BURKINA-FRANCE : L’ambassadeur Goldblatt dit ses vérités avant son départ
L’ambassadeur de France, François Goldblatt, Officier de l’ordre national depuis le 5 octobre 2010, à l’occasion de son départ du Burkina Faso, a organisé un cocktail . C’était le vendredi 8 octobre 2010 dans sa résidence à Ouagadougou.
Le diplomate français, en 4 ans de service, dit "être extrêmement attaché à un pays qui s’est battu pour réexister. Vérité, sincérité et disponibilité ; tels sont les principes selon l’ambassadeur Goldblatt qui ont guidé ses actions. François Goldblatt à ce cocktail de son départ tout comme à sa décoration le 5 octobre 2010, a dit laisser aux Burkinabè de dresser le bilan d’action de l’ambassade. Il préfère qu’on mette l’accent sur les notions qualitatives que quantitatives. Et à cette soirée, le diplomate a été plus prolixe que lors du dîner organisé à son honneur par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. En effet, dans son discours qui a duré au moins un quart d’heure, François Goldblatt s’est évertué à décliner les valeurs qui ont guidé son action à la tête de l’ambassade et sa vision du Burkina sur les futurs chantiers de développement.
Du développement du Burkina, il dit le voir poindre d’ici 20 ans avec d’excellentes perspectives car le Burkina est un pays volontaire, moderne avec un excellent esprit, le tout couronné par une volonté politique. En quittant le Burkina, l’ambassadeur français a souhaité que son pays et le Burkina sortent de ce cycle de coopération entre pays pauvre et pays développé afin d’établir une coopération basée sur le même pied d’égalité. Le 14 octobre 2010 marquera jour pour jour les 4 ans au Burkina de l’ambassadeur de France. Le cocktail de départ a été précédé de sa visite d’au revoir au Président du Faso le 5 octobre suivie de sa décoration le même jour. Puis, il a eu un entretien d’au revoir également avec le Premier ministre dans la journée du 8 octobre 2010. Son successeur est le Général Emmanuel Beth, précédemment en poste en Côte d’ivoire.
Le diplomate français et les perspectives de développement du Burkina
"Le développement du Burkina se fera naturellement au fur et à mesure qu’il franchira les différents pans de développement et de la prospérité. Vous allez avoir cette année d’après les prévisions du FMI ( NDLR : Fonds monétaire international) qui viennent de paraître, 5% de taux de croissance. Pour les années 2011-2014, pour la mission du FMI qui vient de quitter le Burkina, le taux de croissance tournera autour de 5,5%. L’Europe, la France qui se sont développées depuis longtemps auront un taux autour de 1 ; 1,5 et parfois 2%, les bonnes années.
Inexorablement, le Burkina va rattraper son retard. Il s’agit de faire en sorte que le taux de croissance soit rapide pour rattraper des pays comme la Chine, la Malaisie, la Corée du Nord. Il faut se dire que c’est possible et c’est jouable. Il n’y a aucune raison de penser que des pays comme la Corée du Sud aient pu faire dans les années 1960-1970 ce qui ne peut être fait. Il y a beaucoup d’acquis en terme de capital humain, de stabilité sociale, religieuse et inter-ethnique".
Atiana Serge OULON (Stagiaire)
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 12 octobre 2010 à 04:35, par Paris Rawa En réponse à : BURKINA-FRANCE : L’ambassadeur Goldblatt dit ses vérités avant son départ
"Il y a beaucoup d’acquis en terme de capital humain, de stabilité sociale, religieuse et inter-ethnique"
Parole de diplomate, à lire entre les lignes : et je constate qu’il ne parle pas d’acquis en terme de stabilité politique et économique, chose pour laquelle le président du Faso prétend que son maintient à la tête de l’État en serait la garantie. Pas dupe le diplomate : le non-dit est parlant !
Le 12 octobre 2010 à 13:07, par LPT En réponse à : BURKINA-FRANCE : L’ambassadeur Goldblatt dit ses vérités avant son départ
Bien vu mon frère.
2. Le 12 octobre 2010 à 10:15, par Nampoga En réponse à : BURKINA-FRANCE : L’ambassadeur Goldblatt dit ses vérités avant son départ
Emmanuel Beth, le nouvel ambassadeur de France au Burkina,n’était pas "précédemment en poste en Côte d’ivoire", comme écrit. Le général Emmanuel Beth, né en Algérie soit dit en passant, a été le commandant de la force Licorne en Côte d’Ivoire, du 1er octobre 2002 au 30 mai 2003. Simple précision.
3. Le 12 octobre 2010 à 10:52, par Sida En réponse à : BURKINA-FRANCE : L’ambassadeur Goldblatt dit ses vérités avant son départ
M. OULON le remplaçant de Goldblatt, le Général BETH. Ce dernier a bien séjourné en côte d’ivoire comme commandant de la Licorne mais c’était pas son précédent poste. Son excellence le Gl BETH avait précedemment en charge la coopération militaire française.Merci d’en tenir compte.
4. Le 12 octobre 2010 à 10:52 En réponse à : BURKINA-FRANCE : L’ambassadeur Goldblatt dit ses vérités avant son départ
mr Serge, ses vérités c est quoi et quoi ?
5. Le 12 octobre 2010 à 11:36, par Le Burkinabé En réponse à : BURKINA-FRANCE : L’ambassadeur Goldblatt dit ses vérités avant son départ
Bon vent à lui et bon job à l’arrivant. Ou sont "ses vérités"là ? Hé messieurs du journal "le pays" prenez souvent le temps de lire les titres. C’est valable pour tous les autres organes.
6. Le 12 octobre 2010 à 13:41, par MCG En réponse à : BURKINA-FRANCE : L’ambassadeur Goldblatt dit ses vérités avant son départ
Le développement d’un pays,ce n’est pas être en concurrence avec d’autres pays. C’est développer à son propre rythme,avec ses atouts et les outils du modernisme ce que la population voudrait voir émerger pour son devenir.
Chaque pays a des objectifs différents.
C’est bien parti pour le Burkina qui a une population laborieuse,et ça,c’est un gros atout !
7. Le 13 octobre 2010 à 18:29, par FRANKY En réponse à : BURKINA-FRANCE : L’ambassadeur Goldblatt dit ses vérités avant son départ
vraiment les français comprennent vraiment le français. Juste pour dire que nous les lecteurs ne sont pas dupe et que le devenir du Burkina Faso est dans la main des manipulateurs. Tout compte fait le nouvel ambassadeur qui est d’origine Algérienne est un fils d’immigré qui exporte les plan de guerres pour déstabiliser les régimes d’autres pays.
A quand donc le prochain pays ?
8. Le 14 octobre 2010 à 09:39, par N’maway En réponse à : BURKINA-FRANCE : L’ambassadeur Goldblatt dit ses vérités avant son départ
Une augmentation du taux de croissance n’implique pas forcement development.
9. Le 26 octobre 2010 à 14:34, par Monsieur Gilles En réponse à : BURKINA-FRANCE : L’ambassadeur Goldblatt dit ses vérités avant son départ
Excusez moi, j’ai bien entendu ? Rattraper la Corée du Nord ?
Le tiers de la poulation de ce pays crie famine, sous le joug d’une dictature militaire. Ce n’est pas le cas du Faso qui heureusement est plus heureux que ce pauvre pays.
Si c’est une erreur et qu’il s’agit de la Corée du Sud, alors là il y a du boulot, ce pays est hyper développé.
Non, laissons les pays se développer à leur propre rythme avec leur propre culture, sans essayer sans cesse de comparer les uns avec les autres, et les vaches seront bien gardées
Le 29 décembre 2010 à 17:04 En réponse à : BURKINA-FRANCE : L’ambassadeur Goldblatt dit ses vérités avant son départ
Non c’est la Corée du Sud qui doit être rattrapée.