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SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

Publié le vendredi 15 octobre 2010 à 02h51min

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C’était hier soir. J’étais en train de lire un journal (à l’envers) au bord du canal de Wemtenga, lorsque Pr Bangresoaba, le plus cultivé des fous de Ouagadougou, m’a rejoint. Il venait de finir de dicter des théorèmes et des formules chimiques à ses "étudiants" : des oiseaux, des margouillats et une poubelle. Il m’a apostrophé en ces termes : "Tu sais, il y a un étudiant qui est venu me demander d’être son directeur de mémoire !" Je me suis alors extasié sur l’étendue du savoir et la renommée du professeur. "Hum, a fait ce dernier. C’est parce qu’il n’a pas trouvé mieux dans son université, le pauvre !" J’ai voulu savoir pourquoi il disait cela. Il m’a répondu que ce "pauvre étudiant", comme il dit, a choisi le thème de son mémoire depuis un an et cherche maintenant un directeur de mémoire pour l’encadrer.

"Je dis qu’il est bien malheureux, a continué Pr Bangresoaba, parce que d’autres ont un meilleur sort !" Ah, me suis-je dit, ceux-là ont sans doute déjà soutenu ! "Tu te trompes", a rectifié le plus intellectuel des fous. C’est ainsi que j’ai su qu’il y a des étudiants qui ont déposé leur mémoire depuis un à deux ans, sinon plus, et qui attendent seulement d’être programmés, mais en vain ! Aussitôt, j’ai eu mon idée sur les causes de cette situation et je l’ai partagée avec Pr Bangresoaba. C’est certainement les enseignants les fautifs. D’abord, beaucoup d’entre eux sont vieux, donc ils ne démarrent plus au quart de tour ! Ensuite, il y a des enseignants qui sont directeur général de ceci, représentant spécial de cela, consultant à droite, conseiller à gauche, poursuivent à la fois des lièvres et des antilopes.

Normal que les thèses de mémoire croupissent dans les tiroirs sans soutenance. Mais Pr Bangresoaba n’a pas partagé mon avis. Il a reconnu que les enseignants ont une part de responsabilité, mais pas la totalité. L’intellectuel en guenilles a d’abord tiré les oreilles des étudiants. Certains déposent leur mémoire ou choisissent leur thème, puis disparaissent dans la nature dès qu’ils ont attrapé la queue d’une situation salariale quelque part. Ensuite, il a attaqué tout le système universitaire : "Il n’y a pas assez d’enseignants à l’université ! a-t-il déploré. Et ceux qui sont là, sont vieux, comme tu l’as dit plus haut, donc proches de la retraite et surchargés. C’est vrai qu’ils ne devraient pas enseigner s’ils occupent déjà un ou plusieurs autres postes de responsabilité. Mais s’ils refusent, qui enseignera ? Ils sont pratiquement seuls !

N’allez donc pas demander à ces gens-là d’être à 100% disponibles pour vos mémoires !" "Mais qu’on recrute donc !", ai-je lancé. Pr Bangresoaba a secoué devant ses yeux une éprouvette invisible et a fourré une main dans la poche de son sac de riz, disons ce qu’il prend pour sa blouse. "Le Fou, elle n’est pas si facile, cette solution !", a-t-il dit. Les jeunes docteurs ne veulent plus enseigner au campus parce que les salaires et les conditions de travail ne sont pas très encourageants. "Tu imagines le calvaire d’un assistant qui dispense des cours à 4 000 étudiants par semaine, les évalue deux à quatre fois dans l’année, essuie chaque jour leurs injures et ne récolte en fin d’année que le salaire d’un enseignant du secondaire ? Alors qu’il peut gagner ailleurs le triple de ce salaire en une journée ?" J’ai objecté en disant qu’il y a cependant des jeunes docteurs qui veulent enseigner mais leur intégration est très compliquée.

De plus, je lui ai murmuré à l’oreille qu’il n’est pas exclu que certains vieux enseignants ne veuillent pas de jeunes à leurs côtés. "Qu’est-ce que tu proposes comme solutions ?", m’a coupé Pr Bangresoaba. "Et si on revoyait tout le système !" ai-je proposé. "Oui, c’est plausible. Mais en revoyant quoi ?", m’a rétorqué le professeur. "Donner la chance à ceux qui ont la volonté d’enseigner de le faire, en attendant d’améliorer le traitement des enseignants. Quant aux doctorants, on pourrait adopter partout le système instauré en droit et en sciences économiques et gestion : pas de soutenance en maîtrise mais des devoirs de passage". "Ou, le cas échéant, a ajouté Pr Bangresoaba, on invente une technique qui permet aux étudiants en année de mémoire de continuer leurs études sans être stoppés par leur soutenance... Bref, je retourne à mon cours. Mes étudiants m’attendent !" Et Pr Bangresoaba s’est allongé à même le sol et s’est mis à ronfler. Moi ? Ben, j’ai repris la lecture de mon journal. A l’envers, comme d’habitude !

Le Fou

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 15 octobre 2010 à 05:20 En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

    Moi je ne suis pas d’accord pour qu’on compromette la qualite de l’enseignement superieur au Burkina en supprimant les soutenances. La n’est pas la solution au probleme. Il faut construire des infrastrucures, recruter des enseignants et revoir la grille salariale. C’est tout. On ne dit pas de payer aux professeurs le meme salaires que leurs colleagues des universites Americaines ou Europeennes, mais il ya un minimum acceptable pour quelqu’un qui a un doctorat. Moi je suis doctorant a l’Etranger, mais apres ce que j’ai vu au pays je ne suis pas pres a rentrer a la fin de mes etudes.

  • Le 15 octobre 2010 à 07:18, par Inoussa verité En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

    j’ai frequenté l’université de Ouagadougou et presentement je suis aux USA ou j’ai obtenu un bachelor qui est l’equivalent de la maitrise. Ici il n’ya pas de soutenance pour la maitrise. Les soutenances sont faites pour les master et les Ph D.Connaissant les conditions de misere materielle indescriptible des etudiants de L’UO qui doivent se saigner pour preparer leur soutenance en deux, trois quatre... ans, j’ai envie de pleurer.Il faut un changement du systeme. quel gouverenement aura le courage et la sensibilté de penser au sort de ces Jeunes. Ne perdez pas courages les jeunes freres le momentdu changemet ne saurait tardé.

    • Le 17 octobre 2010 à 18:58 En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

      InoussVerite, moi j’ ai fini mon c2 en anglais a l’ UO en 1991. Il y a un prof de literature africaine qui a meme ete l’ un de patrons du CAMES. Mais ce prof, c’est une plaie. Tu grouilles ecire ton manuscript, tu lui soumets ca, il ne lit pas. Il te prend meme pour un enemi. Impossible de le rencontrer. Il ne veut pas du bien des etudiants.L’ etat devrait elaborwer des lois, genre contrat des qu’ un etudiant travaille avec un prof sur son memoire. J’ ai ete oblige d’ aller finir ma maitrise a l’ Universite d’ Abidjan en 1996, au moment ou j’ aurai du finir mon doctroat dans un systme fonctionnel avec le Professeur Sery Bailly. Proesseur Bailly, toutes mes reconnaissances ici. Aujourd’ hui, j’ ai mon doctorat mais vous n’ en etes que plus grand. Un professeur, le vrai, doit aspirer a voir son produit supwerieur a lui le producteur. Mais a L’ UO c’est le contraire. Beaucoup de nos enseignants ont une vision statique de la connaissance. Aujourd’ hui, grace a cette Maitrise, j’ai pu arriver au Canada ou j’ ai fini mon PhD. Je ne me sens pas redevable a l’ Universite de Ouaga. Desole. Ne me demandez pas de venir enseigner dans une atmosphere deletere ou des vieux enseignants sont des mesquins qui font meme la concurrence a leurs etudiants. S’ ils voient deja dans leurs etudiants de concurrents potentiels, qu’ est-ce qu’ ils verront dans des collegues formes dans des universites americaines ou la formation est 5 a 6 fois plus rigoureuse que le doctorat francais qui se gagne juste apres avoir pris deux cours appeles seminaires, apres la maitrise ?
      J. M. Vianey F., Toronto, Canada.

  • Le 15 octobre 2010 à 13:32, par Etudiant En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

    Bonjour,
    j’ai lu avec attention le message et le texte retrace réellement la situation à l’Université de Ouagadougou.Je suis dans ma troisième année pour la redaction du mémoire et je ne peux vous expliquer dans quelle situation psychologique, matérielle bref... de misère nous vivons.C’est très long d’expliquer toute la situation mais les professeurs sont en parti 85 pourcentage responsables de la situation.Le message résume bien la situation.
    J’implore les responsables de se pencher serieusement sur cettte situation car nous vivons dans un angoisse sévere et surtout brise les ambtions des étudiants et partant du Pays.Merci

  • Le 15 octobre 2010 à 14:41, par Sidsaya En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

    Comment peut-on avoir des professeurs à l’université quand on demande aux jeunes burkinabè titulaires de la maîtrise de payer 300 000 fcfa comme frais de formation (en plus des frais d’inscription) pour le D.E.A. et 300 000 fcfa par an pour la thèse ; ce qui fait 300 000 fois 4 = 1200 000fcfa rien que pour la thèse ; alors qu’un pays comme le Sénégal qui a des milliers de docteurs ne demande qu’une somme de 5000 avec possibilité de bourse pour la même formation. Quand on sait que ce sont les enfants de pauvres et sans bourses qui s’intéressent à ce genre d’études et que les lois fixant ces prix ont été adoptées après la reforme à l’université par les professeurs de l’université de Ouagadougou qui ont eux-mêmes été pris en charge durant toutes leurs études par l’Etat, ça fait tout simplement pleurer. Beaucoup d’entre-eux ont l’humilité de reconnaître que s’ils devraient étudier dans les conditions actuelles des étudiants, ils ne seraient jamais ce qu’ils sont aujourd’hui. En plus de cela, il ya des profs qui bloquent les étudiants parce que se vantant et insultant l’intelligence des Burkinabè, d’être seuls dans leurs domaines au Faso ! Vraiment graaaave !!!
    Si, l’Etat continue de regarder faire les choses, le pire est à venir dans nos universités. Ce n’est pas du tout un souhait, mais hélas... Amicalement !
    Sidsaya !

  • Le 15 octobre 2010 à 18:10, par mackiavel En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

    Je crois qu’il faut changer le système réellement mais à supprimer les soutenances, il faut proposer quelque chose pour améliorer la qualité rédactionnelle des étudiants. Pour avoir travaillé avec des étudiants de droit et de sciences éco sur des projets, je crois qu’il faut bien repenser la mesure de suppression de mémoire à rédiger. Cependant, il y a effectivement des frais qui ne s’expliquent pas surtout que ces laboratoires n’ont souvent rien à proposer à un thésard. Les laboratoires surtout en sciences humaines n’ont pas mieux à proposer que la bibliothèque centrale (rien que des ouvrages). En outre, les conditions d’encadrement sont telles qu’il faut réellement repenser la machine. Quant aux jeunes titulaires de doctorat qui ne veulent pas venir à l’enseignement sup, il faut les comprendre. On commence à moins de 100 000 frs le mois sans logement, sans rien. Et si vous êtes vacataire, pendant les vacances scolaires et universitaires, vous n’avez rien en attendant le premier trimestre de la rentée si les financiers veulent bien traiter votre dossier à temps.

    • Le 20 octobre 2010 à 02:08, par qu’ ; il enevrve les gens. Bu En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

      Je finis ma these dans trois mois en Belgique. Mais deja je ne suis pas sur la liste des patriotes candidats au suicide qui veulent partir a l’ UO ou meme une secretaire, tous mes respects, est plus respectee qu’ un prof titulaire. Faut pas se blaguer. tant qu’ on va s’ amuser avec les docteurs, tant qu’ on ne va les voir que comme de petits docteurs sur P50, attention au retour du baton. j’ ai un petit boulot de gardien dans une charcuterie grace a mon physique qui en impose. J’ espere ne pas rester la mais tant qu’ a faire, je n’ accepterai jamais un poste a l’ UO si les conditions ne changent pas.Je prefere etre devalorise chez les autres que l’ etre chez moi. Au moins a Bruxelles, j’ai une consolation. Je ne suis pas chez nmoi. Meme si chez moi ca peut etre pire, je me flatte aiinsi pour pouvoir terminer mopn existence. Un peu comme le Blaise Pascal dans son pari pascalien, en me divertissant.

  • Le 15 octobre 2010 à 18:20, par Tony En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

    Je suis tout a fait d’accord qu’il faut repenser tout le système. Certains de nos aines (devenus fous ?) étaient animes par une grande volonté de servir leur pays quand ils refusaient des postes au Nord et dans les organismes internationaux. Si ces mêmes enseignants sont devenus des consultants et des dealers (n’ayons pas peur des mots), il faut se demander ou se situe le problème ? Je ne pense pas que ceux qui viendront après auront plus de motivation que les premiers. Il faut résoudre le problème a sa racine, redonner de la valeur a la fonction enseignante et cela sur tous les plans. Cela suffira amplement, on n’aura pas besoin de chercher ailleurs. Vous verez que tous les problèmes vont se résoudre du même coup.

    • Le 15 octobre 2010 à 18:50 En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

      je suis d’accord que l’on supprime les soutenances niveau maitrise.....aux Etats Unis, il n’ya pratiquement pas de soutenances pour niveua maitrise...c’est Masters et PhD....donne la chance a ceux qu’ils veulent seulement la maitrise de l’avoir...j’ai fait 4 ans a l’UO avec des amis qui etaient en droit et economie...apres lec 4 ans, ils sont sortis avec une Maitrise et moi je suis sortie avec un C2 de maitrise...on me dit qu’il faut soutenir...tu n’a meme pas l’argent pour cela....la bibliotheque est vide...il faut payer les docs en ligne...bref...on retarde les gens... pour rien...

      • Le 18 octobre 2010 à 19:29 En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

        Tu as raison. C’est plus grave encore que tu ne le penses. On n’ ecrit pas un memoire en racontant sa vie. Il n’ y a pas de documents. L’ UO n’est pas abonnee a des journaux scientifiques qu’ il faut lire pour avoir le tour de la question. Comment ecrire ? La recherche, ce n’est pas forcem,ent de l’ invention. Meme que l’ invention a besoin de se batior sur ce qui a deja ete invente. Vous voyez ? Nos profs meme n’ arrivent pas a ecrire un seul article sur 4 ou 5 ans. Pourtant, eux ils connaissent deja beaucouip. Alors comment nous les debutants nous allons ecrire ? Ensuite, ils font tout pour nous bloquer. Certains memes se plaisent a dire qu’ ils sont les seuls dans leurs domaines ? Tu es seul dans ton domaine et le burkina est toujours dernier des dernier et ca ne te derange pas ? La mesquinerie des burkinabe, le pouliika des burkinabe se voit deja dans le comp[ortements de nos profs qui ne se comportent pas en intellectuels amoureux de la lumiere. Ils veulent meme eteindre la lumiere mais ils ne pourront pas. Il y a beaucoup de jeunes qui se sauvent aller chercher la connaqissance sous d’ autres cieux.

  • Le 15 octobre 2010 à 19:10, par AL KAFUNA En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

    Le Ministre d’Etat Alain B YODA disait sur la chaine RTB1 que l’Afrique est le continent de l’avenir parce que les ingrédients sont là entre autre ,sa population à majorité jeune et de surcroit qui se forme bien et mieux que par le passé.
    Alors Monsieur le ministre pour ce qui est du Burkina ,si vous ne voulez pas comptez uniquement sur vos enfants (vous les gouvernants ) ce qui serait déplorable , songez aussi aux autres qui sont de parents démunis car l’avenir du pays repose sur tous ses filles et fils.

  • Le 17 octobre 2010 à 23:06, par corbbo En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

    Quand un pays est pauvre,le niveau de l’enseignement ne peut que laisser a desirer.La refonte de tout le systeme de l’enseignement au burkina est necessaire.L’universite devient une forteresse inaccessible.Entre autres il faut multiplier les echanges inter-universitaires,les jumelages avec des universites de renom.

  • Le 22 octobre 2010 à 12:22 En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

    Une anecdote. En 1987, le prof Diallo de civilsation britannique dans le Departement de Langues vivantes nous distribue des sujets sur lesquels on doit faire des exposes. Il est venu en classe une ou deux fois. Lui meme en savait tres peu de la civilisation britannique a l’ epoque. Il n’etait pas encore docteur, n’avait pas etudie la civilisation britannique. Il n’
    avait donc que sa bonne volonte de prof d’ anglais du secondaire detache a l’ UO. La n’est pas le probleme. Dans la bibliotheque, on n’ avait qu’ un seul livre sur l’ histoire de la Grande- Bretagne. Le monsieur court a la bibliotheque et monopolise le livre. Mais il veut toujours que ces etudiants fassent toujours l’ expose. Il ne fallait pas voir comment ca a chauffe. Il nous colle des 3/20. Nous on a amene l’ affaire tres haut, chez le recteur et il a ete oblige de faire machine arriere. Je dis nommement son som parce que c’ est verifiable.
    Vraiment, les etudiants d’ aujourdhui, je les plains. Si tu penses trop, tu vas quitter le campus. Je conseille a mes jeunes frweres de ne meme pas penser a leurs conditions. C’est difficile de ne pas penser mais faites tout pour ne pas decrocher. Tout est fait pour que vous decrochiez. Si vous decrochez, vous savez qui va continuer a nous diriger ? Leurs enfants. Les enfants des riches.

    Ouedraogo G.

  • Le 5 mars 2020 à 07:35, par Ouedraogo Harouna En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

    C’est vrai mais à mon avis je pense que c’est le nombre élevé des étudiants qui créent souvent certains insuffissance manuel mais gardons courage cela va changer avec le temps

  • Le 5 mars 2020 à 08:22, par Ouedraogo Harouna En réponse à : SOUTENANCES A L’UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Et si on revoyait le système !

    C’est vrai mais à mon avis je pense que c’est le nombre élevé des étudiants qui créent souvent certains insuffissance manuel mais gardons courage cela va changer avec le temps

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