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Libre circulation dans l’espace CEDEAO : L’information juste à tous les acteurs de la chaîne

Publié le vendredi 1er octobre 2010 à 05h35min

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Permettre une appropriation des dispositions communautaires relatives à la libre circulation des personnes et des biens, au droit de résidence et d’établissement dans l’espace CEDEAO des différents acteurs. C’est l’objectif principal d’un atelier d’information et de sensibilisation qu’organise le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, les 30 septembre et 1er octobre 2010 à Ouagadougou.

La cérémonie d’ouverture de la rencontre, présidée par Minata Samaté/Cessouma, ministre délégué chargé de la Coopération régionale, a connu la présence de Leurs Excellences les ambassadeurs de Côte d’Ivoire et du Ghana auprès du Burkina Faso, que son respectivement Richard Kodjo et Chef Dauda Mandiaya Bawumia. Les questions d’intégration régionale sont une préoccupation des chefs d’Etat de la CEDEAO. L’intégration régionale, a dit Mme Samaté, s’impose aux Etats ouest-africains comme une nécessité dans le contexte de mondialisation.

L’expression de solidarité collective est forte des aspirations des peuples à prendre en main leur destin, à défendre leurs intérêts et à participer aux prises de décisions aux plans national, régional et mondial, à travers l’élaboration de positions et de politiques communes fortes. Avec plus de 50 Etats et 165 frontières, a-t-elle poursuivi, l’Afrique est le continent le plus morcelé. Ce morcellement est particulièrement marqué en Afrique de l’Ouest, qui compte, à elle seule, près du tiers des Etats africains, les deux tiers restants se répartissant entre les trois autres sous-régions. Une démarche unitaire pour la construction d’un espace très libre, sécurisé et intégré s’impose alors.

Cela, a souligné madame le ministre, ne saurait se faire sans une libre circulation des personnes, des biens, des capitaux, un droit de résidence et d’établissement. La libre circulation des biens et des personnes signifie donc que tout ressortissant d’un Etat membre a le droit de se déplacer sur le territoire des autres Etats membres, y compris le droit d’établissement ou de résidence, et d’exercer une activité salariale, sauf les emplois de la Fonction publique.

Faire de l’intégration régionale une réalité

Conscients de cette nécessité, les Etats membres de la CEDEAO ont adopté le principe de la libre circulation, qui doit être effective, afin de favoriser le libre échange, le développement d’un esprit et d’une citoyenneté communautaires. Toutefois, a indiqué le ministre délégué chargé de la Coopération régionale, si l’intégration régionale, que les autorités des pays concernés appellent de tous leurs vœux, semble une évidence à un certain niveau, il n’en est pas de même de toutes les couches sociales, du fait parfois de l’insuffisance d’informations sur les textes communautaires et, en général, ceux sur la libre circulation, en particulier.

La rencontre de deux jours à Ouagadougou des différents acteurs de la chaîne, a rappelé l’autorité, vise à combler ce déficit d’informations et à permettre à chacun de jouer le rôle qui est le sien dans la réussite du processus d’intégration. Acteurs majeurs impliqués à plusieurs niveaux dans le processus d’intégration régionale, particulièrement dans la mise en œuvre effective de la libre circulation, les participants sont appelés à s’informer et à échanger sur différents thèmes relatifs au sujet principal.

Madame la ministre les a exhortés à des discussions franches et ouvertes afin que l’atelier tienne véritablement ses promesses d’information, de sensibilisation et d’appropriation des différents principes contenus dans les protocoles sur la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux, des droits d’établissement et de résidence dans l’espace communautaire. Le présent atelier constitue une étape de la volonté des décideurs de faire davantage de l’intégration régionale une réalité au Burkina, et le souhait du ministre est qu’il soit une réussite.

D. Evariste Ouédraogo

L’Observateur Paalga

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