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Campagne présidentielle dans le Tuy : La Direction provinciale du candidat Blaise Compaoré fait son entrée

Publié le lundi 18 octobre 2010 à 03h44min

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Les membres de la direction provinciale de la campagne du candidat Blaise Compaoré, élargie aux personnes ressources et aux délégués communaux étaient en rencontre de prise de contact le 16 octobre 2010 à Houndé. Autour de la stratégie de campagne et de l’organisation à mettre en place.

C’est dans une salle de conférence de la DPEBA du Tuy, pleine de monde que la rencontre a eu lieu. C’est d’abord Boué Yazon, secrétaire général de la section CDP du Tuy qui a souhaité la bienvenue à « tous ceux qui luttent pour la cause du candidat Blaise Compaoré ». Ensuite, c’est la directrice provinciale de la campagne, Pascaline Tamini qui est intervenue pour situer le cadre de cette rencontre qui est « une prise de contact en même temps d’organisation » car « tous les partis politiques, toutes les associations qui soutiennent Blaise Compaoré doivent se mettre ensemble afin de permettre aux Burkinabè de faire leur choix le 21 novembre en connaissance de cause ». Aussi, « que vous soyez du CDP, de l’ADF-RDA, de l’AMP ou de la FEDAP-BC, nous sommes ensemble et devons parler le même langage ».

C’est pourquoi, la directrice de la campagne a demandé à chacun de jouer pleinement son rôle dans sa « sphère d’influence afin que la province occupe son premier rang de 2005 mais avec un score encore plus élevé ». On se rappelle qu’en 2005, le Tuy occupait la première place dans la région avec environ 80% de suffrages. Sur le plan national, la province était classée 13e. Cette année, c’est 100 % qui est visé avec la première place à tous les niveaux. « Ce qui n’est pas impossible, selon la directrice de la campagne au regard de la qualité de la mobilisation du 16 octobre ».
Mais en attendant, un travail préalable est à faire. C’est pourquoi, la directrice provinciale a invité tous ceux qui sont inscrits et qui n’ont pas encore établi ou retiré leur carte nationale d’identité à le faire au plus vite. Car, pour elle « il faut que les 71% d’inscrits sur la liste électorale votent Blaise Compaoré le 21 novembre 2010 ».

Pour le représentant de l’ADF-RDA, Tyaho Dofinita, et celui de la FEDAP-BC Hakékou Dofini, après le « Oui j’accepte » solennel de Blaise Compaoré le 21 août dernier, « le reste c’est notre affaire, puisque c’est nous qui avons voulu qu’il se présente ». Particulièrement, l’ADF-RDA a promis de mettre les bouchées doubles et que « s’il y a un problème, qu’il ne vienne pas de lui ».


Consignes pour une meilleure organisation

La directrice provinciale de la campagne a demandé aux délégués communaux de mettre en place leurs structures de campagne dans les villages et dans les secteurs. Ceci, afin de mettre tout le monde au même niveau d’information et de préparation afin que le jour-J, tout le monde soit prêt pour descendre dans l’arène à la pêche des voix des électeurs. C’est donc bien avertis et conscients du travail qui les attend que les délégués de toutes les communes de la province sont repartis.

Conseil d’un expérimenté en politique à ses jeunes frères

Naboho Kanidoua, premier vice-président à l’Assemblée nationale était présent à la rencontre. Avant qu’il ne prenne la parole, la directrice provinciale de la campagne a fait savoir qu’il est la première personne ressource. En ce sens qu’il est le coordonnateur général, le sage, le plus expérimenté dans le domaine.

Prenant donc la parole, Naboho a insisté sur quatre points majeurs : l’unité d’action ; la cohésion entre tous ceux qui soutiennent la candidature de Blaise Compaoré, pendant et après les élections ; l’établissement et le retrait des pièces d’identité. A dire vrai, Naboho a demandé à ses frères de ne pas se laisser diviser par la politique. « Quand on est en campagne, on est en compétition. Quand c’est fini, on se retrouve pour construire ensemble. C’est ainsi que nous arriverons à développer notre province dans l’union ». Car la politique, ce n’est pas la bagarre, ce n’est pas la guerre, c’est juste une compétition », a-t-il conseillé.

Séri Aymard BOGNINI

L’Express du Faso

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