Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
« L’espoir a vaincu la peur ». C’était ce qu’avait déclaré Luis Inàcio Lula da Silva au soir du 27 octobre 2002 alors qu’il venait d’être élu trente-sixième président de la République fédérative du Brésil. « L’espoir a vaincu la peur ». C’est aussi ce que l’on peut affirmer, aujourd’hui, à deux semaines du second tour de la présidentielle ivoirienne.
Sans préjuger de ce que sera l’après-Gbagbo I et II (qui restera, malgré tout, un « après-guerre » avec tous les risques - et toutes les provocations possibles - que cela implique), on peut d’ores et déjà constater qu’il y a un mouvement de fond, un mouvement social, un mouvement citoyen, un mouvement ivoirien qui fait que, effectivement « l’espoir a vaincu la peur ».
Ce n’était pas évident. Loin de là. Depuis que Félix Houphouët-Boigny avait annoncé (le mercredi 18 avril 1990, lors du conseil des ministres) avoir demandé à Alassane Ouattara de lui apporter sa compétence pour remettre la Côte d’Ivoire sur la bonne voie après les divers déraillements constatés au cours de la décennie précédente, bien des « tensions » (et, parfois, le mot a été faible pour caractériser le comportement des uns et des autres) étaient rapidement apparues entre trois hommes qui ne savaient pas encore que, vingt ans plus tard, ils seraient candidats à la même présidentielle. Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara. Depuis vingt ans, leurs affrontements permanents ont fait la « une » de la presse nationale et internationale. Trois frères ennemis pour un seul et même pays ; pour une seule et même histoire. Celle de la Côte d’Ivoire. Que l’on ne peut raconter sans raconter l’histoire des Baoulé, des Bété des Sénoufo… C’est dire que « l’exclusion » érigée en mode de production politique est toujours une aberration (et un aveu de faiblesse).
Le premier tour de la présidentielle 2010 a été remarquable dès lors que les Ivoiriens se sont mobilisés pour affirmer leur choix. 83 % d’électeurs effectivement présents dans les bureaux de vote, c’est l’expression qu’il n’y a pas de « ras-le-bol » de la politique et des « politiciens » mais que « ça suffit, il faut que l’on passe à autre chose ». Le message est clair et net pour les responsables politiques. L’élimination de Bédié dès le premier tour n’exprime pas une faible mobilisation de son électorat traditionnel, celui qui a formaté la Côte d’Ivoire pendant quarante ans ; simplement le fait que les électeurs ont pensé que, compte tenu de son âge et de son parcours, il n’était peut-être pas le mieux placé pour redresser le pays.
La qualification de Ouattara pour le second tour - qui est, malgré tout, une surprise -, alors que depuis vingt ans, de façon outrancière, des hommes politiques et des médias en avaient fait un « épouvantail », n’est pas l’expression du vote massif « des porteurs de boubous ». C’est autre chose qu’un vote ethnique ; c’est autre chose qu’une volonté de revanche. C’est susciter un espoir pour vaincre la peur, c’est affirmer la nécessité qu’il y a « à vivre ensemble ». Gbagbo n’a pas été élu au premier tour ; il est nécessairement déçu et son état-major est quelque peu K.O. Mais il arrive en tête. Prime au sortant ? Bien sûr. Mais c’est, aussi, qu’il représente autre chose, sur la scène politique, que les deux autres (même s’il l’a mal exprimé pendant ses dix années au pouvoir).
Un duel Gbagbo-Bédié au second tour n’aurait pas permis les mêmes avancées. C’était exclure Ouattara de la scène politique et donner du grain à moudre à ceux qui s’y étaient efforcé depuis vingt ans (y compris Bédié et Gbagbo). L’électorat de Ouattara aurait sans doute rejoint les rangs de celui de Bédié mais l’abstention aurait fait un bond en avant. La présence de Ouattara au second tour oblige ceux qui, un temps, ont voulu l’exclure à se rassembler autour de sa candidature. Elle oblige aussi Gbagbo à mettre un bémol à son discours « d’exclusion » : les électeurs ne lui ont pas encore donné tort, mais ils ne lui ont pas non plus donné raison. On pourra bien agiter les chiffres « ethniques » dans tous les sens, cela n’y changera rien. D’autant plus que les communautés africaine et internationale ont les yeux braqués sur Abidjan. Chacun a conscience que ce qui se joue en Côte d’Ivoire est autre chose qu’une confrontation électorale. C’est le sentiment que « l’espoir a vaincu la peur ».
Dans un entretien avec Laurent d’Ersu (La Croix du 8 novembre 2010), Mgr Jean-Pierre Kutwa, ancien archevêque de Gagnoa (la ville de Gbagbo), aujourd’hui archevêque d’Abidjan (il a pris la succession de Bernard Agré le mardi 2 mai 2006), rappelle que les chefs religieux ont transmis ce message aux candidats : « Si vous voulez être un jour à la tête de ce pays, montrez votre grandeur d’âme ». Dans le contexte politico-social actuel, le discours politique traditionnel ne peut plus avoir cours. Les résultats du premier tour de la présidentielle l’ont rendu obsolète ; et jour après jour, il l’est de plus en plus. Sauf à instaurer une dictature. Qui pourrait affirmer que Ouattara n’est pas un candidat légitime (car c’est quand même là le nœud du problème depuis deux décennies) alors qu’il est qualifié pour le second tour et que Bédié, battu dès le premier tour, demande à ses électeurs de le soutenir au nom du rassemblement des « houphouëtistes » ?
Ouattara, quant à lui, joue le jeu du « rassemblement ». « Vivre ensemble » était le mot d’ordre initial de son programme. Il était bien placé, pourtant, pour avoir un maximum de ressentiment à l’égard de l’un comme l’autre candidat. « Grandeur d’âme » ? Je ne sais pas. Sens politique, intérêt bien compris… Qu’importe, ce qui compte c’est la « facilitation » du processus électoral dans une perspective de réconciliation. Et il me semble que celui qui a été le plus meurtri par les dérives politiques ivoiriennes depuis vingt ans est le mieux placé pour le faire.
Mgr Kutwa, dans l’entretien accordé à La Croix, rappelle que « les premières années de la crise furent un moment très trouble, un moment où il avait été dit que le pouvoir était dans la rue ». Il ajoute : « Si aujourd’hui la situation n’est pas encore suffisamment stabilisée pour que l’on puisse se pencher en profondeur sur ces événements tragiques, je crois qu’il ne faut pas se faire d’illusion : demain, pour entrer dans une réconciliation totale, il faudra revenir sur certaines choses. L’Histoire vous rattrape toujours ».
Dans son discours, à la suite de son investiture comme candidat du RHDP pour le second tour, Ouatarra a rappelé, de son côté, que « dans l’histoire de l’humanité, les grands changements se sont effectués lorsque les hommes et les femmes, conscients d’une situation qui ne pouvait durer, ont mis de côté leurs différences et ont uni leur force, afin de faire triompher la justice et la liberté. Dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, a-t-il ajouté, ce changement se fera parce que nous l’aurons tous décidé. Il est temps que la Côte d’Ivoire renoue avec la grandeur, la probité et le travail. La Côte d’Ivoire le mérite. Les Ivoiriens le demandent ».
Pour affirmer son ambition de travailler à gérer la Côte d’Ivoire « sous l’autorité du président Bédié, cher aîné » (Mgr Kutwa appelait à « la grandeur d’âme », dans ce registre ADO est imbattable), Ouattara en appelle au souvenir de Julius K. Nyerere, le « père de l’indépendance » de la Tanzanie (cf. LDD Tanzanie 007 et 008/Lundi 1er et Mardi 2 novembre 2010) qui, ayant abandonné volontairement le pouvoir à un successeur désigné (un musulman alors que Nyerere était catholique), demeurera président du parti (alors unique) afin de garder la main sur la vie politique du pays. ADO a la prudence d’aller chercher loin un modèle de cohabitation dont peu d’Ivoiriens savent quelque chose ; mais c’est, en ce moment, l’intention qui compte !
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
Vos commentaires
1. Le 13 novembre 2010 à 03:05, par opdes En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Bonjour,
Le comité éditorial de leFaso.net en ouvrant ouvertement ses colonnes chaque jour à Monsieur Jean-Pierre BEJOT
dont les écrits sont dans le fond anti-Gbagbo, et ceci sans relâche, pourrait-être mal interprété par certains, et avec juste raison. Quand on connait les relations de l’auteur avec les autorités de nos pays, un lien est vite fait.
A défaut de faire un traitement équilibrée de l’information pour les deux candidats, je pense que la presse Burkinabè devrait faire très attention car l’issue de cette élection est très incertaine et les vieux démons pourraient ressurgir. Déjà qu’on commence à traiter ADO de candidat de l’étranger, il ne faudrait pas que les spécialistes de l’analyse de discours trouvent plus tard des reproches à faire à la presse Burkinabè au moment nous sommes les facilitateurs dans cette crise.
Je précise que je ne suis pas ivoirien et ne suis pas un supporteur de Gbagbo, mais il faut faire attention à ne pas être responsable devant l’histoire d’avoir contribuer à un moment donné indirectement ou directement à faire accuser le Burkina (encore...).
Peut-être que mon message ne sera pas publié, mais au moins j’espère que vous penserez à publier certains écrits anti-ADO ou à la limite neutre d’ici la fin de la campagne en RCI.
Merci
Le 13 novembre 2010 à 09:03, par sauvy En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Merci Opdes pour votre remarque. Mais j’avoue que je ne suis pas de votre avis. Avez-vous lu la réaction de "Reporters sans frontière" à propos du traitement que la presse ivoirienne elle même a fait pour ces èlections ? Je ne vous parlerai pas de Jeune Afrique qui dans un style peut-être plus caché que celui du Faso net est anti ADO. Et que dire de RFI à l’endroit de ADO ? Bref c’est une manière de vous dire qu’il n’y a pas de presse neutre. Le traitement de l’information à toujours une tendance et ce n’est pas les élections actuelles en Côte-d’ivoire qui changeront la done. D’ailleurs dans des pays comme les USA, les journaux appelent carément à votez pour l’un ou l’autre des candidats. Que le Fasonet semble prendre parti pour ADO, c’est de bonne guerre. Il suffit de se rappeler de l’historique de la crise et n’oubliez pas que la majorité des Ivoiriens résidant au BF ont voté pour ADO. Je crois qu’il n’y pas raison à s’alarmer. Liser l’information qui vous ai servie, mais ne la digerer pas comme il vous ai demandé. Mettez votre intelligence à profit dans son traitement et vous aurez gagné. Merci de votre participation au débat
Le 4 décembre 2010 à 19:16 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Un homme bien ne qui al cerveau ou il faut ne peut pas supporter Gbagbo. C’est simplement un usurpateur et la question n’est plus une question politique et ideologique. C’est une question de principe. Tu as ete battu, tu te casses. Meme si tu estimes que l’ autre que le peuple a chois est un boyordjan ou un etranger ou un pion de qui tu veux. Mais le peuple l’a voulu ainsi. Et d’ailleurs, tu as accepte les regles du jeu. Apres les elections tu ne saurais rejeter les resultats provenmant de ce mweme jeu. Un peu de serieux.
Le 14 novembre 2010 à 11:14, par joukov En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Mr Opdes, le stalinisme est mort en 1954 et enterré en 1989 avec la chute du mur de berlin. Malheureusement ce qui s’est passé en CI dépuis 2000 n’est ni plus ni moins que la survivance de ce système avec son cohorte de mort dans la soit disante rechercher du bonheur d’une certaine catégorie d’ivoiriens au depend d’autres. Depuis bien longtemps, lorsque quelqu’un veut denoncer ce qui s’y
passe, il est traité d’Anti----- alors que c’est bien la vérité. La mal gouvernance de ce pays nous a provoqué une dévéluation en 1994. Cette dévéluation n’a fait que rabaisser notre vie car il faut travailler deux fois plus pour acquerire les mêmes biens en devises étrangères. Et celà les gens ne vont plus continuer à l’accepter d’où ce bésoin d’appeler un chat un chat. Au début de leur guerre, qu’est ce que l’élite sociale du sud disait ? Que les pays sahéliens vont sombrer ! Dix ans après, grace à l’aide des institutions européennes et occidentales, nos pays sont encore debout et beaucoup d’entréprises y ont delocalisé. Les ivoiriens ont eu la chance sinon, ils allaient sombrer comme le Ghana qui avait aussi à un moment cru que les étrangers volaient leur pain. La chance de la CI c’est que ni le liberia, ni la guinée n’etait une alternative si bien que les masses travailleuses ouest africaines et surtout burkinabê sont restées dans les plantations de café-cacao pour que l’élite politique puisse financer la guerre.
Lefaso.net, continuez à nous envoyer les écrits des journalistes proféssionels qui ne sont liés à aucune cotérie locale muselant leur plume.
Le 15 novembre 2010 à 01:23, par Kofi gorotou En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
C’est cela aussi la démpocratie : Donner la parole à tous. Si quelqu’un d’autre a d’autres commentaires à faire, lefaso. net n’a jamais refusé de publier les avis contraires dans ses colonnes, si ces écrits respectent la deontologie du metier. Alors, s’il vous plait ne cherchez pas des problèmes inutiles pour justifier l’injustifiable. Que ce ce soit monmsieir Jean Pierre ou quelqu’un d’autre venez au debats.
Bonne chance à la classe politique ivoirienne et au peuple ivoirien qui s’apprête à donner une lecon au monde dans son choix libre de ses dirigeants.
Le 16 novembre 2010 à 00:43 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
HOP LA attention a vos previsions car votre message a été publié dans son integralité. Auriez vous fait de même cher ami. C’est cela la democratie. Ngbagbo doit se mefier de vos suppositions.
bon soir cher ami
Le 14 février 2011 à 17:28 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
LA LIBERTE DE PRESSE, LE BURKINA FASO LA CONNAIT. les presomptions de l’auteur que son message ne sera pas publié dans son intégralité se sont dementies elles memes. Voici votre message ? En est il de même chez vous car je doute fort de votre declaration selon laquelle vous nêtes pas ivoirien. Prenez l’exemple de la RTI qui est devenue une radio et television de la haine. Ces responsables repondront car toutes les declarations sont enregistrées, on peut meme ecouter certains sur Youtube etc. Au Burkina Faso, nous sommes contents de notre liberté. GBAGBO incarne la dictature, l’injustice et tout homme de bonne fois ne peut se permettre de soutenir un homme qui tue ses freres.
salut.
2. Le 14 novembre 2010 à 14:04, par HOMME En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Bonjour,
Avec tout mon respect pour Lefaso.net,je ne veux pas le voir devenir un forum de la CI, ou le mensonge et les insultes fusent à merveil.
Mr Pierre BEJOT, votre analyse est biaisée.Je vous invite à voir sur les sites jeuneafrique.com, rfi.fr ou abidjan.net, la carte électorale de la CI au premier tour.Vous verrez que le vote en CI pour Alassane est carrément ethnique.Gbagbo peut être a gagné dans certaines zones non habitées par les Betés, mais il n’a rien eu au Nord vraiment.Bien que supportant Alassane Ouattara, mais étant honnête, cela m’a permis de savoir que les pays africains ne sont pas des nations.Même ses scores à Abidjan sont réalisés par les Dioulas.Une information pour vous, Alassane a gagné dans la ville de Gbagbo c’est à dire à Gagnoa.Et pourquoi ?Il ya plus de Dioulas dans le centre de la ville.Mais, cela n’est pas qu’en CI.C’est le même constat en Guinée, et cela montre qu’il ya du chemin à faire vraiment pour nos pays africains.
Merci.
Le 14 novembre 2010 à 18:58 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
S’ il y a plus de Dioula a Gagnoa, donc Gagnoa n’est pas une ville des Bete alors. Et comment sais- tu que ce sont les Dioula qui ont fait gagnwe Alassane a Abidjan ? Les votes sont secrets je croyais. Attention a la fraude, hein.
Le 15 novembre 2010 à 12:26 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Merci mon frere
Comment cet individu a fait pour identifié les dioulas comme ceux ayant voté pour le candidat Alassane. Le vote est secret et il faut respecter ce secret. Malheur à ceux qui volent les votes de leur peuple, Malheur à ceux baillonnent leur peuple, malheur à ceux qui organisent la fraude pour rester au pouvoir. Dans tous les cas le TPI a l’oeil et attend.
Aujourd’hui, par manque de programme convaincant, on veut ressuciter l’ethnicisme. Aujourd’hui il n y a plus de Dioula, de bété, il n y a que des ivoiriens qui ont le desir de vivre ensemble pour reprendre leur place dans la communauté internationale. Le peuple ivoirien s’est exprimé et a donné une indication de sa direction. cessons la haine et allons aux urnes. J’étais FPI., mais vu ce qui se passe je prefère ne plus voter et si je dois le faire je le ferai ailleurs. je sais de quoi je parle.
Salut
Le 15 novembre 2010 à 13:52, par HOMME En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Bonjour,
A celui qui demande comment on a fait pour savoir que ce sont les Dioulas qui ont voté, je lui dirai que c’est le bons sens.Un exemple simple pour lui : si on considère à Dori, qu’il ya 10 peulhs sur un total de 15 habitants, et s’il ya 13 votants, on peut dire que plus de la moitié des votants sont des peulhs.Voyez vous,mon cher, c’est très simple.Que vous soyez du FPI ou pas, ce n’est pas la question.J’ai juste fait ressortir que nos pays ne sont pas des nations.En CI, il ya bel et bien des Bétés, des Dioulas, des Baoulés et autres.Et cela s’est ressenti dans les votes.La Nation ivoirienne est à construire, tout comme les autres nations africaines.
Le 16 novembre 2010 à 04:56 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Toi aussi, dans la panique tu penses qu’il y a des bété, des baoulés qui ne peuvent pas voter ADO. De même des Dioulas ont voté NBAGBO. Refléchis un peu. Même dans ta famille, ta femme, ton père, ta mère ou ton frere peut voter autrement même si tu as créé ton parti. Ils ne sont pas obligés. D’ailleurs, NBAGBO a debauché des dioulas pour en faire des responsables de campagne. Allons, allons , ne nous ridiculisons pas. la peur du soir du 28 Novembre se manifeste t-elle dejà. Non soit tranquille, c’est la paix qui est en voie d’être retablie par les URNES dans notre pays. La diaspora est déjà prete pour rentrer et participer à l’oeuvre du redressement politique, économique, social Tu n’as rien à craindre car dans la recherche de la paix, il ny aura pas la chasse aux sorcières. Tout le monde est convié à l’oeuvre.
SALUT MON FRERE.
Le 4 décembre 2010 à 19:12 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Le bon sens n’ est pas toujours le sens bon. Tu patauges encore dans la boue de l’ opinion du vulgaire comme nous mettait bien en garde Bachelard. l disait qu’ il faut se mefier des idees vehiculees par le vulgaire. Il faut d’ abord les teater avant de croire que pare que ca vient de Mr. Tout leMonde, ca doit etre vrai. Si il etait si evident que les gens votaient par rapport a leur region ou a leur ethnie, on n’ allait meme pas gaspiller de l’ argent a organiser des elections. On allait utiliser la calculette pour dire : Burkina Faso, 5 candidats. Blaise Compaore Mossi, president du Burkina parce que les mossi sont les plus nombreux et comme il est du Plateau central avec plus de mossi, il gagne haut les mains. Mais c’est pas betement et mecniquement mathematique comme tu le croit.
Le 14 novembre 2010 à 22:05, par sauvy En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Homme, s’il vous plait arrêter de raconter du n’importe quoi, notez que ADO n’a pas gagné à Gagnoa et les institutions dont vous faites référence le publient sur leur site. À Gagnoa, Gbagbo a 65% alors que ADO a 25% selon Abidjan net et pour JA les résultats dans le Fromager (zone de Gagnoa) montrent que Gbagbo a 53% alors que ADO a 22%. Néanmoins je suis de votre avis que le vote en Afrique porte des couleurs "ethique", mais vouloir expliquer le succès au 2eme tour de ADO par un vote des dioulas, c’est complement passé à coté de la plaque ou bien vous êtes de mauvaise fois. les dioulas (ou malinkés) ne font 17% de la population de la RCI et si vous ajoutez les Sénoufos (qui sont aussi du nord mais pas dioula) vous aurez environ 30% de la population ivoirienne. Vous me direz que les sénoufo on voté pour lui pour raison de proximité d’ethnie, je vous apprend qu’il a enregistré 30% dans le zanzan et est 2eme dans ce départment électoral ou il bat Gbagbo à Bouna et Bondoukou. Je ne veux pas vous parler des akans (baoulés et assimilés..) qui sont 41% en RCI pourtant Bédie a eu au total 25%. ADO a même battu Gnamien Kona chez lui à Toumoudi (4145 contre 137) et cela c’est aussi le vote etchnique ? Et pour revenir à Gbagbo qui n’a rien eu comme vous le dites au nord (Zanzan exclus) savez vous qui est son directeur de campagne...c’est un sénoufo et il a LD fologo pour support dans LMP et pourtant.
Bref faites une autre lecture des résultats au dela du paramètre ethnique. Moi je crois qu’il y a plusieurs raisons qui expliquent le succès de ADO dont les plus importants sont ses qualités intellectuelles, sa crédibilité, sa maitrise du sujet de développement sans oublié son tempéremment et l’organisation politique qui est derriere lui : le RDR. Ils ont d’ailleurs fait une bonne campagne contrairement au camp de Gbagbo qui a fait une campagne sur un terme qui n’est pas rassembleur : "Les candidats de l’étranger." Le rang de 1er qu’a ADO auprès des Ivoiriens de l’étranger montre que si ce n’est pas de l’analphabétisme en RCI, il remporterait les mains hauts au 2eme tour. Mais nous devons encore composer avec ce fléau qu’est l’analphabétise qui frappe 60 à 70% des ivoiriens comme en afrique toute entière. Nous aurons le temps d’y revenir
Merci de votre participation
Le 15 novembre 2010 à 09:53, par HOMME En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Bonjour,
Cher Sauvy, contrairement à vous, je ne suis pas passionné de la politique en CI, mais de la vérité.
Alors, votre analyse biaisée et partisane montre un parti pris.Sinon, vous l’aurez remarqué qu’en CI chaque ethnie a voté son candidat, c’est le cas de Alassane et des autres.A Gagnoa ville, ADO a bel et bien gagné, j’ai lu les mêmes cchiffres que vous.Le score de Gbagbo s’explique par les villages autour de Gagnoa.Quant à l’étranger, il ya beaucoup de Dioulas, aux USA, et tu peux le constater dans le score de ADO.Cela est valable pour la CI mais aussi pour les autres pays africains.Par exemple au USA, il ya beaucoup de peuls guinéens et cela explique le score de Dallein ainsi qu’au sénégal.Au Mali, c’est des malinkés et cela se ressent dans le score de Alpha Condé aussi.Chez, Sauvy, souffrez que je vous dise cette vérité à vous et à l’auteur de l’article.Cela montre juste que nosu avons à travailler.Au Burkina, Blaise gagne les mêmes scores à Ziniaré.
Quant à celui, qui parle, de soviétiques, c’est une utilisation du mot qui ne repond à aucune réalité.Les journaux ivoiriens, toutes tendances confondues, sont les plus partisanes et les plus "nulles" à lire.Même les Washington Times et New York, qui soutiennent souvent des candidats et partis sont plus "objectifs". Parfois, c’est à mourir de rire en lisant ces journaux.Sauf que cela peut engendrer une tragédie, et c’est ce qui est regrettable.
Merci.
Le 16 novembre 2010 à 07:39 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
@ Homme, quelques questions, C’est les dioulas qui ont voté ADO à Toumoudi pour lui permettre de battre Gnamien Konan, le fils du terroir ? que Direz vous de Mabri Toikeuse qui a aussi mordu le sable dans le 18 montagnes ? Je ne vous parlerez pas de Félix Akoto Yao qui a été battu chez lui à Sakassou alors qu’il est député et président de la région ?On n’a pas besoin d’être passionné de la politique en RCI pour faire de bonne analyse. Les chiffres sont là pour nous tous et il faut les analyser avec intelligence. Je vous ai déjà concedé que le vote sur notre continent porte aussi les couleurs "ethniques", mais l’ethnie n’explique pas tout les résultats et il faut aller au delà de cette faibliesse d’esprit qui veut voir tout en une seule explication.
Pour finir ou avez vous lu que ADO à battu Gbagbo à Gagnoa. Donnez moi le lien car je ne trouve pas cela ni sur abidjan net ni sur JA.
Merci
3. Le 14 novembre 2010 à 15:09, par l’homme sans nom En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
bonjour
franchement je ne sais pas ce que cherche notre ami l’internaute qui vient de s’exprimer .... et qui se sent obligé de nous rappeler qu’il n’est pas ivoirien (qui s’excuse s’accuse) ... et qu’il n’est pas pro-gbagbo ..., mais à lire ce qui fait l’objet de ses propos, je ne vois pas en quoi les écrits sont anti-gbagbo ... il s’agit d’analyses politiques qui parlent d ela RCI dans son histoire, son organisation politique, ses jeux et tours politiciens depuis la mort du vieux ... et l’auteur ne donne nullement dans le parti pris ... il faut vraiment avoir peur que Gbagbo perde les élections pour croire que ces écrits lui sont hostiles ...
mais de grâce, pas de chantage ... sur le burkina ... ce n’est pas notre pays qui vote ... et le fait pour le fasonet de publier des propos intelligents sur la RCI n’est nullement un signe d’engagement .... car les ivoiriens ne passent pas par le siteweb fasonet net avant d’aller dans l’isoloir .... donc aucun lien ... et personne n’est obligé de lire les dépaches pour se décider à voter ...
merci de ne pas incriminer encore notre pays .... dans cette histoire que nous avons aidé à dérbouiller malgré le caractère calamiteux de ceux qui tiennent la RCI depuis quelques années sous la férule d ela médiocrité ....
COURAGE LEFASONET .... dieu saura reconnaître les siens ...
Le 4 décembre 2010 à 19:23 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Excellent. I loved the firmness of the tone. Excellent. J’ai aime la fermete du ton.
4. Le 14 novembre 2010 à 19:48 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
kan RFi donne la parole à laurent Gbagabo plusieurs fois afin qu’il insulte Ado, est ce que les gens se palignent, quand jeuneafrique fait des analyses biaisées, ca aussi on sait ; donc le JP bejot faire ses commnetaires. ADO va passer, FPI deja la panique a bord.
5. Le 15 novembre 2010 à 00:00, par opdes En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Merci pour vos diffrentes contributions à la suite de ma réaction sur la publication continue des écrits de Jean Pierre BEJOT. Je vous suis reconnaissant aussi pour le language courtois de vos propos, ce qui n’est pas souvent le cas sur ce forum. Ce qui m’encourage à repréciser ma pensée.
CE QUE JE CHERCHE en postant mon message : Donner mon point suite à une publication consécutive de 8 articiles de Monsieur Jean Pierre Bejot dans le Faso.net sur les élections en RCI, avec l’espoir de contribuer à maintenir la neutralité relative observée par la presse Burkinabè dans le traitement de l’information concernant la crise Ivoirienne.
Je le dis et je le répète, je n’aime pas Gbagbo. Je ne suis pas ivoirien mais je suis concerné par ce qui se passe en Côte-d’Ivoire au nom de nos intérêts politico-historiques communs, au nom de la co-existance pacifique entre nos compatriotes y vivant et les autres communautés, au nom des enjeux économiques au sein de l’espace UEMOA, au nom de la stabilité de la sous-région et tout simplement par humanisme. Le problème d’un pays de l’Afrique de l’Ouest est le pays de tous les habitants de la sous-région.
Quelqu’un l’a dit, la crise ivoirienne a eu des conséquences importantes sur la sous-région, et il faut prier que la stabilité revienne et vite. Ca sera aujourd’hui jouer à la politique de l’autriche que d’ignorer tout peut s’embraser à nouveau en RCI vue le discours haîneux que les gens de la Lmp a commencé à sortir.
Je suis content que certains comme moi ont fait la même lecture. Et j’admire l’observation de qui admet qu’il n’y a pas de presse neutre. Je sais que différents journaux sont pays à coûts de millions pour faire la campagne de tel ou tel candidat. C’est normal et on ne peut les en empêcher.
Mais pour le cas du BURKINA, notre rôle de médiateur dans la crise ne condamne à la prudence. Il est du devoir de la presse Burkinabè d’observer un certain devoir de reserve et de neutralité, le plus possible. De toute facon ce n’est pas la presse Burkinabè qui pourra faire basculer les votes, par contre les écrits peuvent utilisés. Et c’est en cela qu’il faut féliciter la presse nationale, du moins celle écrite, puisque n’étant pas au pays, je ne sais pas comment la presse audio-visuelle traite l’information. J’imagine même qu’elle n’a pas le temps puisque chez nous aussi ca bouge.
Si vous avez remarqué, les écrits dont il est question ne proviennent pas de journaux Burkinabè, mais tout simplement d’un rélai d’écrits relayés par le Faso.net.
Quand à celui qui dit qu’il s’agit d’analyses politiques objectives sans parti pris (l’homme sans nom), je pense qu’il n’a pas suivi le fil des diffrents écrits, sinon je dirai qu’il est passé à côté de la lecture approfondie. Si c’est le premier article de l’auteur que vous avez lis, je vous comprends, mais si vous avez fait une lecture continue, J’aimerai bien pouvoir faire la même lecture que vous, mais ma formation et le mtier que j’exercice ne l’autorise pas. Non, je ne peux peut-être superficiel dans l’analyse d’un discours.
Le 15 novembre 2010 à 12:38, par Mahmud BEN MAHMUD En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Monsieur opdes, à la lecture de vos réactions on sent que vous même avez un parti pris (Votre nationalité transparait d’ailleurs). Vous semblez sous-estimer les lecteurs. Les gens savent tirer le vrai d’un article. Ne comptez pas sur la presse burkinabè pour justifier d’éventuelles actes irresponsables que vous prépareriez.
Le 17 novembre 2010 à 14:44 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Mon frère, Blaise Compaoré est médiateur, ce ne sont pas les Burkinabe qui sont médiateurs en cote d’ivoire. Il a ses intérets qui n’engagent en aucun cas le peuple burkinabe. Ne faisons pas d’amalgame. Certes, le peuple Burkinabe souffre le martyr de ses errements, mais
Le 4 décembre 2010 à 19:26 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
"CE QUE JE CHERCHE en postant mon message : Donner mon point suite à une publication consécutive de 8 articiles de Monsieur Jean Pierre Bejot dans le Faso.net sur les élections en RCI, avec l’espoir de contribuer à maintenir la neutralité relative observée par la presse Burkinabè dans le traitement de l’information concernant la crise Ivoirienne".
Qui t’a dit que lefaso.net est neutre ? Pourquoi serait- il meme neutre ? Peut- on etre neutre dans un bus qui prend feu ? Vive lefaso.net. On ne peut jamais etre neutre entre la poule et le renard et on n’ a pas a s’ en excuser.
Le Bejot Burkinabe
Le 4 décembre 2010 à 19:31 En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
"Mais pour le cas du BURKINA, notre rôle de médiateur dans la crise ne condamne à la prudence. Il est du devoir de la presse Burkinabè d’observer un certain devoir de reserve et de neutralité, le plus possible". C’est le gouvernement qui est mediateur. Les individus gardent toute leur individualite. Donc toute leur liberte.
On t’ a dit que lefaso.net ’cest un site officiel du gouvernement qui represente le burkina Faso ? Et meme si c’etait le cas, est-ce que Pare Cyriaque et Vokouma t’ ont dit que les opinions des individus le plus souvent anonymes comme moi le Bejot Burkinabe representent la position du gouvernement ? Tu as beaucoup de problemes. Meme dans la ville, pour paraphraser les enfants qui paraphrasaient la publicite de MBa Boanga sur la limitation des naissances. Ca passait tout le temps dans les annees 1996 sur la Tenebreuse.
6. Le 15 novembre 2010 à 14:00, par HOMME En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Bonjour,
L’article en question est bien écrit.Il montre la position de l’auteur.Mais, il n’est demeure pas mois qu’il peut être critiqué.Et je pense que chacun doit pouvoir s’exprimer en donnant ses arguments.Je trouve juste que l’auteur veut refuser la réalité du vote ethnique en CI, ce qui est très loin de la vérité.Regarder la carte des résultats en CI, elle est homogène par rapport aux candidats et aux ethnies.Si on considère que les Bétés ou certains pontes du FPI ont permis à Gbagbo d’occuper un peu plus d’espace sur la carte.Sinon, cela saute aux yeux que le vote a été éthnique même pour un aveugle.C’est le cas en CI et c’est le cas dans la plupart de nos pays africains.Les nations africaines restent à construire, c’est une évidence si l’on se départit de toute consideration partisane.Travaillons tous dans ce sens pour le bien de nos différentes populations laborieuses qui ont les mêmes aspirations légitimes.
Merci.
Le 16 novembre 2010 à 08:09, par sauvy En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Oui cher ami (Homme), nous devons être libre de critique les articles des uns ou les posts des autres. Il faut le faire avec respect et intelligence et surtout lorsqu’on écrit il faut être juste ou tout au moins apporter les preuves de ce que nous disons dans le respect des uns et des autres. Si non ce serait de l’immaturité ou de la diffamation. Les arguments que vous aviez donnés dans votre post d’hier ou avant hier ne sont pas vérifiables (je veux parler des résultats du vote à Gagnoa. Je vous ai déjà répondu sur cela si Faso net me publie vous lirez ma réponse). Par ailleurs je continue par vous dire que l’ethnie n’explique pas tout dans ce vote si même la réalité que vous évoquée est frappante sur la carte. Dans le Zanzan, Bedié a 30%, Gbagbo 36% et ADO 25%. Comment l’expliquez-vous ? Je ne vous parlerez du succès de Gbagbo chez les agnis (Sud Est) lui qui est pourtant bété et la RCI compte une 60aine d’ethnies. Pour finir l’auteur ne refuse pas le vote ethnique en RCI comme vous le prétendez, il veut juste nous dire que cela n’explique tout dans le passage de ADO au 2eme tour. Cependant je suis de votre avis que “Les nations africaines restent à construire… Travaillons tous dans ce sens pour le bien de nos différentes populations ». Merci pour votre participation
7. Le 15 novembre 2010 à 17:53, par Zyeuvoitout En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
Beaucoup de propos ciblant l’un ou l’autre ne font pas avancer le débat. On ne saurait rester neutre dans cette histoire quand on s’informe sur ce qui se passe en Eburnie. Quand on fait circuler des sms parodiant une chanson d’enfance en ces termes : "jamais on a vu, vu, vu, jamais on ne verra, ra, ra, un petit mossi,si,si, diriger la cote d’Ivoire" Quand ce n’est pas cette chanson, c’est "la grande finale le 28 novembre:Cote d’Ivoire-Burkina, qui va gagner ?", etc. Et partout on entend parler de candiddat étranger, etc. Il en ont fait un slogan de campagne. Reveiller les vieux démons en quelque sorte ! Pour celui qui connait le fond de la crise dans ce pays, ce sont des choses à éviter quand on se veut rassembleur et président de tous. Car celui qui est "l’étranger" a tout de meme obtenu 32% des suffrages fussent-ils majoritairement Dioulas, ils ne sont pas moins des IVOIRIENS. Je ne crois pas avoir besoin de plus d’éléments pour ne pas souhaiter la victoire de Gbagbo tout Mossé que je suis.
Le 16 novembre 2010 à 18:19, par Media En réponse à : Présidentielle ivoirienne : Un second tour sous le signe du rassemblement. Pas sous celui des règlements de comptes !
En realite, l’objectivite de la presse est rare, et n’existe peut-etre pas. Mais la presse cree l’illusion de l’objectivite. En France en passant par les Etats-Unis, la presse prend toujours partie. C’est au lecteur d’etre objectif, d’analyser les info avec un esprit critique. Il faudra ecouter ou regarder des chaines comme Fox News, MSNBC, CNN, etc. toutes ces chaines prennent toujours partie meme si elles vous donneront l’impression qu’elles sont objectives. Aux USA, si la presse vous deteste vous tombez en quelques fractions de secondes. C’est ainsi que Fox News a soutenu avec force le Tea Party qui a administre une gifle aux democrates. Pour qui connait la presse Americaine, Fox est republicaine, sinon ultra-republicaine, MSNBC est tres liberal (dans le contexte americain), c’est a dire guachiste, meme CNN bacule souvent a gauche ou a droite, meme si elle se vante d’etre au centre ou neutre. Les elections americaines sont tres ethniques et tribales ! C’est tres triste. Les votes par appartenance ethnique sont similaires partout dans le monde.C’est encore tres triste, meme dans les nations qui se disent tres democratiques.