Semaine de la critique cinématographique : La première édition ouvre ses portes le 06 octobre
La première édition de la semaine nationale de la critique cinématographique de Ouagadougou se tiendra du 6 au 12 octobre prochain dans la capitale du cinéma africain. Formation, projections de films et table-ronde sont au menu de cette première édition. L’information a été portée à la presse le 04 octobre 2010 par l’association des critiques cinématographiques (ASCRIC) du Burkina.
Le FESPACO, Ciné droit libre, le festival de films documentaires, bref les festivals dans le domaine du 7e art se multiplient dans la capitale du pays des hommes intègres. Il était donc grand temps pour les critiques du domaine regroupés autour de l’association burkinabè des critiques cinématographiques d’initier leur propre festival. Pendant une semaine, diverses activités vont jalonner ce rendez-vous cinématographique. Si les projections de films allant du 5 au 12 auront lieu au CENASA de 16h à 20h, l’atelier de formation qui aura lieu en prélude à la semaine se tiendra à la commission nationale de la Francophonie.
Il sera le lieu de faire une analyse de quelques films burkinabè. Le 9 octobre devrait être l’attraction majeure de cette manifestation avec la tenue de la nuit du court métrage de 21h à l’aube. Divers films burkinabè seront projetés à cette occasion dont les quatre premiers films de la Haute-Volta. C’est dans un langage de passionné que le président de l’association Clément Tapsoba a déroulé le programme de la semaine de la critique cinématographique de Ouagadougou (SECRICO).
La tenue de la SECRICO se fonde sur trois raisons principales à savoir la participation à la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina, la célébration du cinéma africain en général. La troisième raison consiste à marquer le pas pour réfléchir sur l’avenir du cinéma burkinabè. Les projections concerneront les films marquants du Burkina Faso de 1960 à nos jours. Ces films sont subdivisés en trois séquences à savoir les premiers pas, regard de femmes et les perspectives du cinéma burkinabè avec les films écoles. C’est la table-ronde qui va clore cette première SECRICO autour du thème : « 50 ans après, où en est le cinéma burkinabè ? ».
Elle est placée sous le patronage du ministre de la culture du tourisme et de la communication Philippe Savadogo et le co-parrainage de Tiémoko Marc Garango et du doyen Sékou Ouédraogo. Clement Tapsoba n’a pas manqué de demande à la presse d’accorder plus de place au cinéma dans ses colonnes.
Moussa Diallo
Lefaso.net