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Gouvernance en Afrique : Le Burkina progresse de 9 places

Publié le jeudi 7 octobre 2010 à 02h33min

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Remise de « la médaille de la gloire » de la Fondation pour la démocratie en Afrique au président Blaise COMPAORE en juillet dernier

L’indice Ibrahim publié par la Fondation Mo Ibrahim sur la gouvernance africaine classe le Burkina 18e sur 53 pays dans sa dernière évaluation dont les résultats ont été publiés hier 4 octobre. Notre pays affiche ainsi l’une des meilleures performances en matière de progression en passant de la 27e place en 2009 à la 18e cette année avec un score de 53/100, au dessus de la moyenne régionale de 50 et de la moyenne continentale de 49.

Classé 7e sur les 16 pays de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso a ses meilleures performances dans la catégorie « Environnement et Secteur agricole » et les moins bonne dans la catégorie « Infrastructures ». Si le Cap-Vert s’affiche comme le plus performant de la région pour la qualité globale de sa gouvernance, c’est la Guinée qui ferme la marche.

De façon générale, l’Indice Ibrahim 2010 de la gouvernance africaine montre que les performances de gouvernance en Afrique s’améliorent en matière de développement économique et de développement humain, mais souffrent d’un recul démocratique.

Financé par une institution africaine, la Fondation Mo Ibrahim, l’indice Ibrahim, selon ses auteurs, a été créé pour répondre au besoin d’un outil solide, complet et précis pour les citoyens et les gouvernements afin d’évaluer la gouvernance en Afrique. Il utilise 88 indicateurs, regroupés sous quatre catégories principales : Sécurité et Souveraineté du Droit ; Participation et Droits de l’Homme ; Développement Economique Durable ; Développement humain, visant à évaluer à la fois la qualité des processus et les résultats obtenus.

Source : http://www.moibrahimfoundation.org/fr/section/media-centre/press-releases

Ouagadougou, le 5 octobre 2010

Direction de la Communication et de l’Information du Premier ministère
www.gouvernement.gov.bf

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Vos commentaires

  • Le 6 octobre 2010 à 15:39, par Hector En réponse à : Gouvernance en Afrique : Le Burkina progresse de 9 places

    Ne vous en faites pas, on va reculer tout de suite avec cette histoire d’article 37 !

    • Le 7 octobre 2010 à 17:07, par www.h-bado.blogspot.com En réponse à : Gouvernance en Afrique : Le Burkina progresse de 9 places

      IL ME SEMBLE Y VOIR, UN MESSAGE ASSEZ INTERESSANT, DANS CETTE PROGRESSION.
      - LE BURKINA FASO, EST DANS UNE DYNAMIQUE FAVORABLE AU DEVELOPEMENT, QUELQUES REAJUSTEMENTS CLES AU NIVEAU INTITUTIONNEL ,DEVRAIENT SUFFIR. MAIS IL FAUT BANIR L’IDEE DE VOULOIR REVENIR AVEC LES RECETTES DU PASSE.(CARTON ROUGE A UNE 2EME REVOLUTION).

      - CETTE PROGRESSION, NOUS INDIQUE, QUE NOUS SOMMES SUR UNE LANCE, QUI TIENT (AVEC CERTAINEMENT DES IMPERFECTIONS)ET MIEUX ENCORE, UNE LANCE QUI PEUT DONNER DES RESULTATS TRES ENVIABLES.

      GOD BLESS, BURKINA FASO

  • Le 6 octobre 2010 à 16:06, par Inoussa verite En réponse à : Gouvernance en Afrique : Le Burkina progresse de 9 places

    Combien de prix ce Monsieur a recu pendant sa presidence au Burkina : 100 ? 200 ? 300 ? 1000 ????????

  • Le 6 octobre 2010 à 17:44, par 100kara En réponse à : Gouvernance en Afrique : Le Burkina progresse de 9 places

    La façade de la gouvernance burkinabè est belle,mais que voyons nous réellement ?Des crimes non élucidés depuis 1987,toute la richesse nationale detenue par moins de 5% de la population,une constition maléable à volonté pour maintenir Blaise au commande...un tableau à mon avis plus que sombre.Gagné 9 places c’est bien mais est-ce que le bien être du burkinabè moyen a augmenté ?
    je me pose des questions sur le burkina de 2015

  • Le 6 octobre 2010 à 19:16, par koutou En réponse à : Gouvernance en Afrique : Le Burkina progresse de 9 places

    Au moins une bonne nouvelle dans cette grisaille ambiante. Quand c’est bon on ne peut que le reconnaitre parce que cette Fondation Mo Ibrahim pour la gouvernance africaine n’est pas un regroupement de plaisantins. Cependant un bémol : si les Burkinabé sont exigeants en matière de gouvernance malgré tout c’est parce que nous sommes habitués à des standards très élevés. Pendant longtemps nous avons fait de l’intégrité notre valeur de référence et on regrette cette époque. Donc il est encore possible de (re)gagner des places car je vois déjà certains qui vont se servir de ces données dans les jours à venir pour pavoiser !J’espère seulement que c’est nous qui avons effectivement progressé et non pas les autres qui ont regressé.

  • Le 6 octobre 2010 à 20:29 En réponse à : Gouvernance en Afrique : Le Burkina progresse de 9 places

    Simplement un prix pour dissuader blaise de modifier l’article 37. Nous osons espérer qu’il en tiendra compte pour ne pas faire reculer le Faso avec le peu de démocratie que nous avons.

  • Le 7 octobre 2010 à 08:51 En réponse à : Gouvernance en Afrique : Le Burkina progresse de 9 places

    C’est bien de progresser un peu mais ce n’est pas arrivé. Car, finalement, le score est toujours juste à la moyenne. Et, puis ce genre de médaille de la gloire est encore une gloriolle qui ne signifie rien. Demander au pauvre paysan au fond de sa brousse si les performances se sont améliorées, il vous dira non car rien a changé. Ce genre d’indice soit disant scientifique ne veule pas dire grand chose comme le QI pour l’intelligence humaine car on peut l’interpréter comme cela nous arrange. Et, puis, 53/100, c’est quoi ? la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide ?

  • Le 7 octobre 2010 à 12:09, par citoyen En réponse à : Gouvernance en Afrique : Le Burkina progresse de 9 places

    C’est comme ça que l’exterieur contribue à dégrader la situation du Faso en présentant de fausses évaluations pour nous fermer davantage les yeux. Quels sont les critères d’évaluation ? Quelles ont été les données utilisées pour l’évaluation ?
    Aussi, il faut qu’on s’accorde sur la notion de "gouvernance" attention on n’est pas aussi idiot que ça !

  • Le 7 octobre 2010 à 20:25, par AROSS En réponse à : Gouvernance en Afrique : Le Burkina progresse de 9 places

    Le Burkina fait des progrès à coup sûr sur divers angles, en témoigne cette publicationde la fondation Mo Ibrahim. Mais il me semble intéressant de faire quelques observations :
    - D’abord, ces performances sont l’oeuvre de la société toute entière et non d’un individu ni d’un clan encore moins d’un parti politique à lui seul. Alors, arrêtons de subjectiviser le débat. Nous sommes tous comptables de ces performances. Elles ne sont nullement la seule oeuvre du régime en place. Car si y a pouvoir (CDP), ya aussi contre pouvoir (Opposition et société civile) et toute la société et ce sont l’ensemble de ces acteurs qui ont permis ces performances, la société civile corrigeant, interpellant les dirigeants sur leurs erreurs.
    - Deuxièmement, on ne doit pas dormir sur ces chiffres et nous leurrer comme si tout était parfait au Burkina ou comme si ce rapport ne comportait pas de défaillances. D’ailleurs, on ne doit pas se plaire et se complaire de notre place car nous ne sommes pas les premiers. Attention donc à une jubilation démesurée.
    - De plus, le rapport indique claireent que sur le plan de la gouvernance démocratique, le recul est très net.¨Par conséquent, le Burkina, où nos autorités envisagent un tripatouillage de la constitution aux fins de l’illimitation du mandat présidentiel est concerné de près par cette observation. Or, sans la démocratie, il n y aura que la dictature ce qui annihilera tout le reste : Droits humains, sécurité, développement économique, justice sociale, équité, gouvernance démocratique.....
    Enfin, ce rapport a été publié certes par une fondation. Mais celle-ci eci ne détient pas le monopole de la vérité. Et nous qui vivons au dedans, nous avons notre mot à dire. Et on ne doit pas évaluer en nous comparant à autrui, mais en nous comparant à nous mêmes. Ainsi, sommes nus satisfaits de la gouvernance politique, économique, sociale, environnementale, juridique et judiciaire, sanitaire, éducative,infrastructurale, les libertés et droits élémentaires, la moralité de nos dirigeants, l’Etat de droit......? A toutes ces questions, chqcun doit répondre sans complaisance afin de pouvoir juger de notre niveau réel. Pour ma part,nos libertés sont contingentées car à chaque liberté, il ya de nombreuses limites libertcides, la gestion des affaires publiques est grippée et sans transparence, la population trime sous le faix de la misère et de la paupérisation grandissante (plus de 46%) vit avec moins de 100f cfa par jour, nos enfants prennent cours sous des hangars, nos universités sont alitées de maladies, le ratio population-offre de santé est des plus médiocre, la liberté de presse est formellement garantie mais pas de mesure pratique pour la rendre effective et efficiente. Nous ployons spus un régime qui a battu le record de la longévité au pouvoir en toute légalité mais en toute illégitimité avec des institutions de façades et de service, des lois taillées sur mesure et malléables à souhait, une justice au ordres avec des magistrats de service, conquis et acquis, un parlement qui n’est qu’une chambre d’enregistrement, une corruption étalée à tous les niveaux, un aux de chômae fit de 2,3% une caporalisation du peuple... Bref, le tableau est biensombre
    Je reconnais qu’il ya des acquis mais il importe peu pour moi de les citer car des urgences et des priorités, il y en a et c’est ce qui me préoccupe. Alors que chaque burkinabé fasse sa propre évaluation de la situation nationale, débarassé de tout préjugé, de tout esprit partisan, sns complaisance

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