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REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

Publié le mardi 5 octobre 2010 à 02h33min

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DepigmeLa dépigmentation cutanée, en termes scientifiques, c’est l’absence (ou la perte) du pigment (ou couleur) de la peau. Le pigment étant la substance destinée à donner une coloration superficielle au support qu’est la peau. La dépigmentation volontaire (différente de celle involontaire qui est une maladie), consiste en l’usage de produits dans le but de s’éclaircir la peau. Cette pratique, aussi appelée « tchatcho », en langue locale, est en vogue dans la ville de Bobo Dioulasso. « Le Reporter » a cherché à comprendre pour vous les motivations, les manifestations et les conséquences de cette pratique difficile à enrayer. Des femmes aux teints artificiels ont accepté d’en parler… à visage découvert. Reportage.

Bobo Dioulasso, 27 juin 2010. Sonia, 22 ans, est heureuse de regagner sa famille au quartier Sarfalao, après deux années d’absence. Elle revient en effet d’Accra, où elle a choisi de poursuivre ses études, après le bac brillamment obtenu au lycée Tounouma. De la maison familiale, elle court voir Sali qu’elle ne reconnaîtra pas tout de suite. Surprise ! Sa meilleure amie qu’elle n’avait pas revue depuis 24 mois, a extraordinairement changé de couleur ! Son teint noir naturel est devenu clair artificiel. Son visage jadis luisant de jeunesse est devenu ridé, maculé et fané. Quel horreur ! Avec des produits d’origine inconnue, Sali s’est volontairement blanchi la peau. Elle s’est dépigmentée. Et ne semble pas regretter son geste, même si sa beauté en a pris un sérieux coup. Elle ne le sait peut-être pas. Et dans son milieu, très peu de gens osent le lui dire. Surtout que la dépigmentation n’y est plus un fait étrange. Elle est même devenue un effet de mode…

En effet, à Bobo Dioulasso, et selon les résultats d’une étude réalisée en 2004 par une équipe de dermatologues, 50 femmes sur 100 utilisent, à des degrés différents, des produits dépigmentants. Aujourd’hui, lorsque l’on se promène dans les rues de cette ville, on a l’impression que les femmes au teint noir « ciré » sont en voie de disparition. Les femmes à « la peau grattée », on en rencontre également à Ouagadougou. Dans les autres villes du Burkina aussi. L’objectif recherché est le même : se faire mieux remarquer par les hommes. Mais, dans une moindre mesure, des hommes, également en mal de séduction, s’adonnent, sous les cieux du Faso, à cette pratique vieille d’une cinquantaine d’années.

L’apparition du phénomène de la dépigmentation cutanée, en Afrique noire, remonte, en effet, à la fin des années 1960. Aujourd’hui, ce sont des dizaines de millions de femmes – mais aussi d’hommes – qui, à travers le continent noir, s’éclaircissent la peau, par l’application de produits chimiques. Le Togo, le Sénégal, le Mali, les deux Congo et l’Afrique du Sud sont réputés être les pays les plus touchés par le phénomène. Des études sociologiques menées dans des pays de l’espace CEDEAO (Afrique de l’Ouest) ont montré qu’au moins 90% des femmes qui utilisent des produits éclaircissants le font pour des raisons purement esthétiques. Elles le font en connaissance de cause ; en connaissance de conséquences aussi. L’hypothèse de l’analphabétisme et de l’ignorance, pour expliquer le développement de la pratique est donc écartée d’office. Ces études en sont arrivées à une conclusion on ne peut plus éloquente : « Si les femmes s’éclaircissent la peau, c’est principalement pour la raison qu’elles sont persuadées que les hommes préfèrent les femmes claires ».

Femmes multicolores !

Revenons chez nous à Bobo Dioulasso, pour rappeler que la dépigmentation frappe à plein visage l’autre moitié du ciel. Dans le langage local, cette pratique a un nom : le « tchatcho ». Il semble que ce mot de passe est aussi connu au Mali, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, et même en Afrique centrale. Il y a, dans la ville de Sya, des femmes qui réussissent parfaitement leur dépigmentation, à tel point que l’on ne peut imaginer qu’elles ont utilisé des produits chimiques, tant qu’elles ne l’avouent pas elles-mêmes. Celles-ci présentent une peau uniformément claire, de la tête aux pieds. Cela dépend, nous apprend-on, de la qualité des produits cosmétiques utilisés. Et plusieurs mois, voire des années de traitement, sont nécessaires pour obtenir un tel résultat extraordinaire.

Mais que nenni ! La différence entre une peau naturellement claire et une peau blanchie au forceps saute à l’œil des professionnelles de la pratique. Par contre, ce sont les femmes à deux ou trois couleurs de peau qui sont les plus nombreuses dans les rues de Bobo. On les appelle « femmes multicolores » ou « femmes coloriées », ou encore « femme caméléon ». Au pire des cas, il y en a qui se retrouvent avec un visage « brûlé » au premier, voire au second degré, des tâches, ou des vergetures noires sur le corps, etc.

De la responsabilité des hommes

Cent pour cent des Bobolaises que nous avons interrogées sur les raisons qui les amènent à se dépigmenter la peau affirment l’avoir fait pour mieux séduire les hommes. Certaines ont même affirmé que ce sont leurs maris ou leurs copains qui les y ont encouragées et ont même contribué pour l’achat des produits dépigmentants. Alimatou Sourabié, vendeuse de pagnes au secteur 21 de Bobo Dioulasso, nous confie que lorsqu’elle a voulu comprendre chez son mari ce qui l’attirait à l’extérieur, en dépit de tous les « bons soins » qu’elle lui apportait, celui-ci lui a simplement demandé d’aller faire le « tchatcho » si elle voulait rester à la maison. Batogoma Gnaré, ménagère au secteur 21 de Bobo, a choisi de garder son teint noir. Mais elle pense que les filles se dépigmentent pour « organiser autour d’elle, un défilé des garçons ». Alimatou Konaté, une arbitre de football aux cheveux toujours coupés à ras, et au teint remarquablement noir pense que la dépigmentation est une question de complexe. « Car, s’explique-t-elle, lorsque l’on n’est pas complexé, on a moins de problèmes. Moi, je suis restée noire et je peux passer où je veux, je peux rentrer où je veux avec mon teint, sans me faire négativement remarquer ou critiquer. Les hommes qui n’ont d’yeux que pour les femmes claires peuvent circuler. Il y a des hommes qui veulent des femmes noires comme moi ; donc je n’ai aucun problème ».

Et nous voici face à Maï Traoré, une coiffeuse de 32 ans, au teint pâli sous l’effet des produits cosmétiques. Elle aura assurément été la plus volubile de nos interlocutrices. Elle nous a d’abord fait part de sa satisfaction d’aborder le sujet de la dépigmentation qui, pour elle, est loin d’être un tabou : « On va vous dire toute la vérité pour avoir la paix », nous a-t-elle lancé, en guise d’introduction. Voici l’essentiel de ce qu’elle a déclaré, d’un trait, en langue dioula, sur la bande de notre dictaphone : « C’est vous les hommes (???) qui nous obligez à frotter des « produits ghanéens » pour nous éclaircir la peau. Parce que, lorsque vous sortez avec une fille noire de teint et que vous rencontrez, dans la circulation, une autre de teint clair, vous ne vous empêchez pas de vous exclamer : « Waouh !!! Qu’elle est claire cette fille-là ! Quel joli teint… ». Alors, que voulez-vous que pense votre compagne ? Si elle ne prend garde, elle va vous perdre pour celle dont vous admirez ainsi le teint. Et comme les hommes semblent rares ici à Bobo, nous sommes obligées de nous servir des produits éclaircissants, soit pour chercher garçon, soit pour garder ceux que nous avons. C’est tout comme un championnat. Si tu peux pas, tu quittes ».

Voilà qui établit clairement la responsabilité des hommes, dans l’expansion du phénomène de la dépigmentation cutanée. Alors, si l’on admet avec l’autre moitié du ciel que cette « beauté fatale » tant appréciée par les hommes est la raison d’être de la dépigmentation cutanée chez les femmes, on pourrait légitimement conclure que ce sont les hommes qui ont la lourde responsabilité d’éradiquer le mal par une réorientation ou une redéfinition de leurs critères objectifs ou subjectifs de beauté. C’est en tout cas l’avis de Valentin Tahito, videur de fosses sceptiques au secteur 21 de Bobo Dioulasso, qui pense que le remède viendrait de la bouderie, par les hommes, des « peaux grattées ». Au demeurant, l’écrasante majorité des hommes avec qui nous avons échangé à Bobo Dioulasso affirment avoir une nette préférence pour les femmes à la peau naturelle, même si cette préférence tend plus vers les « peaux claires de naissance ». Aucun n’a avoué son estime singulière pour les femmes au teint artificiel.

Ce qu’en pensent les aîné(e)s

Il y a des Bobolaises qui ont déclaré à notre dictaphone, et sans même sourciller, qu’« ici à Bobo Dioulasso, on se connaît tous ! Même les vieilles femmes se dépigmentent ». Or, les personnes du troisième âge avec qui nous avons abordé le sujet ont tous condamné le phénomène. Pour le vieux Bakary Koné, résident du quartier Sikasso-sira, « la dépigmentation est une violente attaque à la dignité de l’Homme noir ». Hadja, son épouse, renchérit : « A notre temps, nous avons fièrement frotté le beurre de karité pour aller aux bals-poussière, mais cela ne nous a pas empêché d’avoir des maris ».Sita Diarra, une sexagénaire vendeuse de galettes au quartier Diarradougou, ne cache pas son écœurement à la simple évocation du sujet : « Elles m’énervent ces filles-là ! C’est une malédiction ! Mais, c’est à la fois marrant, puisque, lorsqu’elles échouent dans leur tentative de se faire une peau claire, elles se retrouvent avec plusieurs couleurs : le visage à la couleur de Fanta orange, les pieds à la couleur de Coca-cola. Et malheur à vous si vous vous retrouvez par exemple dans le même taxi que ces filles-là, car elles dégagent une odeur à vous couper la respiration ».

Le Burkina Faso a déjà franchi une petite étape dans la lutte contre la dépigmentation, en interdisant, depuis juillet 2006, toute publicité sur les produits éclaircissants. Mais cette lutte devrait évoluer vers une interdiction progressive de leur commercialisation, puis de leur utilisation. En attendant, comme la toile d’araignée mondiale, cette pratique aux conséquences multiples gagne progressivement du terrain dans nos villes.

Par Paul-Miki ROAMBA


Une étoile polaire à Accart-ville !

Il y a dépigmentation dans dépigmentation, comme dirait l’autre. Parmi les filles à la peau éclaircie du quartier Accart-ville (secteur 9), il y a une qui sort du lot. Elle est plus claire qu’une canadienne du Nord. Elle brille comme l’étoile polaire parmi ses camarades. Plus que feu l’artiste Michael Jackson ! On aurait dit qu’elle a une peau transparente. « La Blanche », comme on l’appelle à Bobo, ne passe pas inaperçue. Dans la circulation, elle force le regard de tous. Ceux qui l’ont connue quelques années plus tôt, disent d’elle qu’elle était la risée de ses camarades, en raison de la noirceur de son teint. Et aujourd’hui, c’est tout le contraire. Une métamorphose extraordinaire dont elle ne semble pas se gêner. Sacrée star d’Accart-ville !

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Dans la boutique de Yorouba-tchiè

DepigmentatiionYorouba-tchiè. C’est sous ce nom qu’est plus connu ce célèbre vendeur de produits cosmétiques, originaire du Nigeria et installé au côté sud du grand marché de Bobo. Sa boutique est une référence en matière de produits aux pouvoirs dépigmentants. Il en fait lui-même la publicité et oriente ses clientes dans le choix des produits. Sur les étagères de sa petite boutique, les noms des crèmes, des laits, des lotions, des pommades dépigmentants sont assez évocateurs : « Immédiate clair », « Méticée », « Vite fèe », « Chérie clair », « Marie-Claire », « 20 jours », « 7 jours », etc. Ne vous en doutez pas, ces deux derniers noms indiquent le temps nécessaire au produit concerné pour faire ses effets. On peut donc changer sa peau en 7 jours !

Le docteur Andonaba, dermatologue et vénérologue au Centre hospitalier universitaire Sanou Souro de Bobo Dioulasso, précise que dans cette gamme de produits, les corticoïdes sont les plus utilisés. Ces mêmes produits, toujours selon le docteur, sont utilisés en médecine contre les cas graves d’allergie, de choc hémorragique, etc. Les corticoïdes sont le plus souvent utilisés sous forme injectable et les femmes qui les utilisent se réjouissent de leur rapidité d’action et de leur efficacité. A côté de ces médicaments, il y a les produits cosmétiques, c’est-à-dire les crèmes, les laits, les pommades et savons, faits à base d’hydroquinone, qui sont plus accessibles et donc aussi très utilisés. L’utilisation de ces produits à base d’hydroquinone, selon Dr. Andonaba, requiert une préparation préalable de la peau. Et pour cela, les femmes utilisent le plus souvent de l’eau de Javel, de la potasse, ou du shampooing dop.

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Conséquences sanitaires sur la peau

Pour ce qui est des conséquences sanitaires relatives à l’utilisation de ces produits chimiques dépigmentants, les spécialistes les ont classées en deux groupes. Il y a d’abord les conséquences locales, se limitant à la peau. Ce sont des brûlures cutanées, laissant de grosses cicatrices sur les parties touchées, des allergies se manifestant par l’apparition de vergetures sur tout le corps, des noirceurs des parties de la peau exposées au soleil, etc. Ces allergies, dans le pire des cas, peuvent entraîner la mort. Il y a ensuite les conséquences dites générales, qui se manifestent par un amincissement et une fragilisation de la peau, interdisant toute opération chirurgicale, a indiqué le docteur Andonaba, dermatologue au CHU Sanou Souro de Bobo. Il précise aussi que ces produits éclaircissants affaiblissent ou détruisent les défenses de la peau, ce qui entraîne une apparition régulière de furoncles, de mycoses, de dartres, etc., et expose le sujet à de nombreuses infections de la peau, telle que la gale ou le cancer, et à un précoce vieillissement de la peau. Lorsqu’elle n’est pas uniforme, la dépigmentation peut donner l’aspect de « peau de léopard », avec un visage clair et des pieds noirs par exemple. Il y a en outre d’autres conséquences générales qui sont des troubles au niveau du fonctionnement de certains organes tels que les reins, le foie, le cœur, etc.

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Motivations sociologiques de la pratique sociologue

Au terme d’une analyse sociologique des motivations des femmes pour la dépigmentation et intitulée « Voyage du corps réel au corps idéal », Abdramane Berthé, sociologue au centre Muraz de Bobo Dioulasso, en est arrivé à la conclusion que « la dépigmentation cutanée des femmes est la conséquence d’une quête de considérations sociales au niveau du potentiel sexuel du groupe restreint et de la société ». Pour lui, se dépigmenter peut constituer un moyen pour revendiquer/obtenir la beauté et/ou affirmer son appartenance à une classe sociale supérieure ou s’élever dans la hiérarchie sociale, conformément au mythe valorisant la femme noire au teint clair. M. Berthé a lui aussi conclu que les femmes pratiquant la dépigmentation étaient conscientes des risques encourus : brûlure de la peau, dépigmentation hétérogène, atrophie ou cancer de la peau, vieillissement précoce, etc.

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Le Reporter

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Vos commentaires

  • Le 5 octobre 2010 à 05:14, par Un message aux hommes En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    Aux hommes :
    Chacun est libre d’avoir une preference pour une femme claire, mais de grace, respectez les femmes de teint noirs...les filles adolescentes (teint noir) qui sont en crise d’identite souffrent trop. Je suis une fille de teint noir....je suis nee noire, j’ai ete adelosecente de teint noir. Je vous assure qu’il faut avoir un certain caractere pour ne pas se depigmenter a Ouaga tant les gens (pas tous heureusement)se moquent de toi.Une fois, je faisais les 100 pas avec une cousine qui etait tres claire...naturelle...et un Monsieur nous a poliment appele "s’il vous plait Mesdemoiselles"..quand on s’est retourne, il dit "je parle a la fille claire la". Un autre monsieur en plaisantais m’a une fois appele "musareigne"...a cause de cela, j’ai su que cela c’est ’santoansga’ en Francais.
    A l’UO quand j’etais en 4eme annee, j’ai dit a un groupe d’etudiants qui bossait dans une salle de liberer la salle car notre professeur etait arrive et attendait et j’ai commence a classer les chaises pour qu’ils partent et un etudiant dans le groupe a dit a ses amis "si elle etait claire meme ca va"...et la seule fille du groupe de teint claire a eclate de rires". Je n’ai pas pu m’empecher de dire les 4 verites a ce Monsieur qui etait plus noir que moi.
    A Ouaga quand quelqu’un parle d’une belle fille, cela est definit par la clarte de son teint. On dit souvent "la gos est tellement jolie...elle est claire comme pas possible". Meme les femmes parlent ainsi. Et quand on apprecie femme noire ’on dit, elle jolie mais elle est noire"
    Je donne ces examples pas pour soutenir celles qui se depigmentent mais pour encourager les hommes a respecter les filles de teint noirs. Beaucoup de femme ont besoin d’etre apprecier, au moins si vous ne le faites pas, ne les decourager pas non plus..surtout les adolescentes...car le phenomene est devenu rampant dans avec les ados.
    Mes soeurs plaisantaient souvent qu’ il y aura un moment a Ouaga ou femme noire sera une rarete...et c’est nous qui seront devant..Etre noire, ne m’a pas empecher de bosser au lycee, a l’universite...cela ne vas pas m’empecher de me marier aussi.
    Heureusement qu’il ya encore des hommes au Faso qui s’en fichent pas mal du teint d’une fille...meme si on peut les compter. Je me souviens encore d’un Monsieur qui une fois en circulation m’a dit "la senegalaise, tu a un jolie teint noir cire, s’il te plait, reste comme tel". J’etais toujours ravie et encouragee quand je voyais une fille de teint noir circuler en ville, cela me rassurait que je n’etais pas seule. J’encourage que chacune entretienne bien sa peau, cela n’est pas synonime de se depigmenter...si un homme te dit de changer ton teint, qu’il libere le plancher...il ne te merite pas...quand c’est ton mari, vraiment je ne sais pas quoi dire sinon qu’il faut le se sequestrer (lol)...ce qui est bizare, il ya des hommes qui ont des femmes de teint clair mais qui courent derriere des filles/femmes de teint noir.?????
    Peace

    • Le 5 octobre 2010 à 15:55, par kere ousmane En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      Ma soeur,je suis parfaitement d’accord avec tes propos.Comme tu le soulignais,il ya aussi et toujours des hommes qui preferent le teint naturel.Ma femme est de teint noir.A deux,nous avons eu a distuster du phenomène de la depigmentation avant notre mariage.Je l’aime et la prefère ainsi.

    • Le 5 octobre 2010 à 17:09, par Ishaaq En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      Salut ma soeur !
      Juste t’encourager a garder intact la couleur de ta peau. Comme, il a été dit le reportage, ces femmes qui se depigmentent, degagent une odeur forte à vous couper le souffle. Je me demande comment les hommes arrivent a supporter cette odeur. A moins que : "qui vit dans l’oignon n’en consentit pas l’odeur"....

    • Le 6 octobre 2010 à 15:20, par yacoub En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      eh ma soeur si je pouvais être à coté de toi aujord’hui là walai j’allais te soulèvé. BRAVO tout simplement et merci. que Dieu te récompense.

    • Le 8 octobre 2010 à 02:25, par En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      Un Message Aux Hommes, tu fais partie des femmes les plus intelligentes en Afrique. Crois- moi. Seule l’ education ou peut- etre l’ instruction sauvera la femme en Afrique et au Burkina. Que vous soyez claire ou noire, est-ce que notre l’ homme trie. Tchala Muana disait que l’ homme est comme le lit de l’ hopital. Reflehissez car l’ homme n’a pas encore change. Il n’est pas evenu tabouret une seule place assise. L’ homme veut tout. Femme claire femme bleue femme noire et tout. L’ homme est un vrai Toto qui mange tout. Il peut commencer par riz gras mais il va terminer par Macaroni ou par riz sauce. A cause des gens qui sont programmes pour coucher avec les femmes vous allez gratter votre peau pour ca ? Ecoutez. Combien de filles memes noires vous voyez sans maris ? Les filles claires gagnent plus de maris et vivent - elles de meileurs mariages que les noirs ? En toute chose il faut considerer la fin. C’est un faux probleme. Vous savez, cette question de la couleur de la peau, c’est un probleme colonial pour ne pas dire raciste ou peut- etre racial pour ne pas etre trop politique. On a tellement repete que le noir est synonyme de Satan que meme les noirs ont fini par avaler cette grosse betise. Regarderz meme notre lexique : la peste noire ; le marche noire ; pied noir ; la misere noire ; la diete noire ; le coeur noir ; to blackmail(faire du chantage) ; black sheep( brebis galeuse). Derrida avait bien vu quand il disait que toute la philosophie occidentale etait construiite sur ce mode binaire ou le premier terme est toujours vu comme incarnant la qualite : Exemple : blanc/noir, homme/femme ; cru/cuit ; jour/nuit ; parler/ecrit. Personnellement, j’aime les filles senegalaises. Ma souer, ecoutons Derrida qui en appelait a une deconstruction de ces rapports de force qui se cachent dans le langague. De la on pourrait aussi deconstruire les rapports de force immerites entre NOir et blanc et chacun chosira de garder sa peau noire ou de la decaper. Je n’ai rein contre les femmes qui se decapent la peau. Seulement, nous avons un effort de sensibilation a faire. Apres ca, c’est juste une affaire de choix pour adultes.Quand les senegalaises etaient encore noires, c’etait vraiment une references... C’etait exceptionnel. Maintenant elles sont teint Bigarre comme nos bobolaises et nos ouagalaises. D’ailleurs il y a problemes de methodologie. Bobo a fait quoi de particulier encore ? Vous voulez insinuer quoi encore ? Ayez pitie de Bobo. Pourquoi cette etude se penche sur le cas des filles de Bobo alors que le probleme est national, continental, sinon mondial ? Aux USA, meme nos freres africain qui proclament que Black is Beautiful depensent 44 millions de dollars dans les produits eclaircissants a la chaine de boutique Walgreens. Aux USA, si tu as la peau claire, tu es plus acceptee que si tu as la peau noire. Une modeliste- mannequin a la peau noire travail 1 jour par semaine alors que celle a peau noire travaille 3 jours sur 7. D’ ailleurs, il a fallu attendre les annees 1960 pour commencer a avoir des modelistes teint noir avec le black is beautiful movement. Si les femmes se depigmentent, c’est pour se conformer a une image qu’ elles pensent valorisante. Le canon de beaute a longtemps ete domine par la vision du blanc. Plus vous vous rapprochez du blanc, mieux ca vaut. If you’re right, it’s all right ; if you’re brown, stick around ; if you’re black, stay back, brother. En fin , vous connaissez tous cette chanson Blues des annees 1960. Donc cette obsession avec la couleur autre que celle que ce que Dieu nous a donnee, n’est rien d’ autre que le relent de colonialisme, le residu de colonialisme qui continue de fonctionner en nous. D’ ailleurs, quand un blanc va en afrique pour une recherche, tout de suite on loui ouvtre memes les archives les plus secrets. Mais un noir, vous allez poireauter. D’ ailleurs, nos presidents donnent leur meilleur interview a des journalistes blancs avant meme nos nationaux. Un tel article aurait gagne a etre place dans une analyse beaucoup plus globale, plus transformationnelle que juste l’ attaque facile de ces pauvres femmes en mal d’ image.

      Un sociologue de l’ approche genre.

    • Le 10 octobre 2010 à 22:41, par BN En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      Je pense qu’il faut aussi réagir contre certaines personnes qui valorise le teint clair.
      Quand j’entends une certaine présentatrice de la TNB, le samedi aprés midi, dire : "elle a un teint clair, elle est belle" je trouve ça monstrueux.Ce sont des gens comme elle qui donne un complexe à ceux qui ont le teint foncé.

  • Le 5 octobre 2010 à 09:35, par iri En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    C’est ça même la honte du noir. la honte d’être noir, le sentiment d’infériorité par rapport au blanc.

    Le noir pense que le blanc est plus fort, le blanc est plus beau, le blanc est meilleur que lui. Donc il faut tout faire pour ressembler au blanc.

    On dépigmente la peau, on défrise les cheveux... On "singe" le blanc.

    C’est normal après que le blanc se foute de notre gueule.

    Tant que l’Africain de ne sera pas fière de sa couleur noire, de ses cheveux crépus, de sa culture, de sa langue, de son histoire etc. le continent serz toujours dernier des derniers.

  • Le 5 octobre 2010 à 11:09 En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    Grand merci à vous et Bravo pour ce texte. Cependant, j’aurais bien aimé avoir une suite sur les effets secondaires et des interviews de medécins. Souvent, on se met dedans sans trop comprendre mais avec des articles comme le vôtre, un éveil des consciences verra le jour.

  • Le 5 octobre 2010 à 11:09, par sidya En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    je ne peut pa dire ke la depigmatation n’est pas bien parcque j’ai eu un mari en me depigmatant lui qui aime les ffemmes claire alors celles ki veulent s’y mettre du ccourage

    • Le 5 octobre 2010 à 12:20 En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      Tu te trompes ma soeur, il aime les femmes claires de nature et tôt ou tard, toi tu vas noircir.
      Pour information, beaucoup d’hommes aiment plutôt les femmes claires ou noires de natures, les autres sont faites pour qu’on s’amuse avec.
      Si j’étais un homme, je ne m’encombrerai pas avec une femme qui sent mauvais et avec plusieures couleurs. J’aimerai plutôt celle qui a une couleur unique et qui sent naturellement bon, peu importe la couleur.

    • Le 5 octobre 2010 à 12:40, par burkinabe intègre En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      qui s’assemblent se ressmblent:dit-on ;toi femme depigmentée qui est appréciée par ton mari c’est qu’il est lui aussi depigmenté.c’est un homme perdu.si non comment un burkinabe digne fils de son père et de sa mère tous noirs va encourager sa femme ou copine à se dépigmenter ? toi qui a changer de couleur,tôt ou tard tu va le regreter.grand Dieu te voit.modites sont et seront toutes celles qui ont changé ou qui changeront de couleur.salopard que tu sois faut pas flater les honnètes burkinabe à vouloir devenir comme toi parce que à l’heur où tu es, tu regrète amèrement d’avoir changer ta peau.

    • Le 5 octobre 2010 à 12:56, par hera En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      ma chère ! tu n’as pas encore eu de mari ! un homme qui ne sait pas apprécier la beauté réelle d’une femme ! c’est ça tu appelles mari ?! tu n’es pas encore sortie de l’auberge. Quand tu seras hospitalisée c’est en ce moment que tu jugeras si le mari est plus important que la santé ! pauvre cloche !

    • Le 5 octobre 2010 à 13:22 En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      L’artiste musicien Wango Roger vient justement de lancer un nouvel album où il sensibilise les femmes sur le phénomène de blanchissement de la peau

    • Le 6 octobre 2010 à 15:36, par yacoub En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      chere madame la liberté d’expression est un droit. mais faites attention vous qui êtes mariés ne donner pas ce conseil à vos jeunes soeurs surtout après avoir lu cet article qui a énuméré les inconvénient de cette pratique. craingnons le jour où nous répondrons de nos actes.

  • Le 5 octobre 2010 à 12:08, par Marie En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    Je peux dire que c’est un complexe. En général quand vous voyez une fille qui se dépigmente, regardez dans sa famille, le plus souvent elle s’est retrouvée noire parmi ses soeurs claires qui ont pris soit le teint de leur Mère ou du père qui est claire et elle, elle s’éclaircit la peau pour ressembler aux autres soeurs.

  • Le 5 octobre 2010 à 12:18, par nasara En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    De grâce mesdemoiselles arrêtez de vous servir des ces produits ! Un teint eben est mille fois mieux qu’un teint tacheté. S.V.P. ne prenez pas des risques inutiles.

    Malheureusement, ce phénomen n’est pas unique aux femmes noires, pendant qu’ici les femmes noires se dipigmante, en Occident les femmes se font bronzer dans les salons sous les rayons U.V. et se mettent des cremes bronzantes...

    Comme quoi, peut importe sa situation, les femmes ne sont jamais contente...

    L’important c’est de s’accepter, et les femmes burkinabè sont déja très belle, pas besoin d’avoir la peau claire pour est resplendisante.

    Un nasara de Ouaga qui ne comprend toujours pas ce phenomen

  • Le 5 octobre 2010 à 12:30, par Donmozoun En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    Je suis toujours sidéré quand il est question de dépigmentation, de prostitution, de drogues, de chômage des jeunes, de violences sexuelles, de banditisme, de choses moralement inacceptables, que Bobo soit toujours cité comme la référence. Je pense qu’il faut toujours faire attention avec les statistiques. la mauvaise manipulation des chiffres crée de mauvaises interprétations et conduit à de mauvaises conclusions. selon vos statistiques, 1 femme sur 2 à Bobo est dépigmenté.Donc environ la moitié de la population féminine de cette ville est dépigmentée. je crois que c’est grave d’écrire des choses de ce genre. ce phénomène existe dans toutes les villes du Burkina. Si des études épidémiologiques sérieuses sont faites sur le sujet, l’on pourrait connaitre l’ampleur de la situation et savoir exactement la ville du Burkina qui porte "le maillot jaune" en la matière. Je suis heureux que ce phénomène soit dénoncé car il ne fait pas notre fierté et celles qui se dépigmentent sont nos filles, nos soeurs et nos épouses. Le combat doit être à tous les niveaux et je félicite déjà pour votre engagement dans ce combat. Je me demande comment certains hommes se débrouillent avec des femmes dépigmentées qui sentent mauvais et qui sont de surcroît complexées.

    • Le 6 octobre 2010 à 10:40, par Francis En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      Je suis désolé de le dire mais tous les hommes savent malheureusement que cette (ces) statistique ne ment pas. En effet l’auteur du texte a dit "50%" et a précisé " à des degrés différents". Moi je suis d’accord et personnellement je m’attendais a plus. C’est triste mais c’est la vérité. Partout dans le monde il y a des villes qui sont des carrefours sexuels, non pas que les Bobolaises sont des prostituées mais que beaucoup de prostituées vont a bobo parce que ça marche mieux la-bas.
      Pour parler de la dépigmentation, c’est hallucinant de constater que des femmes se dépigmentent pour plaire aux hommes. Je ne me vois pas épouser une femme dépigmentée parce que cela refléterait d’emblée sa personnalité (la fin justifie les moyens). Elle serait capable alors un jour de tuer pour me garder.......
      A mes sœurs, que vous soyez nées claires ou noires, sachez vous pouvez avoir de la valeur en dehors de la couleur de votre peau.

  • Le 5 octobre 2010 à 13:11, par Artisan de Paix En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    Salut à tous.

    Il y a une exagération infantile des faits et de leur relation dans cet article. La course au sensationnel est sans conteste inhérente à l’activité journalistique, et le choix de sujets croustillants peut redorer un tant soit peu le blason d’un journal peu notoire. Néanmoins, cette article est presqu’un exercice de masturbation intellectuelle (peut-être plus) qui ne s’embarrasse nullement de l’honnêteté légendaire journalistique.

    Je connais bien la ville de Bobo-Dioulasso et ses habitants, de tout sexe et de tous âges. Je peux vous dire que la dépigmentation volontaire de la peau n’y est plus vraiment un phénomène de société au sens académique du terme ; loin s’en faut d’ailleurs.

    Les "bobolaises", comme vous les appelez, ont vraiment d’autres soucis aujourd’hui que celui de la peau claire. Il est vrai que le taux d’individus au teint naturellement claire est plus élevé dans cette contrée qu’ailleurs dans le pays, et il faut se méfier d’articles qui renforcent les stigmatisation et les fantasmes inutiles et infantilisants.

    Qu’est-ce que nous apporte réellement cet article ?? RIEN !!!!!! s’il vous plaît.

    Bonne semaine à tous.

    • Le 5 octobre 2010 à 23:14 En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      "le taux d’individus au teint naturellement claire est plus élevé dans cette contrée qu’ailleurs dans le pays" Une declaration maladroite et veule sans fondement. De quelle source tires-tu cette information ?

  • Le 5 octobre 2010 à 14:06, par Chakool En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    c’est vraiment dommage pour nos sœurs qui se dépigmentent soit disant que c’est pour plaire aux hommes. Mais diantre, il faut penser aux conséquences ô combien de fois désastreuses et laissant des traces indélébiles sur le corps bien qu’il ait des cas rares de succès à cette aventure. Notre personnalité prend un coup et je comprends pas pourquoi généralement nos sœurs et singulièrement certains africains noirs qui se dépigmentent. Ne sont ils pas fiers de cette belle beau noire, brillante quand on y prend soin ? Pourquoi sont-ils si complexés ? J’ai si mal quand je vois ces filles qui ont la peau "brulée et tachetée" de partout avec des odeurs à vous faire vomir. c’est vraiment triste. Les garçons vont s’amuser avec vous et après, ils vous largueront car ils aiment généralement les filles à la peau nette et naturelle comme mère de leurs progénitures. Il faut donc que nos sœurs changent de comportement et s’aiment telle qu’elles sont. car si tu ne t’aime pas toi même, si tu n’aime pas ton corps , il sera difficile pour toi d’aimer les autres et tu sera un éternel complexé.Pensons à notre santé d’abord avant de s’aventurer dans une entreprise dont on ne maitrise pas les conséquences qui sont souvent irréversibles. Prenons consciences dès maintenant mes frères et sœurs africains noirs, il n’est pas tard.

  • Le 5 octobre 2010 à 16:27, par verite En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    Non. cette femme n’est pas depigmentée. c’est son teint naturel.

  • Le 5 octobre 2010 à 16:28, par dalo En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    Quand on parle de clair , il faut aussi penser aux femmes naturellement claires. je suis une femme de teint clair naturel, mais j avoue que plusieurs fois des femmes de teint noir m ont mis sur le meme pied que les femmes artificiellement clairs par des propos pas du tout gentils.Est ce ma faute si je suis claire ? J ai meme senti une sorte de jalousie et j ai compris que si elles avaient a choisir entre les 2 teints aucune femme ne choisirait d etre de teint noir. mais comme on n a pas le choix j invite mes soeurs a accepter leur teint et a ne pas jalouser le teint claire de leur camarade.

    • Le 5 octobre 2010 à 17:47 En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      C’est une erreur de leur part...que le culture a encourage....mais jalouser jusqu’a dire de paroles negatives cela montre le complexe d’inferiorite...
      la seule difference c’est que les femmes de teint clair attirent plus le regard des hommes(encore le context qui a encourage cela)....et souvent j’ai vu des filles de teint clair faire de tres mauvais choix car parmi ceux qui viennent il ya des gens serieux et d’autres qui ne le sont pas...et choisir devient difficile....la depigmentation est un complexe d’inferiorite...meme les americains noirs ont eu ce probleme...ceux qui etaient plus clairs, se moquaient de ce qui etaient plus fonces...cela a bpc change mais en Afrique, la culture de femme claire=jolie femme est tjrs prevalente...

  • Le 5 octobre 2010 à 17:15 En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    je trouve que la femme africaine de l’afrique subsaharienne est en grande majorité artificielle, si elle ne s’est pas depeinte la peau, elle a défrisé ses cheveux et les a rallongé à y ajoutant des mèches.

    Je me dis que si la femme noire veut être authentique ou rester naturelle, elle entretiendrait non seulement sa peau sans cherché a en changé la couleur, mais elle entretiendrait également ses cheveux sans chercher à les rendre aussi long que ceux des toubab ou des arabes ou des peuls qui l’ont naturellement.

    • Le 5 octobre 2010 à 17:57 En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      Vous avez en partie raison, et cela est la resultante de l’assimilation...
      neanmoins je ne mettrai pas la depigmentation et l’entretien des cheveux (surtout defrissage) sur le meme point d’egalite...defrisser c’est plus pratique...et cela demande plus d’argent pour l’entretien des cheveux defrisses..mais la depigmentation est d’un autre degre...est ce que l’on peut dire aux citoyens de marcher avec des calecons comme dans le passe, aux filles de marche nues (meme si on voit tjrs cela dans certains villages) ? Allons nous arreter d’utiliser les voitures, velo, motos...et repartir a l’ane ? Le blanc nous a impose des choses et repartir en arriere est presque difficile mais nous sommes libres de choisir ce qui nous avantage, qui ne nous nuit pas...sinon que l’Afrique tout entiere est devenue artificiel...A qui la faute ?????

      • Le 6 octobre 2010 à 15:11 En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

        pourkoi en faisons nous un problème le fait des black qui se claircisse, parce que tout simplement pour nous black à priori c’est refuser d’être noir c’est refuser sa race donc je pourrais en dire autant pour les cheveux. Si vous êtes nés avec les cheveux crepis, pourkoi ne pas les garder ainsi et juste les entretenir comme certaines femmes noires ont su le faire et ça leur va bien. Bien au contraire ce n’est pas une reculade mais que la femme s’accepte telle qu’elle. Autant le blanchissement a des conséquence autant le défrisage ou le tissage en a également

    • Le 5 octobre 2010 à 20:48, par rita En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

      Je partage tout à fait votre avis. La tendance est aux critères de beauté caucasien : peau la moins noire possible et cheveu lisse à souhait. Le phénomène est tel que les femmes qui gardent leurs cheveux crépus et leur teint noir font face tous les jours à des remarques désobligeantes.

  • Le 5 octobre 2010 à 19:55, par arnaudsay En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    Je penses que le phenomène de depigmentation n’est plus un tabou, et pourtant la majorité de celle qui se justifient par l’appréciation des hommes ont tirées à terre, à ce que je saches si tu décides de choisir une compagne c’est par le coeur et non la peau oubien ? Et puis les filles n’ont qu’ a laisser le tri des hommes et reflechir sur l’esprit de fonder un foyer durable.Arrêter d’envier les autres et soyons fièr de ce que nous sommes. merci

  • Le 5 octobre 2010 à 22:56 En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    Salut à tous
    Il ne faut pas confondre femmes claires et femmes éclaircies.
    le fait de se dépigmenter est une invite aux hommes ! c’est le bipage comme on dit aujourd’hui.
    Comme une dame l’a dit, on ne sait plus qui est vraiment teint naturel et qui ne l’est pas ! sauf les teins noirs !
    Alors si vous voulez une femme de teint naturel il faut chercher les noires !!!!!!
    Vives les teints noirs ciré ! on vous aime et vous nous faites mourirrrrrr

  • Le 6 octobre 2010 à 03:30 En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    Merci au journaliste pour ce reportage très édifiant qui vient une fois de plus sensibiliser et éduquer l’ensemble de la population sur les dangers de la dépigmentation.

    Bon courage, et que des articles de ce genre soient au menu pour tirer la sonnette d’alarme sur certains maux sociaux.

  • Le 6 octobre 2010 à 06:02, par Allende En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    On trouve les filles claires partout, au Burkina et ailleurs en Afrique noire. Aussi, le titre n’est-il pas trop tendancieux ? Après les "buveurs de thé" de Bobo, c’est les "filles claires" de Bobo. la prochaine fois ça sera quoi "..." de Bobo ?

    Arrêtons de stigmatiser une ville ou une région, surtout quand nous avons la chance d’être lus et écoutés. Posons le débat sans frustrer, si nous ne voulons pas que notre article soit négligé par une partie non moins importante de nos fidèles lecteurs.

  • Le 6 octobre 2010 à 19:12, par tanga En réponse à : REPORTAGE : Avec les filles « claires, claires » de Bobo

    C’est avec un grand intérêt que j’ai lu cet article sur la dépigmentation des filles. je remercie l’auteur .

    C’est un phénomène qui est en vogue dans nos sociétés et présente beaucoup d’inconvénients comme l’a souligné l’auteur mais malheureusement nos soeurs sous l’effet de la mode ou pour une raison (déraisonnable et ,insensée )changent leur teint naturel,aux moyens d’éclaircissants ou de detergents dermiques, pour paraitre ou pour subjuguer les hommes...

    C’est le complexe d’infériorité qui explique de tels comportements.Nous (africains) sommes mentalement colonisés au point qu’on se renie sur tous les plans.Si nos soeurs ont de tels comportements c’est qu’elles se refutent en tant qu’africianes et ignorent que la femme africaine est d’une beauté sublime.

    Pour etre fièr de ce que nous sommes il convient de décoloniser les mentalités en combattant le complexe d’infériorité qu’il ya en nous.Aucune civilisation au monde n’est supérieure à l’autre.Peu importe la couleur de la peau nous sommes tous des êtres humains appartenant à des sociétés diffrentes ayant ses valeurs et ses tares.

    Prenons chez les autres ce qui est censé nous faire avancer et non ce qui nous detruit ou nous deshumanise.Soyons fièrs de ce que nous sommes.

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