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COUP DE COEUR : Burkinabè et Indiens filent du bon coton

Publié le jeudi 14 octobre 2010 à 03h52min

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Le Burkina, grand producteur africain de coton, aurait bien profité de l’or blanc si celui-ci était transformé sur place et non exporté brut comme c’est le cas actuellement. C’est le voeu maintes fois exprimé tant par les autorités que par les producteurs. Mais au fil du temps, ce voeu est en train d’être exaucé. La preuve est la pose de la première pierre d’une unité de filature le 11 octobre dernier à Bobo.

Ladite cérémonie est intervenue après la signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement burkinabè et le groupe ALOK industrie d’Inde. En attendant de voir l’unité sortir de terre, il y a lieu d’exulter à l’idée de disposer d’une filature textile en vue de la transformation sur place du coton et de la création d’emplois. Burkinabè et Indiens filent donc du bon coton.


COUP DE GUEULE : Inacceptable marchandisation de l’éducation

"La totalité des frais de scolarité ou la porte". C’est la devise du lycée provincial du Zondoma en cette rentrée scolaire. C’est à se demander si ceux qui ont en charge cet établissement vivent au Burkina au point d’ignorer superbement la vie chère qui fait qu’il n’est pas donné à tout le monde de s’acquitter tout d’un coup des frais de scolarité compris entre 14 350 et 32 200 F CFA. Cela n’est pas faisable en ville à plus forte raison en milieu rural où la pauvreté est accentuée. On assiste là à une marchandisation de l’éducation au détriment du souci premier qui est la formation de l’élite de demain. Exiger la totalité des frais de scolarité en début d’année scolaire à des parents d’élèves qui ont trimé pour acheter par exemple des fournitures à leurs enfants, c’est manquer d’humanisme. La pratique la plus répandue est le paiement échelonné et non rubis sur ongle. Et cela pour éviter que des élèves ne se retrouvent dans la rue.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 14 octobre 2010 à 14:52 En réponse à : COUP DE COEUR : Burkinabè et Indiens filent du bon coton

    bien dommage tout ca !! le faso dafani etait fabriqué ou ? Et comment ca s’est rtrouvé en Inde et se rejouit a l’idee de voir cette usine s’installer au Burkina ? Q’a-t-on fait de la sofitex ? etc Qui sont ces gens derriere ces smanipulations ? Que cache ce va et vient ? D’ailleurs M le journaliste aurait pu reprendre l’historique et mener une certaine reflexion
    Somé

  • Le 15 octobre 2010 à 10:35, par lilboudo En réponse à : COUP DE COEUR : Burkinabè et Indiens filent du bon coton

    Aux infos, quand j’ai appris qu’une industrie de filature s’installait au burkina, j’ai crié youpi ! Quand j’ai su que l’entreprise était indienne, je me suis dit : pas mal ! Mais quand j’ai ouie que le capital de l’entreprise était 100% indien, j’ai laché : putain !!!
    Faute de ressuscité notre faso dafani, l’Etat burkinabé ne pouvait-il pas négocier une entrée dans le capital de l’ordre de 20 à 25%, ce serait ce que pour les entrepreneurs privés burkinabé ?
    Le seul avantage est que ca créera de l’emploi. Mais si un contrôle strict n’est pas effectué, il n’est meme pas sur que les emplois ne seront pas précaires...
    Wait and see..

  • Le 15 octobre 2010 à 20:45 En réponse à : COUP DE COEUR : Burkinabè et Indiens filent du bon coton

    moi je soutiens le responsable d’etablissement la. c est pas question d’humanisme ici parce que d’abord l’ecole a aussi des charges materielles et c’est pas l’humanisme qui paie ca. merci , bonne soiree

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