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CITE DES FORCES VIVES DU CINQUANTENAIRE : 15 novembre 2010, date butoir pour le retrait des chantiers inachevés

Publié le mardi 5 octobre 2010 à 02h32min

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Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins et président régional de l’organisation du cinquantenaire de l’indépendance, Pascal T. Benon, a rencontré le samedi 2 octobre 2010 les attributaires de la Cité des forces vives du cinquantenaire. Il était question pour le gouverneur d’encourager les entrepreneurs et de trouver ensemble des solutions permettant aux retardataires d’achever les travaux dans les délais.

Dans le cadre des travaux de réaménagement de la ville de Bobo-Dioulasso pour accueillir les festivités du cinquantenaire de l’indépendance prévu pour le 11 décembre, la Cité des forces vives est un chantier capital dont l’évolution des travaux intéresse plus d’un. Lorsque le gouvernement avait annoncé le retrait des parcelles dont les travaux ne présentent aucun espoir d’être finis dans les délais, beaucoup ont mis les pieds sur l’accélérateur. Aujourd’hui, dans l’ensemble des trois sections que compte la Cité des forces vives, le niveau d’évolution est généralement satisfaisant : 32 % en finition, 27% à l’étape charpente couverture, 31% au niveau gros œuvres, 7 % terrassement et fouille et enfin, 3% non démarré.

C’est la situation actuelle de la Cité comprenant 531 parcelles. Les villas attendues pour début décembre, selon les cahiers de charges, devront être équipées de meubles, lits, réfrigérateurs et être habitables pour donner une bonne image de la ville de Bobo aux occupants durant les festivités, et surtout dans un délai raisonnable. Cependant, des problèmes se posent pour les chantiers dont le niveau est à 3 et 7 %. Faut-il loger les hôtes dans des cités en chantier ? C’est pour répondre à cette question que le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Pascal T. Benon, a rencontré tous les attributaires et les composantes engagées dans le projet Cité forces vives, pour dégager des solutions idoines, d’où la présence des responsables de la SONABEL, de l’ONEA, de la SONATUR et des banques.

La solution des PUH provisoire

Faisant part des propositions du gouvernement, le gouverneur avait suggéré que le Guichet unique et foncier (GUF) délivre des Permis urbains d’habiter (PUH) provisoires aux attributaires retardataires qui leur serviront de garanties auprès des institutions bancaires pour accéder aux prêts. Toute chose qui leur permettra d’éviter les désagréments en cours. Sur ce, le représentant de la Bank of Africa (BOA) en la personne de Emmanuel Bambara, a assuré que des mesures sont prises pour accompagner les attributaires, dans un dynamisme de partenariat gagnant-gagnant sans passer par ces PUH fictifs. Toutefois, le gouverneur annonce que le 15 novembre 2010 reste la date limite du retrait des parcelles dont les travaux n’ont pas encore commencé. S’agissant de ceux qui auront des bâtiments inachevés à la date indiquée et qui ne présentent aucun espoir de finir avant la réquisition des villas pour le cinquantenaire, ils rembourseront à l’Etat les valeurs des parcelles définies par les textes relatifs aux lotissements.

Josias Zounzaola DABIRE

Le Pays

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