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Processus électoraux : la CENI reprend ses enseignements

Publié le jeudi 20 novembre 2003 à 12h32min

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Responsabiliser les partis politiques et les organisations de la société civile dans le processus électoral, tel est l’objectif de la rencontre d’échanges que la Commission électorale nationale
indépendante (CENI) a organisée ce lundi 17 novembre à
Ouagadougou autour du "corps électoral et des listes
électorales".

Qui peut être électeur au Burkina Faso ? Quelles conditions
doit-il remplir pour accomplir convenablement son devoir ? Après
près d’une décennie d’apprentissage de la démocratie, ces
questions ne sont pas sans importance. Mais, entre la théorie et
la pratique, la réalité révèle que les préceptes ne sont pas
toujours les choses les mieux partagées. Aussi bien dans les
états majors des partis politiques que dans l’électorat en
général. C’est pour pallier un tant soit peu les insuffisances et
dysfonctionnements préjudiciables aux différents processus
électoraux que la CENI a entrepris de mettre ses partenaires à
niveau.

Ainsi, après une première phase d’éducation civique et politique
consacrée à "la responsabilité des partis politiques dans le
processus électoral", l’institution que préside Moussa Michel
Tapsoba fait une ouverture utile et stratégique vers les
représentants de la société civile. Axée sur le "corps électoral et
les listes électorales", la séance du 17 novembre vise à
familiariser les participants avec ces préceptes fondamentaux
de la machine électorale burkinabè.

Du moins, par le biais de
communications suivies d’échanges, Baba Diémé, François
d’Assises Yaméogo et Evariste Nikiéma, respectivement
secrétaire général, directeur de cabinet et directeur de la
communication de la CENI ont conduit les représentants des
partis politiques et des organisations de la société civile à la
découverte des caractéristiques de l’électeur burkinabè ainsi
que des conditions d’inscription sur les listes électorales.

Par cette formation, la CENI entend, d’une part, outiller les
participants des rudiments nécessaires pour relayer
l’information nécessaire et utile auprès de leurs bases
respectives. D’autre part, cette éducation politique ouverte devrait
contribuer à susciter la vigilance des membres des partis
politiques et de la société civile pour juguler un tant soit peu le
phénomène des fraudes électorales et des autres
dysfonctionnements qui déteignent parfois négativement sur les
processus électoraux burkinabè.

Par Félix Koffi AMETEPE
Le Pays

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