Le moins que l’on puisse dire, c’est que la frange jeune de la population bobolaise a fait le déplacement du meeting du candidat Maxime Kaboré. Les jeunes se sont particulièrement distingués par leur grande mobilisation. Sur place au secteur n° 12 (Niènèta), des jeunes artistes- musiciens, ont fait vibrer les militants avant, pendant et après le meeting. Avec des chansons et des danses improvisées, telles « la danse de Maxime Kaboré » ou « la danse du régime voleur », ils ont du même coup invité les jeunes et l’ensemble des militants à voter massivement « le candidat de la jeunesse burkinabè, le plus jeune candidat qui connaît la misère des jeunes, le candidat indépendant ».

C’est cette ambiance bon enfant accompagnée d’applaudissements bien nourris et de chansons reprises en chœur qui a prévalu lors du meeting. Pour réaffirmer l’attachement des jeunes au programme du candidat indépendant, le représentant des jeunes, Batiéba Ouattara, a invité toute la population bobolaise à voter sans souci Maxime Kaboré, le jour du scrutin. « Maxime Kaboré est le candidat de l’espoir. Le voter, c’est donner espoir à tout un peuple sans avenir et qui ne sait plus à quel saint se vouer pour son développement », a-t-il lancé.

Au-delà de leur représentant, quelques jeunes, à l’exemple de Boubacar Ouattara, estiment que par leur présence au meeting, ils incitent tous les jeunes d’oser pour un changement qualitatif au Burkina Faso. « Si je déduis 23 ans dans les 30 ans que j’ai, il ne reste que 7 ans. Mais dans ses 23 ans qu’est-ce que j’ai gagné si ce n’est la misère. Nous avons nos petits frères qui prennent les cours à même le sol. Les étudiants quittent Nasso pour venir suivre les cours jusqu’au stade Omnisports. Si je regarde nos voies, les infrastructures, je me dis que les jeunes de Bobo-Dioulasso n’ont pas besoin de jolis monuments mais de meilleures conditions de vie.

On sait que tous ceux qui vont à l’école ne peuvent pas avoir du travail dans la Fonction publique, mais il faut que chacun voit se concrétiser ses projets », s’est-il justifié. Pour lui, Maxime Kaboré a donné un mot d’ordre simple et clair qui l’a convaincu cet après-midi à travers son slogan de campagne « Osons le changement ». C’est aussi l’avis de Amadé Zonno qui explique la mobilisation particulière de la jeunesse à ce meeting par le fait que « le candidat Maxime Kaboré est porteur d’un message de développement convainquant ». Sortie pour le soutenir, parce que « lui-même étant un candidat jeune », la jeunesse bobolaise, aux dires de M. Zonno, l’encourage pour avoir osé se présenter comme candidat indépendant. « Dans son programme, il nous demande d’oser pour le changement que nous souhaitons tant.

C’est un programme qui, s’il est élu président, œuvrera pour la santé pour tous, la lutte contre la pauvreté et une jeunesse épanouie. Nous lui disons donc d’être confiant, car nous allons massivement le voter, le 21 novembre 2010 », a-t-il conclu. Salimata Warma, quant à elle confie que « depuis longtemps on l’écoutait à la radio, on le voyait à la télévision ou dans les journaux et on attendait ce jour pour lui dire qu’il est le meilleur candidat à cette élection.

Il nous a promis d’arranger Bobo-Dioulasso, de donner l’emploi aux jeunes, d’œuvrer pour que les Burkinabè ne meurent pas de faim et pour une scolarisation des enfants. Nous croyons en lui parce qu’il est un homme de parole ». Pour elle, Maxime Kaboré, le plus jeune candidat, a tout son avenir devant lui et pour cela, la jeunesse ira le voter le 21 novembre 2010 et attendre qu’il concrétise ses promesses de changement. Pour fermer la marche, Ferdinand Bayala souhaite simplement que le candidat de la jeunesse burkinabè, soit le président du « Pays des Hommes intègres », au soir du 21 novembre 2010 parce qu’il incarne l’espoir de la jeunesse.

« S’il est élu, nous attendons qu’il crée ses conditions favorables à l’emploi des jeunes diplômés ou non. Nous allons sortir massivement comme ce soir pour le voter le jour de l’élection présidentielle », a-t-il soutenu. Tout porte donc à croire que la mayonnaise du concept « Génération Maxime Kaboré » a pris, d’où cette mobilisation sans faille de la jeunesse et surtout les promesses qu’elle lui fait, de le porter sur le fauteuil présidentiel au soir du 21 novembre 2010.

Jean-Marie TOE (jmt16j@yahoo.fr)

Sidwaya