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L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

Publié le lundi 22 novembre 2010 à 01h17min

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L’idéal serait que le pape Benoît XVI aille franchement plus loin
Même si le Vatican a vite fait de relever que la récente position du pape sur l’utilisation du préservatif « n’a rien de révolutionnaire », Benoît XVI ne fait pas moins un bon pas en avant. En effet, c’est la première fois qu’un souverain pontife va aussi loin en soutenant, dans un livre d’entretiens titré « Lumière du monde » et dont la sortie est prévue pour mardi prochain en Allemagne et en Italie, que le condom peut être utilisé « dans certains cas », « pour réduire les risques de contamination » du VIH/Sida.

N’est-ce pas le même pape qui avait déclaré en mars 2009, lors de son voyage au Cameroun et en Angola, que le préservatif « aggrave le problème » du Sida ?

Si l’on se rappelle que cette prise de position avait provoqué un tollé et surtout une déception dans les milieux de lutte contre la pandémie du Sida, qui fait des ravages en Afrique et en Amérique du Sud, l’on peut se soulager de voir le chef de l’Eglise catholique mettre de l’eau dans son vin. C’est une bonne brèche ouverte pour tous ceux qui pouvaient se culpabiliser simplement parce qu’ils doivent utiliser le préservatif pour se protéger du VIH.

En prenant le pape à ses propres mots, on peut dire que lorsque le soupçon de contracter le virus est avéré, il vaut mieux utiliser le préservatif plutôt que de prendre le risque de se contaminer.

L’idéal serait que le pape Benoît XVI aille franchement plus loin en admettant que le préservatif est la solution la plus adaptée à la prévention du VIH. Mais force est de reconnaître que ce virage-là est encore difficile à emprunter par une hiérarchie de l’Eglise catholique alourdie par plusieurs siècles d’une tradition morale toujours hantée par les questions sexuelles. A défaut de voir le préservatif entrer par la grande porte dans les recommandations de l’Eglise pour lutter contre le Sida, on peut se contenter de l’admettre par la fenêtre. En attendant des vents plus favorables. Pourquoi pas ?

Bark Biiga

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 22 novembre 2010 à 03:02, par P. Paul BERE, SJ En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant ??

    Merci au journaliste pour cet article qui fait écho à d’autres venus d’Europe. Je me permets de faire quelques observations. Tout d’abord, en bonne méthodologie, il est difficile de faire de tels commentaires sur un livre qui n’est pas encore paru. On se serait en effet attendu à un article qui annonce avec suspense le sujet du préservatif, abordé, semble-t-il, dans le prochain livre-interview et promette de le commenter dès qu’il sortira. Ce n’est pas le cas.
    Ensuite, l’original étant en Allemand, il faut s’assurer des termes dans lesquels le Pape Benoît XVI parle du préservatif avant de s’aventurer dans des généralisations sur l’attitude de l’Eglise. L’évocation par ce journaliste des propos du Pape sur les préservatifs, lors de son voyage en Afrique, démontre que notre auteur n’a pas suivi la question de près : deux savants de renommée mondiale ont donné raison au Pape. Il aurait pu nous aider à faire le point sur la question. Ainsi, certains articles de journalistes se hisseraient légèrement au-dessus de la banalité et du sensationnel. On souhaite pour le Burkina Faso que surgisse une génération de journalistes soucieux de "papiers" sérieux : des hommes et femmes qui parlent en connaissance de cause.
    Enfin, je me permets de faire remarquer que la SEXUALITE HUMAINE est tellement importante que le débat doit s’instaurer et s’organiser autour de la RESPONSABILITE et non du PRESERVATIF. Un pays comme l’Inde qui travaille à préserver son âme sait, en la matière, mettre des barrières à l’invasion des déchets toxiques culturels de l’Occident. La pauvre Afrique est hélas poreuse... au risque de perdre la sienne ! SOS !!

    • Le 22 novembre 2010 à 16:47, par lhommearsene En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant ??

      Bonne intervention en général P. Paul BERE, SJ.

      Pour ce qui est de ce que le livre n’est pas encore sorti je me dis qu’on peut donner un peu de crédit au rédacteur quant à ces sources. Domage qu’il n’y en ait pas ; ce n’est pas un article scientifique, mais bon, ça aurait mis beaucoup de monde d’accord.

      Mais quand tu dis que deux "savants" (terme que je trouve inapproprié) ont dis que le pape avait raison, je désapprouve complètement : ce n’est en rien un argument scientifique , on peut touver autant d’épidémiologistes ( ou d’autres scientifiques) que l’on veut qui ont differents points de vue sur la question.

      Par-contre, je suis tout-à-fait d’accord avec toi quand tu dis que "le débat doit s’instaurer et s’organiser autour de la RESPONSABILITE et non du PRESERVATIF" (même si je suis pas sûr de ce que tu entend par responsabilité).

      Tu pourrais expliquer l’idée de barrière aux déchets culturels ? ça a l’air bien aussi.

    • Le 22 novembre 2010 à 17:50, par Mechtilde Guirma En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant ??

      Merci infiniment mon père pour cette mise au point

  • Le 22 novembre 2010 à 11:13, par Ange En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

    La sagesse vient petit a petit. Comment peut’on continuer a abrutir les gens. J’ai de la compassion pour les pauvres chretiens qui ont ecoute le pape et qui ne se sont pas proteges et qui peut-etre ont contracte le VIH/SIDA.
    Ne soyons pas aveugler par l’obscurite et l’obscurantisme. PRENNONS NOS VIES EN MAINS puisque nous n’avons qu’une seule vie sur terre, PROTEGEONS NOUS TOUJOURS

    • Le 23 novembre 2010 à 11:39, par Bruno En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

      Le pape dans ses différents messages n’a jamais encouragé le vagabobdage sexuel.
      Le chrétien qui vit sa foi sait qu’il n’est pas autorisé par l’Eglise de faire des rapports sexuels en dehors du mariage.
      Or dans le mariage on a vraiment pas besoin de préservatifs si chacun vit selon la foi catholique.
      Il est vrai que la tentation est forte et que les jeunes voir les Hommes ne peuvent plus tenir.
      La décision du pape soulage vraiment plus d’un surtout la jeunesse africaine.

  • Le 22 novembre 2010 à 11:48 En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

    Ou est la contradiction dans ce que le pape a dit que le condome aggrave le probleme du sida et dans sa recente declaration que le condome peut etre utilise dans certains cas ? Avec le condome, par exemple, les gens pensent qu’ ils peuvent faire ce qu’ ils veulent ; or, il y a beaucoup de parametres a retenir. : qualite du latex, qualite de la conservation, temperatures souvent extremes en afrique. Dans tous les cas, ceux qui atendent que l’ Eglise soit revolutionnaire n’ ont qu’a s’ incorporer dans des groupuscules communistes bolchevisants qui finissent par les reglements de compte sanguinaires et sanglants. C’est constant partout. L’ Eglise est le gardien moral des traditions. Ne demandez pas au berger des crapauds de hater ses pas au rique d’ ecraser ces pauvres batraciens. L’ Eglise est tres precautionneuse dans ces genres de questions mais elle n’est pas naive. Elle n’ ignore pas que les gens utilisent les capotes , et a mauvais escient alors, d’ ou meme sa reticence a ouvrir les vannes de la libete. Au moins, elle reste cette digue quui refuse de ceder devant les pressions sensuelles des uns et des autres. Que la queue arrete de croire qu’ elle peut remuer la tete.
    Vive l’ Eglise, Vvive le pape Benoit XVI, vive toutes les religions au service de l’ homme qui se machinise malheureusement de jour en jour.

    LOP

  • Le 22 novembre 2010 à 11:57 En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

    Le pape justifie le préservatif dans certains cas mais confirme le magistère
    Communiqué du Vatican sur sa déclaration dans le livre-entretien de Peter Seewald

    ROME, Dimanche 21 novembre 2010 (ZENIT.org) - Dans le livre-entretien de Peter Seewald avec Benoît XVI, qui va être publié prochainement, le pape reconnaît l’utilisation du préservatif dans des « cas individuels justifiés » mais le « raisonnement du pape ne peut être défini comme un tournant révolutionnaire ». « Le pape ne réforme pas ou ne change pas l’enseignement de l’Eglise », a expliqué le Saint-Siège.

    Le père Federico Lombardi, s.j., directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a publié ce dimanche un communiqué réagissant aux nombreux articles publiés après l’anticipation, ce samedi, par L’Osservatore Romano des paroles que Benoît XVI consacre à la sexualité dans le livre-entretien « Lumière du monde ».

    A la fin du chapitre 10 de ce livre-entretien réalisé par le journaliste et écrivain allemand Peter Seewald, qui sort le 23 novembre en différentes langues, le pape répond à deux questions sur la lutte contre le sida et l’utilisation du préservatif, qui remontent au débat suscité par ses paroles dans l’avion qui le conduisait au Cameroun et en Angola le 17 mars 2009.

    Avec les paroles publiées dans ce livre, « le pape ne réforme pas ou ne change pas l’enseignement de l’Eglise mais le réaffirme en se mettant dans la perspective de la valeur et de la dignité de la sexualité humaine comme expression d’amour et de responsabilité », affirme le P. Lombardi.

    « En même temps, le pape considère une situation exceptionnelle où l’exercice de la sexualité représente un véritable risque pour la vie de l’autre. Dans ce cas, le pape ne justifie pas moralement l’exercice désordonné de la sexualité, mais retient que l’utilisation du préservatif pour diminuer le danger de contagion est ’un premier acte de responsabilité’, ’un premier pas sur le chemin vers une sexualité plus humaine’, plutôt que de ne pas en faire usage, exposant l’autre au péril de sa vie ».

    « En cela, le raisonnement du pape ne peut être défini de tournant révolutionnaire », a poursuivi le P. Lombardi. En effet « nombres de théologiens moraux et de personnalités ecclésiastiques importantes ont soutenu et soutiennent des positions analogues ».

    Le P. Lombardi ne cite pas de noms mais parmi eux figure le cardinal George Cottier qui fut théologien de la Maison pontificale à l’époque de Jean-Paul II et au début du pontificat de Benoît XVI et qui affirma dans un entretien à l’Agence Apcom le 31 janvier 2005 : « Dans des situations particulières - et je pense à des milieux où circule la drogue ou à des milieux où règnent une grande promiscuité humaine et une grande misère, comme dans certaines zones d’Afrique et d’Asie - dans ces cas-là, l’utilisation du préservatif peut être considérée comme légitime ».

    Le cardinal Javier Lozano Barragán, président émérite du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, annonça lors d’une conférence de presse le 21 novembre 2006, la remise d’une étude sur ces mêmes sujets, à la Congrégation pour la doctrine de la foi, en réponse à l’intérêt du pape.

    « Humanae vitae » aujourd’hui

    Les anticipations de « L’Osservatore Romano » présentent aussi un commentaire du pape sur « Humanae vitae », l’encyclique publiée sur ces sujets par Paul VI le 25 juillet 1968.

    « Les perspectives de ’Humanae vitae’ restent valides mais c’est autre chose de trouver des chemins humainement praticables - explique le pape dans le livre. Je crois qu’il y a aura toujours des minorités profondément convaincues de l’exactitude de ces perspectives et qu’en les vivant elles seront pleinement satisfaites et pourront ainsi être pour d’autres un modèle fascinant à suivre. Nous sommes pécheurs. Mais nous ne devons pas assumer ce fait comme un exemple contre la vérité quand cette haute morale n’est pas vécue. Nous devons faire tout le bien possible et nous soutenir et nous supporter mutuellement. Exprimer tout cela aussi du point de vue pastoral, théologique et conceptuel dans le contexte de la sexologie actuelle et de la recherche anthropologique est une grande tâche à laquelle il faut se consacrer davantage et mieux ».

    La première fois

    Après avoir expliqué le raisonnement du pape sur le préservatif et rappelé qu’il ne s’agit pas d’un « tournant révolutionnaire », le P. Lombardi reconnaît que nous n’avions pas encore entendu ces positions « avec autant de clarté dans la bouche d’un pape, même s’il s’agit d’un entretien et non pas d’une intervention magistérielle ».

    Avec ces déclarations, « Benoît XVI nous donne donc avec courage une contribution importante de clarification et d’approfondissement sur une question longuement débattue, a expliqué le P. Lombardi. C’est une contribution originale, parce que, d’une part, elle tient à la fidélité aux principes moraux et fait preuve de lucidité en refusant un chemin illusoire comme la ’confiance dans le préservatif’ ; mais elle manifeste d’autre part une vision compréhensive et prévoyante, attentive à découvrir les petits pas - même si ce sont les premiers et qu’ils sont encore confus - d’une humanité souvent spirituellement et culturellement très pauvre, vers un exercice plus humain et responsable de la sexualité ».

    Evoquant les paroles du pape dans l’avion qui le conduisait au Cameroun, en mars 2009, le directeur du Bureau du Saint-Siège a expliqué qu’avec cette nouvelle intervention, Benoît XVI « rappelle clairement qu’il n’avait pas voulu alors prendre position sur le problème du préservatif en général », mais qu’il avait voulu « affirmer avec force que le problème du Sida ne peut se résoudre par la seule distribution de préservatifs, parce qu’il faut faire beaucoup plus : prévenir, éduquer, aider, conseiller, être proches des personnes, afin qu’elles ne tombent pas malades ou dans le cas où elles sont malades ».

    Selon le P. Lombardi le pape observe « que le milieu non ecclésial a aussi pris conscience de cela, comme le révèle la théorie appelée ABC (Abstinence - Be Faithful - Condom), où les deux premiers éléments (l’abstinence et la fidélité) sont beaucoup plus déterminants et fondamentaux pour la lutte contre le Sida, alors que le préservatif apparaît en dernier lieu comme une échappatoire quand les deux autres font défaut. Il doit donc être clair que le préservatif n’est pas la solution au problème ».

    Selon lui, dans cet entretien, le pape « élargit ensuite son regard et insiste sur le fait que se concentrer uniquement sur le préservatif équivaut à banaliser la sexualité, qui perd sa signification d’expression d’amour entre personnes et devient comme une ’drogue’. Lutter contre la banalisation de la sexualité fait ’partie d’un grand effort pour que la sexualité soit évaluée positivement et qu’elle puisse exercer son effet positif sur l’être humain dans sa totalité’ ».

  • Le 22 novembre 2010 à 12:21, par vericeri En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

    Il manque vraiment d’originalité dans votre écrit. J’ai suivi tout le week end les commentaires de la presse occientale sur ce sujet et je me rend compte que vous ne faites que calquez ces commentaires. Moi je ne dirais pas que c’est c’est un pas en avant mais plûtot une regression totale . L’Eglise n’a pas à adapter ses prises de positions aux tendances actuelles qui ne sont en réalité que des conséquences de l’abandon des valeurs comme la fidélité, l’abstinence...
    ""L’idéal serait que le pape aille plus loin""... Jusqu’où ?

  • Le 22 novembre 2010 à 12:56, par Anti-secte En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

    Bark Biiga
    Vraiment, je souhaite que soyez rempli de grâce et de bénédiction afin que votre pseudonyme prenne enfin tout son plein sens. Votre article n’est pas le reflet d’un travail journalistique rigoureux puisqu’il révèle plusieurs insuffisances. Tout d’abord, comme beaucoup l’on fait en 2009 après les déclarations du pape sur les condoms, vous allez vite en besogne en sortant les propos du souverain pontife hors de leur contexte. En effet, cette affirmation du pape fait suite a une longue explication lors d’une interview à bord de l’avion qui le menait au Cameroun je crois, ou il a dit qu’en vulgarisa le préservatif et en promouvant sont port, on banalise la pratique de l’acte sexuel qui est une chose sérieuse mais surtout, on désinforme l’opinion en lui faisant croire qu’elle est à l’abri de tout risque ; hors le risqué 0 n’existant pas avec le condom (condom défectueux, déchiré…) il peut contribuer à accroitre le taux de séropositivité. La deuxième erreur de votre écrit est de croire que le pape DOIT faire un bon en avant puisque si je vous comprends bien, il n’est pas en phase avec les réalités du monde d’aujourd’hui. Eh bien, sachez que même si votre monde va à mille à l’heure, l’Eglise Catholique, elle, est immuable. Elle n’a pas à s’adapter à quoi que ce soit. Elle a reçu un enseignement qui est figé pour l’éternité. Soit on y adhère, soit, pas. Elle ne force aucun de ses membres à la quitter dès que le besoin se ferait ressentir. Elle propose des lois et règles de conduite qui sont gravées pour l’éternité. Même si ce monde se déplace sur la lune, elle restera toujours égale à elle même. La troisième fausse assertion de votre article est une erreur grave et monumentale, voire dangereuse. En effet, vous affirmez et je vous cite : « le préservatif est la solution la plus adaptée à la prévention du VIH. » Dites-moi cher journaleux, est-il moins risqué de coucher avec une séropositive même si vous êtes couvert de 10 préservatifs que de ne pas coucher avec elle ? Monsieur Bark Biiga, ne pensez-vous pas que s’abstenir de tout rapport sexuel à risque est la solution la plus adaptée à la prévention du VIH ? Justement, là se situe la position officielle de l’Eglise Catholique. L’abstinence sexuelle jusqu’au mariage et la fidélité en couple sont les meilleurs garantes d’une sécurité sanitaire et d’un bien-être physique et spirituel. Mais le monde d’aujourd’hui, ce monde auquel vous appartenez et dont vous vous faites le porte-voix ne peut l’accepter puisqu’il va vite, trop vite même. Aussi dure sera la chute. Pour terminer, je vous invite à faire de plus amples recherches avant de pondre vos articles, mais surtout à les écrire vous-même et ne pas faire du copier-coller d’autres sites (occidentaux je présume), puisque c’est l’impression amère que donne votre papier à la fin de la lecture. En toute amitié, salut.

  • Le 22 novembre 2010 à 14:03, par jugement critique En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

    salut bien cher journaliste. voici le texte dans lequel le pape, le saint et véridique pape, a parlé du préservatif suite à l’interview de ton confrère allemand. je ne sais pas en quoi Benoît XVI aurait-il révisé sa position.

    le titre du livre est : la lumière du monde - Le Pape, l’Eglise et les signes des temps

    Les médias sont encore repartis pour dire tout dans tous les sens et toujours plus certainement de travers. voici le passage concerné qui donne lieux à toutes les interprétations et je me demande qui est ridicule.

    Voici le passage concerné ;

    Se concentrer sur le préservatif veut dire banaliser la sexualité, et cette banalisation représente justement la raison dangereuse pour laquelle tellement de gens, dans la sexualité, ne voient plus l’expression de leur amour, mais seulement une sorte de drogue, qu’ils s’administrent. C’est pourquoi la lutte contre la banalisation de la sexualité fait aussi partie du grand effort afin que la sexualité soit valorisée de façon positive, et puisse exercer son effet positif sur l’être humain dans sa totalité.

    Il peut exister des cas isolés justifiés, par exemple quand une prostituée utilise un préservatif, et ceci peut être le premier pas vers une moralisation, un premier acte de responsabilité pour développer à nouveau la conscience du fait que tout n’est pas permis, et qu’on ne peut pas faire tout ce qu’on veut. Toutefois, ceci n’est pas le vrai moyen pour vaincre l’infection du HIV. Une humanisation de la sexualité est vraiment nécessaire.

  • Le 22 novembre 2010 à 16:40, par Tenga En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

    C’est pour dire par la suite que les papes et les pretes sont autorises a se marier " dans certains cas". euh l’Eglise catholique !!!! sur quelles valeurs sont fondees alors notre eglise. ne suivons pas le chemin dicte par le libertissisme.
    seul DIEU nous sauvera

  • Le 22 novembre 2010 à 17:38, par Un autre Paul En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

    Je crois que le P. Béré n’aurait pas dû perdre son temps pour réagir à un article tendancieux de ce genre comme il ne peut provenir d’un vrai journaliste. Il fallait nous laisser, nous les profanes vides comme le fameux journaliste, en discuter et venir vers la fin nous apporter la lumière dont personne d’honnête qui connait BERE ne peut douter qu’il la possède.
    En lisant cet article bien confus, j’ai plutôt pensé à un provocateur de mauvais aloi qui connait bien la vérité mais la déforme volontairement pour les besoins d’une cause inavouée hélas !
    Le livre -entretien- du pape évoque la question du préservatif jusqu’au 10ème chapitre et donc après d’excellents et intéressants autres sujets dont ne parle pas notre fameux journaliste. Ensuite, en glanant quelques informations en attendant mardi 23 Novembre 2010 (jour officiel de publication des propos du pape) j’ai cru comprendre que le pape y parle du préservatif comme ne constituant pas l’unique et infaillible solution du SIDA mais comme pouvant être un début de prise de conscience par certaines personnes dans certaines circonstances sur la gravité du désordre sexuel et ses conséquences. Si donc on utilise le préservatif parce que l’on est dans l’une ou l’autre de ces circonstances, c’est déjà mieux que de tuer l’autre ou soi-même. En faisant ce pas d’utiliser le préservatif, on peut, peut-être un jour évoluer plus qualitativement vers la fidélité et l’abstinence qui sont universellement reconnus comme les plus légitimes et appropriés moyens de lutter contre la propagation du SIDA. Le préservatif, c’est la solution extrême et nul ne peut ou ne voudrait se glorifier d’être un fidèle client ou un excellent consommateur de condom même si le pape en admettait l’utilisation dans certains cas.
    Pour le reste, attendons de lire tout ce que le pape a dit au lieu de se contenter d’extraits combien déformés comme on en avait fait lors de sa déclaration pendant sa visite en Afrique.
    On n’espère que notre journaliste au nom révélateur « Bark Biiga »,
    publiera dans la parfaite recherche de la vérité, la totalité des propos du pape pour nous permettre d’apprécier nous aussi au lieu de nous faire lire des extraits rendus insipides en les sortant de leurs contextes.

    Merci tout de même d’avoir évoqué le sujet car cela va permettre à nous autres et à tous ceux qui aiment la vérité, de rechercher la déclaration totale et complète du pape pour bien comprendre.

    Un autre Paul

  • Le 22 novembre 2010 à 17:56, par yangyere En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

    Merci P. BERE.
    Je pense que nos journalistes, du moins nombre de nos journalistes, ont deux problèmes qui s’appellent paresse intellectuelle et absence d’humilité.
    On ne s’attaque pas avec tant de légèreté aux propos, surtout supposés, d’une autorité morale de l’envergure et de la trampe de Sa Sainteté le Pape. Les propos que vous semblez attribuer au Pape, les tirez vous de quelle source ? Et puis, Monsieur le journaliste ! Vous êtes carrément à mille lieux du propos quand vous prétendez que certains pourraient se culpabiliser de porter le condom.
    A mon humble avis c’est de nos vagabondages sexuels, nos infidélités et autres déviations sexuelles que nous devons nous culpabiliser. Et acceptez une bonne fois pour toutes que l’Eglise n’est pas là pour nous donner bonne conscience dans nos tendances à toutes les perversions inimaginables, mais pour nous rappeler constamment à l’ordre. Et cette vérité là est difficile à admettre, certes, mais c’est la Vérité ! Les intérêts des marchands de condoms dussent-ils en souffrir.

  • Le 22 novembre 2010 à 22:33, par CORAJER En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

    Je souhaite que ce journaliste cherche à lire ce que le Pape à eu à dire en mars 2009. Aussi, il serait sage d’attendre la sortie du livre, de bien le lire avant de faire des commentaires sans fondement. Il faut aussi que les uns et les autres sachent que la mission première de l’Eglise est de conduire les âmes des gens à Dieu. Pour cela le Sida devrait être une porte du ciel, parce qu’au moins par peur de lui, les gens allaient discipliner leur vie et ne plus pécher en commettant l’adultère ou la fornication. Mais hélas, nous voulons tuer la mission de l’Eglise pour ne vivre que sur cette terre. Hors une autre vie nous attend. A chaqu’un sa fois !

  • Le 23 novembre 2010 à 17:07, par Stanislas En réponse à : L’Eglise et le préservatif : Benoît XVI fait un bon pas en avant

    Je veux simplement dire ceci : je ne suis pas sûr que celui qui a écrit cet article soit un journaliste. N’est pas journaliste qui écrit, mais est journaliste qui sait investir avant d’écrire, sans parti pris, sans haine, sans jugement, son but étant d’informer les lecteurs avec des mots respectueux, témoins du sérieux de l’auteur.
    Mon cher Bark Biiga, je vous demande d’attendre le livre en français, de le résumer et de nous donner la possibilité d’imterprêter les propos du Saint Père Nous mêmes. Merci de votre disponibilité

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