Course au palais de Kosyam : Bénéwendé Sankara prend son départ à Téma Bokin
La campagne pour la présidentielle du 21 novembre 2010 s’est officiellement ouverte le 31 octobre sur toute l’étendue du territoire national. Les sept candidats qui se disputent l’unique fauteuil de Kosyam sont à pied d’œuvre. Pour son meeting d’ouverture, c’est une localité pleine de symboles que Bénéwendé Sankara et sa coalition ont choisi : Tema-Bokin, terre natale du père de la révolution burkinabè.
C’est sur un cheval depuis la commune de Tema-Bokin que le candidat de la coalition Burkin-lem Stanislas Sankara a pris son départ à destination du palais de Kosyam le soir du 21 novembre. Porté par une population entièrement mobilisée pour la circonstance, Bénéwendé Sankara se dit porteur du changement attendu par le peuple burkinabè. Se succédant au parloir, la représentante des femmes, le représentant des anciens, le maire de la commune rurale de Tema-Bokin, de même que les responsables des autres partis de la coalition ont tous invité la population à voter massivement le candidat Bénéwendé Sankara au soir du 21 novembre.
Prenant la parole à l’issue des interventions des militants et des prestations de troupes locales, le candidat de la coalition Burkin-lem a tenu à saluer la mobilisation exceptionnelle de la population de Tema-Bokin. Il a invité ses militants à retirer leurs cartes nationales d’identité ainsi que leurs cartes d’électeurs en vue de pouvoir le voter le 21 novembre prochain. Le candidat Sankara, du haut de son parloir, placé à quelques mètres d’une maisonnette décoiffée appartenant dit-on au père de la révolution du 4 août 1983, Thomas Sankara, a dévoilé les grands axes de son programme de gouvernement les cinq prochaines années. Education de qualité, emploi des jeunes, bref, tout pour un Burkina prospère pour tous en cinq ans, tel est l’idéal porté par Bénéwendé Sankara et sa coalition.
Le deuxième jour de cette campagne présidentielle, c’est Kaya, chef- lieu de la région du Centre- Nord qui a accueilli le candidat de l’intégrité. Reçu à l’entrée de la ville de Kaya, c’est un long cortège nourri de klaxons des motos et voitures et surtout par des cris de victoire qui a conduit Sankara jusqu’à la place Naaba Oubri de Kaya. Là aussi, c’est une grande foule qui attendait son champion, ou plutôt son "messie" des cinq prochaines années. Comme la veille à Tema-Bokin, le message des différents intervenants est le même : investir Bénéwendé Sankara au palais de Kosyam le soir du 21 novembre. La représentante des femmes et le commissaire régional de campagne du Centre- Nord, après avoir dépeint les conditions dramatiques et désastreuses dans lesquelles vit la population de la région du Centre- Sud, ils ont assuré au candidat de leur soutien indéfectible, dans l’espoir qu’il les sorte du gouffre dans lequel ils disent être plongés.
Fier de la mobilisation et certainement confiant en la victoire, Bénéwendé Sankara a d’abord affirmé qu’il a eu très peur après la situation noire de la région qua dépeint son commissaire régional de campagne. Mais, cite- t- il le Président Thomas Sankara, « Là où s’abat le découragement, là s’élève la victoire des persévérants ». Il a donc décidé de mettre fin à cette misère des populations de la région du Centre- Nord et partant la misère du peuple burkinabè tout entier. Cela est possible, et il est décidé dit-il, à le réaliser en cinq ans. Les jours à venir, et ce jusqu’au 19 novembre, Le candidat Sankara écumera l’ensemble des treize régions du Burkina pour expliquer le contenu de son programme de gouvernement et inviter les électeurs à porter leurs chois sur lui le 21 novembre 2010.
Koundjoro Gabriel Kambou
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 2 novembre 2010 à 10:30, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Course au palais de Kosyam : Bénéwendé Sankara prend son départ à Téma Bokin
Le Kôrô Yamyélé vous parle ! Ecoutez bien ce message et racontez partout où vous allez ! Faites-en un sujet de causerie dans vos familles, dans les cabarets du village, dans les petites buvettes, etc.
A l’occasion de cette campagne présidentielle, peuple, paysans, fonctionnaires des campagnes, rappelez-vous, les hommes politiques se sont toujours joués de vous. Ils vous ont de tout temps trompé, puis abandonné une fois les élections passées. Cette fois-ci, ayez honte !
Alors cette fois, refusez ! Montrez vos griffes et ne vous compromettez pas pour quelques cageots de bières, ou quelques billets de banque. Ne compromettez pas l’avenir de vos enfants en vous laissant corrompre. Vous en serez responsables devant Dieu et vos ancêtres qui eux, n’étaient pas des lâches, ni des vendus ou des achetés. Ayez honte devant vous-mêmes et devant les ancêtres qui vous regardent commettre la trahison. Ne prenez rien avec ces faux politiciens pour faire ce qu’ils souhaitent car ce serait vous prostituer.
Si vous prenez aussi leurs cadeaux à cause de la forte tentation, une fois dans l’isoloir le jour des élections, faites ce que votre cœur vous guide car aucun de ces trompeurs ne sera à côté de vous dans l’isoloir.
Ne refusez pas ce que le Naaba du village vous dit, et ne le contestez pas. Mais une fois dans l’isoloir pour voter, insultez le Naaba en silence, et faites ce que votre cœur vous dicte et sortez libre et la conscience tranquille.
Par Kôrô Yamyélé
Le 2 novembre 2010 à 16:35, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Course au palais de Kosyam : Bénéwendé Sankara prend son départ à Téma Bokin
Et puis, Me BENEWENDÉ, on n’a pas besoin de pistoleros comme Président de ce pays ! Quel est ce chapeaux de cow-boy ?
Par Kôrô Yamyélé
Le 2 novembre 2010 à 19:20, par Amkoulel En réponse à : Course au palais de Kosyam : Bénéwendé Sankara prend son départ à Téma Bokin
Chapeau bas pour cette prise de position salutaire.
2. Le 2 novembre 2010 à 19:12, par ronaldo En réponse à : Course au palais de Kosyam : Bénéwendé Sankara prend son départ à Téma Bokin
ca fait pitié car Me sank fait tout pour agrémenter sa campagne. Mais il ne sait pas se tenir sur un cheval, ensuite, en se tenant debout à la télé, c’était bien mais il n’aurait pas dû lire. la campagne sera insipide jusqu’au bout car au fond, personne n’y croit. Pas d’enjeu !