LES BRUITS DE LA BOUCLE : Dur, dur de se connecter à Internet à Dédougou
Se connecter à Internet ces temps-ci à Dédougou relève d’un véritable casse-tête. De l’unique cyber fonctionnel aux différentes clés de connection, le constat est là. A la fois amer, pitoyable et regrettable. Impossible d’accéder à votre boîte. Ou lorsque vous y accédez, vous devriez être patients et même très patients, car vous ne mettrez pas moins d’une demi-heure pour ouvrir un message. Inutile de tenter un téléchargement ou de vouloir attacher un fichier.
Quelle que soit votre volonté, vous finirez par abandonner soit par découragement soit parce que votre bourse ne vous le permettra pas étant donné qu’une heure de connection à Dédougou coûte 500 F CFA. La raison de cette situation déplorable reste inconnue si bien que les internautes se perdent en conjectures et ne savent plus à quel saint se vouer. A l’ONATEL, la rhétorique est connue : "Réferez-vous à la direction générale, nous ne sommes pas habilités à nous exprimer devant les médias. Ce rôle est dévolu au chargé de communication de la maison". Quand on sait que de nos jours Internet est un outil de travail très performant et même souvent indispensable, les activités de certains services sont bloquées ou tournent au ralenti.
Scolarisation des filles dans la Boucle du Mouhoun : les parlementaires projettent une rencontre de sensibilisation
"Equité, égalité des sexes dans l’éducation » C’est sous ce thème que se tiendra le 15 octobre 2010 à Dédougou, une grande rencontre de sensibilisation sur la scolarisation des filles. Initiée par le Réseau des parlementaires du Burkina en éducation et culture, dans le cadre de ses activités, à l’endroit des maires du Mouhoun, du Nayala et de la Kossi (provinces à faible taux de scolarisation des filles), cette rencontre est financée par l’UNICEF. Pour s’assurer de la bonne tenue, une mission de prospection composée des députés Victorien Tierpo Somé et Malakilo Diasso a séjourné à Dédougou le 2 octobre dernier.
Dédougou : flambée du prix du poisson
Le poisson frais n’est pas à la portée de la bourse du citoyen moyen à Dédougou. Le kilogramme de celui appelé communément capitaine coûte aujourd’hui 2 250 F CFA. Les petites carpes qu’on achetait à 500 F CFA le kg se vendent actuellement à 1 000 F CFA. Il en est de même pour le poisson fumé. Plus question d’avoir du poisson à 200 F CFA par exemple. Les tas sont vendus entre 500 et 1000 F CFA. Comme pour être en harmonie avec les vendeurs de poissons, certains grilleurs de viande leur ont emboîté le pas. Plus de morceaux de 200 F en dehors des boyaux. "C’est un championnat, celui qui n’est pas compétitif se retire", nous a lancé l’un d’eux. Comme quoi si vous n’avez pas d’argent, n’ayez pas envie de manger de la viande. La flambée du prix de ces denrées dans la cité de Bankuy inquiète plus d’un quand on sait que le pouvoir d’achat de la plupart des citoyens n’a pas varié d’un iota.
Le Pays