Samedi 30 octobre. 11h45mn, tout ou presque s’arrête sur le site du SIAO. Le public entonne les hymnes nationaux burkinabè, puis congolais. Comme pour rappeler que le Congo est l’invité d’honneur de cette 12e édition du salon international de l’artisanat de Ouagadougou.

Successivement les ministres burkinabè et congolais en charge de l’artisanat se succèdent sur le podium pour rappeler l’amitié entre le Congo et le Burkina Faso. D’abord Léonce Koné exprime sa reconnaissance au pays invité et la joie que le Burkina éprouve de l’accueillir. Il explique le choix du Congo cette par trois raisons principales : la relation de fraternité existant entre les deux chefs d’Etat congolais et burkinabè, l’importance de la place qu’occupe l’artisanat dans ce pays et l’engagement du ministre congolais des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat pour la promotion de l’artisanat africain.

Pour la ministre congolaise, « cette journée est non seulement un honneur mais surtout une journée de plus pour plaider en faveur de l’artisanat du continent et tendre de plus en plus vers le professionnalisme ». En plus des ministres burkinabè et congolais en charge de l’artisanat, le ministre burkinabè de la culture, du tourisme et de la communication était présent à cette journée.

Mais, c’est incontestablement l’infatigable artiste musicien congolais ZAO qui a émerveillé la foule avec son titre « le soulard » à la suite de la prestation d’un groupe musical traditionnel congolais. Après le lancement officiel de cette journée consacrée au Congo, les officiels ont fait le tour des stands nationaux burkinabè et congolais pour apprécier les chefs d’œuvres des artisans de ces deux pays frères. La journée s’est poursuivie avec la dégustation des mets congolais.

Depuis sa première participation au SIAO, « la place occupée par l’artisanat a fortement changé au Congo », souligne la ministre Congolaise en charge de l’artisanat tout en souhaitant que ce partenariat se poursuive au profit des générations à venir.

Moussa Diallo
Lefaso.net