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Paroles de candidat

Publié le jeudi 11 novembre 2010 à 02h44min

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Arba Diallo message de campagne du 8 novembre 2010

"Il y a une réelle usure du pouvoir qui empêche ceux qui nous gouvernent depuis si longtemps de trouver des solutions nouvelles pour le développement de notre pays. Et parler de pays émergent comme ils le promettent, est un leurre auquel eux-mêmes ne croient guère !"

Maxime Kaboré à Tenkodogo le 6 novembre 2010

« Nous voulons mettre l’Homme au centre de nos préoccupations. Dans ce pays, on lutte contre la pauvreté depuis des années, mais nous sommes loin du compte. Aujourd’hui, nos compatriotes souffrent, triment pour joindre les deux bouts. Nous voulons soulager leurs souffrances »

Maxime Kaboré à Tenkodogo le 6 novembre 2010

« Les familles souffrent à cause de la pauvreté. A Ouaga, il y a des enfants dans la rue, livrés à eux-mêmes alors qu’à côté, on voit les grosses voitures qui circulent, avec des vitres teintées, refusant de voir la réalité ».

Maxime Kaboré à Tenkodogo le 6 novembre 2010

« Le sort a voulu que je sois en hauteur à droite, le premier des Kaboré, celui qui a les dents blanches, qui sourit. Je ne suis pas angoissé, je crois en l’avenir. Faites ce choix pour créer l’évènement le 21 novembre »,

Boukary Kaboré message de campagne du 8 novembre 2010

"Je vous remercie pour votre soif de changement, tel que je l’envisage et c’est pourquoi je voudrais vous entretenir sur des réalisations flatteuses et onéreuses du candidat sortant, lequel joue aux prolongations sans jamais atteindre les buts".

Boukary Kaboré message de campagne du 8 novembre 2010

"Le Burkina ne pourra jamais émerger avec ceux qui nous gouvernent depuis 23 ans. Voilà pourquoi il faut rompre avec la dépendance pour une souveraineté véritable. Il faut que tout le monde s’y mette pour le changement dans l’amour, la rigueur et le travail".

Boukary Kaboré dit "le Lion" chez le Moogho Naaba

"En tant qu’un fils bien éduqué, je viens auprès de sa Majesté pour recevoir ses bénédictions et son soutien pour que la campagne se passe dans la paix, l’amour et la sécurité pour le bonheur du peuple".

Emile Paré à Kaya le 5 novembre 2010

"La terre appartient au monde paysan qui a besoin d’aides pour mécaniser ses outils de travail. Il n’est pas question, à son avis, d’amener des directeurs généraux et des ministres jouer aux agriculteurs modèles au détriment des vrais agriculteurs. Le médecin n’a qu’à jouer son rôle, le ministre n’a qu’à jouer son rôle, le professeur n’a qu’à jouer son rôle et le paysan jouera son rôle"

Ouampoussoga François Kaboré

"Le pays est aujourd’hui dans une impasse sur le triple plan politique, économique et social".

Me Sankara à Manga

« La victoire doit être une réalité au soir du 21 novembre . Nous irons au palais de Kosyam à l’issue de cette élection » "Pouvons-nous encore croire à quelqu’un qui nous a promis l’espérance il y a 5 ans et qui s’est retrouvé avec un peuple meurtri et désillusionné ? Comment peut-il encore avoir la confiance de ce peuple et lui proposer autre chose, c’est-à-dire un Burkina émergent ?

Blaise Compaoré au Gulmu

« Les chefs coutumiers sont les oubliés de la société burkinabè ».

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 11 novembre 2010 à 07:04, par GOAMA OBAMA En réponse à : Paroles de candidat

    Un autobus emmène des politiciens à un congrès. L’autobus quitte la route et s’écrase contre un arbre dans le pré d’un vieil agriculteur. Le vieil agriculteur, après avoir vu ce qui s’est passé, se rend sur les lieux de l’accident. Il creuse alors un trou et enterre les politiciens.

    Quelques jours après, le shérif local passe sur la route, voit l’autobus écrasé, et demande à l’agriculteur où sont passés tous les politiciens.

    Le vieil agriculteur lui dit qu’il les a tous enterrés.

    Le shérif demande alors au vieil agriculteur, "Étaient ils TOUS morts ?"

    Le vieil agriculteur répond, "Bien, certains parmi eux disaient qu’ils n’étaient pas morts, mais vous savez comment mentent les politiciens."

  • Le 11 novembre 2010 à 10:15, par Hamane En réponse à : Paroles de candidat

    le Blaiso tu as 100% raison "Les chefs coutumiers sont les oubliés de la société burkinabè » depuis 23 ans. ce n’est pas du tout de ta faute.ils ont leur entière responsabilité dans cet oubli. le Général Kouamé Lougué n’avait il pas dit qu’il n’y a de garage que pour celui qui se gare ? eh bien disons ensemble qu’il n’ya de chefs coutumiers oubliés que ceux qui se font oublier. c’est eux qui n’ont pas su choisir le bon camp. ils votent et ordonnent de voter un candidat qu’il ne voit à l’œil nu que chaque 5 ans. est-ce la faute du candidat ou la leure ? Ky-Zerbo disait "n’an lara, an sara" (si on couche, si on reste immobile passif au Faso on est mort) et ici ces chefs ont décider de se coucher eh bien, on doit les enterrer.
    Me Sankara, le 21 novembre, après ta victoire, songe à transformer l’actuel palais de Kosyam qu’il devient le plus grand hôtel du Burkina Faso et peut être de la sous region pour recouvrer l’argent du peuple

    • Le 14 novembre 2010 à 12:37 En réponse à : Paroles de candidat

      Bonjour Mr le journaliste,
      J’étais au meeting de Fada et je pense qu’il faut rétablir la vérité. En aucun moment, je n’ai entendu Blaise dire que les chef coutumiers sont les oubliés de la société burkinabé. J’ai enregistré son discours. C’est plutôt sa majesté le chef de Fada qui a dit que les chefs coutimiers sont les ouliés de la société burkinabé. Donc, il faut restituer ces propos à son vrai propriétaire.
      Fraternellement

  • Le 17 novembre 2010 à 18:44, par baaba En réponse à : Paroles de candidat

    Nul n’est prophete chez soit,le bf ne sait pas apprecier les valeurs sures a temp.Ce n’est pas une chance d’avoire un president qui fait la une de la presse mondiale.Tout cela serait bien pour le peuple s’il est au coeur des decisions politico-economique.Appel aux candidats:aucun pays n’est dit emergent s’il ne prend pas en compte le developpement humain.Les libertés ne viennent que pour completer ce tableau.

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