataka, Gorgadji1 où bureau a voté à 100% sans aucune pièce. Aussi des irrégularités auraient été constatées dans les villages de Pètèkarka, Bangueldao, Bambari ou encore à Wourohadji. Des croix devant les noms des votants, ou simplement la mention OK, HAD affirme l’avoir vu. Il a donc essayé de saisir le président de la CECI, mais celui-ci était introuvable. Celui de la CEPI se serait déclaré incompétent. De même que le procureur du Faso à Dori. Il s’en remet donc à la presse.

Curieusement, dans tous les bureaux incriminés, il y avait un ou deux représentants du candidat. Comment ces actes ont-ils pu être posés sans qu’ils ne se rendent compte ? Mystère. En tous les cas, Dori attend toujours ses résultats provisoires. Mais, en bon sage, HAD a demandé à ses militants de se tenir tranquille. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. Mais il conclut avec un air dépité « Si c’est ainsi qu’on va nous battre, vraiment... ».

Moussa Diallo

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 novembre 2010 à 09:19, par Hamane En réponse à : Scrutin présidentiel du 21 novembre à Dori : La lecture de Hama Arba Diallo à la presse

    HAD, je t’ai pas voté et je soutenais Me Sankara lors de ces élections mais reconnaissons que beaucoup d’efforts ont été fournis par les organisateurs pour te casser à Dori. ils ont opté de ne distribuer les cartes et les CNIB qu’à leur militants. ils ont laissé voter les leurs qui n’avait pas ces documents requis... sinon comment expliquer que c’est ta region qui a le faible taux de participation (33,74%) ? les organisateurs savaient que plus ta population va participé plus tu vas gagner dans cette région et plus tu vas y gagner moins sera bonne le taux de succès de blaise qui voulais au moins 85%. HAD, n’observes tu pas qu’à toi seul tu lui a pris 8% de son électrorat et malgré ces triches ? Me sankara a gardé son électorat de 2005 et a pris juste quelque 1,xx% au Blaiso en 2010. si on avait laisser ta region voter comme la region de ziniaré (60,45%) tu allais sérieusement améliorer ton score et diminué celui de blaise. or, au Faso Blaise doit avoir au moins 80%, être voté par 1 322 868 Burkinabè et affirmé ainsi n’est pas loin du nombre absolu de Alpha CONDE ou de ADO en RCI. les présidents mal élus regarde toujours ce taux et jamais le dénominateur, le taux de participation, encore moins le taux d’inscription sur la liste électorale. c’est une masturbation politique et comme la masturbation sexuelle, il y a du plaisir dedans on peut parvenir à oublier qu’on n’est pas dans une situation réelle.

  • Le 24 novembre 2010 à 14:18, par Le Cid En réponse à : Scrutin présidentiel du 21 novembre à Dori : La lecture de Hama Arba Diallo à la presse

    Arba, c’est ainsi que ça se passe depuis 23 ans, avec le peuple qui croit plus en son ventr qu’à son avenir. Du moins à l’avenir des jeunes. Le peuple ment aux politiques qui eux aussi mentent au peuple. Quand ça fera vraiment mal, l’analphabète comprendra ou montrera qu’il n’est pas bête. RDV en 2015, pour voir si Gbagbo ou ADO jouera les médiateurs entre les Burkinabè d’en haut et ceux d’en bas. RDV.

  • Le 24 novembre 2010 à 15:09, par ZARF En réponse à : Scrutin présidentiel du 21 novembre à Dori : La lecture de Hama Arba Diallo à la presse

    courage Mr le deputé maire de DORI

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