La ville de Bobo Dioulasso était en liesse samedi dernier. Les communautés malienne, sénégalaise, ivoirienne, togolaise, béninoise, libanaise, sud-coréenne, guinéenne, ghanéenne, nigériane, pour ne citer que celles-ci, sont sorties pour magnifier ensemble les valeurs de l’intégration -paix, fraternité, solidarité,…- avec le « pays des hommes intègres ». C’était à travers des prestations culturelles, des chansons et des danses variées de leurs pays respectifs, après avoir observé une minute de silence en la mémoire de Djata Ilébou décédée le 21 octobre dernier, suite à un accident de la route.

Au delà de son aspect festif, cette « Grande nuit de l’intégration », était, selon le ministre délégué en charge de la Coopération régionale, Minata Samaté, « une manifestation éloquente d’une volonté commune de vivre en symbiose et dans la paix avec les communautés burkinabè ».

Le secrétaire général de la coordination des communautés, Magloire Olympio, à travers des notes musicales -Burkina terre d’accueil, ouvert à toutes les valeurs, la route est libre sans écueil, la route des nobles labeurs, debout inonde de clarté, brille et rayonne de fierté-, a exprimé sa joie de vivre au Burkina. Pour lui, si la paix ne va pas là où sont les hommes, les hommes, eux, iront là où est la paix.

En marge de cette cérémonie, une vingtaine d’étrangers vivant au Burkina ont reçu leur décret de naturalisation, et d’autres ont été élevés au rang de chevalier de l’ordre du mérite.
Il faut noter que la Grande nuit de l’intégration a enregistré la présence des ambassadeurs du Mali, du Sénégal et du Ghana, de l’archevêque de Bobo-Dioulasso et d’autres personnalités.

Ndiaga Thiam

Fasozine