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Lutte contre la criminalité au Burkina : Les chaînes judiciaire et policière se concertent pour une synergie

Publié le mercredi 6 octobre 2010 à 05h19min

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Les 07 et 08 octobre prochains, se tient à Ouagadougou, un atelier sur la coopération judiciaire et policière, à l’hôtel Silmandé. A cet effet, une conférence de presse a été animée par le procureur général, près la Cour d’appel de Ouagadougou, le mardi 5 octobre 2010, dans la salle de conférence du ministère de la Justice.

"Lutte contre la criminalité et respect des droits de l’homme", c’est sur ce thème que se pencheront près de deux cents (200) participants, au deuxième atelier sur la coopération judiciaire et policière. Deux jours durant, des communications seront données autour de ce thème. Egalement, des réflexions seront menées sur deux autres questions à savoir : "Lutte contre la criminalité et prolifération des armes légères", "Rôle du juge de l’application des peines dans la lutte contre la criminalité".

Par ailleurs, les départements de la gendarmerie, de la police et de la Justice dresseront le bilan de la lutte contre la criminalité des trois dernières années. Il sera aussi question du traitement en temps réel, des procédures pénales, une pratique innovante qui vise une amélioration des pratiques professionnelles et au-delà, le respect des droits de l’homme. En effet, le Burkina Faso a souscrit à des engagements internationaux.

Ceux-ci prônent des garanties fondamentales reconnues aux individus suspectés ou accusés d’atteinte aux personnes et aux biens. Aussi, les actions des délinquants et des criminels défrayent la chronique depuis quelques années. Pour preuve, les récents événements d’août dernier sur le tronçon Ouagadougou-Fada N’Gourma, qui ont malheureusement, coûté la vie à deux personnes.

Et sur les questions relatives au traitement de ces bandits, l’appareil judiciaire est tiré à boulets rouges, à tort ou à raison, par des justiciables qui les accusent souvent de complicité. La pensée selon laquelle la "MACO serait une passoire" est revenue lors de la conférence de presse et les journalistes se sont fait le relais d’une opinion qui ne comprend pas qu’un ancien détenu (criminel) soit mis en liberté. Selon Mme le procureur général, près la Cour d’appel de Ouagadougou, Honorine Méda/Dabiré, faut-il s’en prendre à des gens travaillant sur la base des lois et engagements tant nationaux qu’internationaux ?

Ce cadre de concertation qu’est l’atelier rassemblera les acteurs judiciaires, les officiers de la police judiciaire, ceux de la chaîne policière (police et gendarmerie) et des acteurs de la société civile. Il permettra, selon toujours le procureur général, près la Cour d’appel de Ouagadougou, Mme Honorine Méda/Dabiré, de réduire voire faciliter la compréhension, en levant les nombreuses équivoques quant aux attributions respectives des uns et des autres pour une synergie d’action.

Elle a donc invité la presse à plus de collaboration. Cela pour mieux comprendre le fonctionnement de son institution, en vue de mieux éclairer l’opinion. "Au niveau de la justice et de la police, nous sommes prêts à répondre à vos questions", a-t-elle dit, en substance, en guise de conclusion.

Gabriel SAMA et Tielmè Innocent KAMBIRE

Sidwaya

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